Enfermée pendant 53 ans dans une bouteille sans arrosage, la plante survit…

Ce genre d’expérience est réellement passionnante et même incroyable! Peut-être certains d’entre-vous en tireront quelques leçons, mais il fallait bien mettre en avant une info aussi atypique. Une chose de sure, nous avons toujours, même au XXIème siècle, à apprendre de la nature, toujours!

jardin_bouteille_03Arrosée pour la dernière fois en 1972, elle a reconstitué un micro-écosystème.

En 1960, par un beau dimanche de Pâque, David Latimer a planté une petite plante dans une bouteille. Il ne l’a arrosée que jusqu’en 1972, date à laquelle il décide de clore hermétiquement la bouteille avec un gros bouchon de liège.

La plante Tradescantia est ensuite restée coupée du monde extérieur pendant pas moins de 40 ans, et a survécu. Pour seul soin, David Latimer s’est contenté de faire varier l’exposition à la lumière en tournant la bouteille. Comment un tel miracle est-il possible ? Comment cet être vivant a-t-il pu se développer sans apport d’eau ni nutriments externes ? La plante a tout simplement recréer son propre écosystème, et les conditions nécessaires à sa survie.

En réalité, son seul besoin vital était comblé par la lumière du soleil qui passe à travers le verre. Le phénomène de photosynthèse a donc pu suivre son cours normalement. L’espace étanche crée un écosystème totalement autonome dans lequel la photosynthèse recycle les éléments nutritifs

Le cycle de l’eau est également un processus autonome. L’eau dans la bouteille est absorbée par les racines des plantes, est libéré dans l’air lors de la transpiration et se condense vers le bas dans le mélange de rempotage, où le cycle recommence.

La photosynthèse crée de l’oxygène et rajoute de l’humidité dans l’air. L’humidité s’accumule à l’intérieur de la bouteille et les «pluies» la pousse vers le bas de la plante. Les feuilles mortes tombent et pourrissent au fond de la bouteille, dégageant du dioxyde de carbone nécessaire à la photosynthèse et fournissant des éléments nutritifs qui seront absorbés par les racines.

Pour toutes ces raisons, vous pouvez vous-mêmes créer votre propre jardin en bouteille. Certaines espèces s’y prêtent mieux, comme les fougères de la famille des Adiantum, les Tradescantia de la famille des Commelinaceae ou uneSoleirolia, une herbacée vivace naine à racines traçantes, de la famille desUrticaceae.

Source: goodsites.kazeo.com

Benji

10 Commentaires

  1. La plante surviT..
    oui, je sais, je sors….

  2. C’est ce qu’il se passe sur notre planète mais en plus petit…
    Rien de vraiment étonnant…

  3. J’ai aimé cette leçon de vie.

  4. C’est marrant, dans cette bouteille on voit le miracle et sur notre planète, on ne voit rien!

  5. Il y a une vingtaine d’années un financier allumé avait fait construire une coupole étanche avec des milieux “naturels” autonomes avec les bestioles et tout…
    Deux ou trois couples ont tenté d’y survivre en totale autarcie, ils n’avaient aucun contact avec l’extérieur, je crois qu’ils ont tenu le coup quelques mois au premier essai et un an au suivant…
    Quand Même !
    Eh bien c’était un genre de carafe !

  6. Encore une opportunité de prendre conscience de ce qu’est la Vie, ici ou ailleurs, et en particulier sur la Terre. Voilà tout simplement le miracle qui s’accomplit et dont nous devons, pour la plupart, élargir notre conscience. Magnifique article. Bonne nuit à tous.

  7. expérience de débile…sans intérèt

  8. La photosynthèse fixe du CO2 ET de l’eau. Ce mini écosystème n’est viable que si la plante perd autant de matière organique qu’elle en crée …

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