Blueseed, le paradis fiscal flottant …

La moralisation, prônée par ceux qui se veulent vertueux, n’est qu’un enfumage de plus… Bien entendu, les 1300 entrepreneurs des  67 pays concernés par ce paradis flottant, ne sont pas concernés, ils possèdent déjà la morale, qu’on demande à d’autres d’avoir…   Merci à Pokefric.

L’imagination des requins de la finance n’a pas de limites. Un jour viendra et ce seront les usines flottantes qui parsèmeront les océans.

Plus de 1300 entrepreneurs de 67 pays dont 11 français auraient exprimé leur intérêt à s’installer  dans ce paradis.  « Un projet pharaonique va peut-être voir le jour prochainement au large des côtes californiennes. Il s’agit d’un bateau qui accueillera des start-up et des entrepreneurs du monde entier. 1.200 personnes pourront vivre à bord et bénéficier du statut de zone maritime internationale. Cela signifie que les travailleurs profiteront des bons côtés du modèle américain, sans visa et avec les avantages des

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Des entrepreneurs internationaux dans les eaux internationales. C’est le slogan du projet mené par l’entreprise américaine Blueseed. L’idée, c’est de construire un immense navire qui accueillerait des start-up et des entrepreneurs. Le site pourrait accueillir 1.200 personnes. Ce bateau naviguerait à 22 kilomètres des côtes californiennes, au niveau de la très réputée Silicon Valley. La Silicon Valley qui attire des investisseurs des nouvelles technologies du monde entier.

Si ce bateau reste dans les eaux internationales, ce n’est pas un hasard. Le but est d’attirer des travailleurs sans qu’ils aient besoin de visas. Des travailleurs qui peuvent aussi espérer démarcher plus simplement dans la Silicon Valley et partager leurs efforts professionnels sur le bateau. Du côté administratif, les start up pourront choisir leur pays de résidence et déclarer leurs revenus où bon leur semble.

En clair, les entreprises de ce bateau pourront recourir aux paradis fiscaux. Sur son site internet, présente des projections de son futur navire. On se croirait presque dans la série La Croisière s’amuse. On trouve des restaurants, …

[…]

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Sources Blueseed.co via coupe-coupe.com publié par 2012 un-nouveau-paradigme

Volti

16 Commentaires

  1. question:
    Les navires ne doivent-ils pas obligatoirement afficher un pavillon et donc être soumis pour les lois sociales sur le bateau à la législation du pays concerné par le pavillon?

    • Bonne question!
      Mais bon, si t’as le pavillon de Panama, la réglementation doit pas t’empêcher de dormir…

      • Donc ça change rien à ce qu’il se passe actuellement. C’est là que je voulais en venir si cela est bien confirmé.

        • Compliqués ces histoires d’extra territorialité, j’ai la flemme de chercher, mais des mecs squattaient une ancienne plate forme pétrolière au large de l’Angleterre, je crois, ils battaient monnaie et émettaient des émissions de radio, emmerdantes pour Babylone, des projets de casino, je ne sais pas comment l’histoire finie…
          A creuser si le sujet t’intéresse…

          • Incroyable cette histoire! Il est couillu le souverain!

            Cependant, étant donné qu’elle ne flotte pas et qu’elle repose sur du sable, il s’agit plus d’une terre artificielle que d’un navire. Un navire ne pouvant se proclamer état comme ils l’ont fait (bien que personne ne les reconnaissent finalement)

            Fallait oser.

            Mais le royaume britannique y a repris ces droits selon le texte. (eau territoriales)

    • Pavillon Pirate? 🙂

  2. Impeccable ! Une belle voie d’eau, et hop, débarrassés d’un seul coup de toute cette couche de parasites 🙂

  3. Ou un tsunami….Au large de la Californie….pourquoi pas ?
    C’est pas impossible du tout :
    http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/recenteqscanv/Quakes/quakes_all.html
    ;-))

  4. Je sens que je vais économiser pour acheter un petit sous-marin lance torpilles…

  5. Si c’était les impôts, taxes et autres rackets étatiques qui étaient à revoir pour les entreprises ? Quel est la raison d’un paradis fiscal ? Oui, mouton jusqu’au bout, même si enragés !?

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