Silvio Berlusconi condamné à un an de prison

Le Cavaliere derrière des barreaux, et cette fois, cela ne sera pas derrière des barreaux de “pole dance“! L’union peut être tranquille, il est “out” pour un an.

© afp.

MISE À JOUR L’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a été condamné jeudi à un an de prison en première instance dans le procès sur le rachat de la banque Unipol dans lequel il était accusé d’avoir violé le secret de l’instruction, un jugement dont il devrait faire appel.

Il s’agit du premier de trois jugements attendus ce mois-ci pour le Cavaliere, les deux autres concernant le procès en appel pour fraude fiscale (Mediaset) et celui en première instance pour prostitution de mineure et abus de pouvoir (Rubygate).

Le recours en appel est suspensif de la peine en Italie tout comme le recours ultérieur éventuel devant la Cour de Cassation, presque systématique dans la péninsule. Pour les peines inférieures à deux ans et quand le condamné a plus de 75 ans, il ne va généralement pas en prison mais il peut être assigné à résidence ou confié aux services sociaux.

Dans cette affaire, l’ancien chef du gouvernement italien est jugé pour la publication illégale fin 2005 dans un journal de son groupe (Il Giornale) d’une écoute téléphonique entre le chef de la gauche à l’époque, Piero Fassino, et le président de l’assureur Unipol, Giovanni Consorte alors que cette compagnie avait lancé une OPA sur la banque BNL. Dans cette conversation, M. Fassino déclarait à M. Consorte: “Maintenant nous avons une banque”.

Selon l’accusation, la décision de publier cette écoute avait été prise lors d’une rencontre entre M. Berlusconi et son frère Paolo propriétaire du Giornale le 24 décembre 2005 à Arcore, la propriété du Cavaliere près de Milan.

Le parquet avait requis trois ans et trois mois de réclusion contre Paolo Berlusconi qui a été condamné à deux ans et trois mois. Selon le parquet, l’affaire “ne consiste pas seulement en une fuite d’informations” mais avait porté préjudice à “Fassino, à l’époque chef de l’opposition”, et ce, quelques mois avant les élections.

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Benji

10 Commentaires

  1. Au lieu de fumer des barreaux de chaise, il pourra fumer ceux de sa cellule !
    🙂

    Cela dit, comparé à Goldmann Monti, on comprend que les Italiens aient préféré le “Cavaliere” au “Dottore” …

  2. Bonjour,

    Ouais…! Mais l’affaire “Fassino”, démontre que la gauche italienne n’est pas plus crédible que la droite.
    Avec la droite au pouvoir, le jeu est clair, l’ennemi à affronter est connu. Quand on se fait avoir, c’est en gueulant.
    Mais avec la gauche au pouvoir, les dés sont pipés, en faisant confiance aveuglément on se fait avoir quand même, mais en silence et content.
    Bref, la droite utilise le sable comme lubrifiant, la gauche la vaseline.
    Alors ? Faut-il préférer la droite ? Pour la combattre ?
    Peut-être….?
    Ceux qui sont contre ces 2 solutions, n’ont qu’à rejoindre l’U-P-R et son leader François Asselineau.

  3. merde c’est con, en taule , il ne pourra pas organiser des soirées boulga boulga !!

    • C’est bunga bunga;-) en italien le u se prononce ou

      Viens d’entendre sur un tj italien qu’on aurait découvert des comptes bancaires au Costa Rica qui appartiendraient à la belle soeur de Grillo ainsi qu’à son chauffeur

      Ou quand Goldman Sachs déploit ses tentacules pour reprendre le pouvoir

      Affaire à suivre et à vérifier

  4. Demain sur le journal L’Epresso paraîtra un article sur les 13 sociétés au Costa Rica (paradis fiscal) qui serviraient à gérer des affaires et à ouvrir un ressort luxueux dans ce même pays. Promoteurs: la belle soeur de Grillo ainsi que son chauffeur

  5. c’est lui qui ferra la babe de la prison , ça le changera .

  6. Il n’ira jamais en prison.

    • La prison c’est pour les gens comme nous, si on a le malheur de voler un morceau de pain.
      Jme moque de ce serial bunga…..par contre il y en a bien un ou deux que j’aimerais voir de suite derrière des barreaux des gens comme Sarko, W. bush…..même si je prends mes désirs pour des réalités.

  7. Les Italiens en sont à se demander quelle mafia ils vont choisir pour les gouverner ! C’est vous dire l’état de corruption du gouvernement. Vu d’ici c’est presque drôle ! Pourtant, reviens (sur terre) Léon ! on a les même à la maison !
    petit rappel important tout de même:
    http://www.voltairenet.org/article157210.html

    Quand va-t’on cesser de choisir entre la peste et le choléra et décider d’être libres?

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