Florence Cassez est libre!

Une bonne nouvelle pour cette jeune femme qui après des années de prison injustifiées est enfin libérée!

La Cour suprême du Mexique a commencé à se réunir mercredi pour examiner la propositiond'une annulation de la condamnation de la Française Florence Cassez.

La Cour suprême du Mexique a commencé à se réunir mercredi pour examiner la propositiond’une annulation de la condamnation de la Française Florence Cassez. | (BFMTV.)

La première chambre de la Cour suprême du Mexique a commencé à se réunir en séance publique mercredi soir (12 heures au Mexique) pour examiner la proposition de la juge Olga Sanchez d’une annulation de la condamnation de la Française Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements et emprisonnée depuis plus de 7 ans.
Un premier juge s’est déjà prononcé en faveur de l’annulation de la condamnation, mais à condition de renvoyer l’affaire devant un tribunal pour «garantir un procès juste et équitable». Ce magistrat a tenu à maintenir la validité de certains témoignages à charge de personnes qui ont été détenues par le gang du compagnon de Florence Cassez et qui assurent avoir reconnu la voix de la jeune femme lors de leur captivité. Un deuxième juge a aussi argumenté en faveur d’une annulation. Mais ces débats ne sont pas encore des votes.

Plus de 200 journalistes ont été accrédités pour la couverture de cette session consacrée au cas de la Française, la deuxième en dix mois. Le 21 mars 2012, les cinq juges de la première chambre n’étaient pas parvenus à dégager une majorité, malgré la constatation par quatre d’entre eux des irrégularités de la procédure.

La principale inconnue est la position que prendra le nouveau juge de la première chambre nommé le 1er décembre, Alfredo Gutierrez Ortiz Mena, dont on ne connaît pas la position sur le dossier.

Trois scénarios

De sa position pourraient dépendre les trois scénarios les plus souvent avancés : l’adoption de la proposition de la juge Olga Sanchez,  annulation de la condamnation avec renvoi devant la Cour d’appel, la libération immédiate de la Française, ou unenouvelle indécision de la première chambre menant à un renvoi du dossier devant la plénière de la Cour suprême, composée de 11 membres.

Valérie Trierweiler chez la mère de Florence Cassez

Le père de Florence, Bernard Cassez, est arrivé peu avant midi à la prison de Tepepan, au sud de Mexico, pour tenir compagnie à sa fille au cours de cette journée décisive. Il est accompagné du Consul général de France, Gérald Martin, a constaté un journaliste de l’AFP.

Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République François Hollande, s’est rendue pour sa part ce mercredi soir au domicile parisien de Charlotte Cassez, la mère de Florence, afin de lui apporter son soutien.

Source: Le Parisien
Benji

17 Commentaires

  1. “cette jeune femme qui après des années de prison injustifiées ”

    Qu’en sait on ?

    C’est parce qu’elle est française et qu’elle a été jugée par un tribunal mexicain ?

    • Ce que l’on sait ( et qui a été reconnu par le tribunal mexicain ) c’est que :
      – L’arrestation a été conduite de façon totalement arbitraire, sans respecter aucune procédure prévue aussi bien par la justice mexicaine que par les règlements internationaux ( à savoir: mise en scène de l’arrestation le lendemain de l’arrestation réelle, et dans un lieu différent, non présentation de la personne à la justice dans les deux heures, non information consulaire de l’arrestation d’une ressortissante française etc…).
      – Mise en scène par les médias et la police de cette arrestation dans un but politique ( à savoir montrer à l’opinion publique que police et justice sont efficaces dans la lutte contre les kidnappings récurrents dans ce pays)
      – condamnation sur des témoignages plus que douteux, imprécis, variables dictés par les autorités ou obtenus sous la torture!

      Tous ces éléments ont été retenus par le tribunal pour prononcer l’annulation de la condamnation à 60 ans.

      Alors si tout cela ne caractérise pas une justice et une police d”opérette” ( Oui je sais, en France nous sommes mal placés pour critiquer la paille dans l’œil du système mexicain quand on voit mal la poutre qui écrase notre propre système judiciaire!).

      Heureusement, félicitons au contraire les juges mexicains pour le courage dont ils ont fait preuve en reconnaissant leurs erreurs.

    • huummm, la douce impartialité journalistique ^^

  2. 21h08. Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République, s’est déclaré «très, très heureux», depuis Davos (Suisse) où il se trouve en ce moment, et a précisé qu’il allait appeler Florence Cassez dès que possible…(source le parisien )

  3. c’est une bonne chose qu’elle soit sortie d’affaire, les tractations avec le mexique sont possible depuis que la france et aux Ordres des usa et la préssion vient des américains pas de la france , “c’est une idée vue la conjoncture”…”afrique etc …”

  4. La Justice morale n’a rien à voir la dedans.
    Tout ca est politique…

  5. Bonjour,

    Sur la forme, la justice mexicaine a commis des infractions, ce qui permet aux médias de monter “l’affaire” en épingle en faisant oublier les insupportables difficultés intérieures, et de clamer la bonne nouvelle de cette femme, dans la forêt des mauvaises nouvelles françaises, dans l’espoir d’apaiser le mécontentement intérieur.
    Mais sur le fond, rien n’est dit. Aucun élément n’invalide sa complicité. Cette femme vivait bien avec le coupable.
    Frère et soeur aiment fréquenter les voyous.
    Avoir des copains voyous, ça permet un certain train de vie, très confortable.
    Son frère Sebastien avait de bonnes relations et associés :

    http://post-frontieres.nordblogs.com/archive/2008/05/14/affaire-cassez-et-si-la-cle-c-etait-le-frere.html

    D’autre part, pour les voyous, la main droite ne doit jamais savoir ce que fait la main gauche.
    En France une technique bien rodée, pour les voyous, ne jamais avouer. Que la justice prouve la culpabilité !

  6. il faut savoir que florence cassez est juive et est la compagne d’un juif mexicain,israel Vallarta….on se serre les coudes chez les ripoux sionistes,quelques palettes de billets verts et le tour est joué….

  7. Affaire Cassez: qui a menti ?

    Dans cette affaire, même les parents de Florence (Bertrand et Charlotte Cassez) n’ont pas hésité pour leur part à mentir à la presse et au Président de la République en affirmant qu’ils ignoraient tout eux aussi des activités criminelles d’Israel Vallarta Cisneros – l’amant de Florence, arrêté en même temps qu’elle le 9 décembre 2005 – au point de ne l’avoir jamais rencontré !
    Deux photos publiées dans la presse mexicaine (mais jamais dans la nôtre !) prouvent exactement le contraire : sur la première, on découvre Bertrand Cassez et Israel Vallarta en train de trinquer ensemble, de façon fort conviviale, tandis que la seconde (prise un autre jour) atteste du très bon accueil réservé aux parents de Florence au sein du ranch “Las Chinitas”, à 29 km de Mexico…

    Les parents de Florence, accueillis au ranch Las Chinitas, à 29 km de Mexico.
    Bertrand Cassez, qui “n’a jamais rencontré” Israel Vallarta, trinque ici avec lui..

    “On te sectionne une oreille, ou on te coupe un doigt ?”
    “Las Chinitas” … Le ranch qui servait de repaire au gang “Los Zodiacos”, convaincu d’une dizaine d’enlèvements et de plusieurs assassinats, excusez du peu ! La maison où habitaient Florence (qui l’a reconnu, la police y ayant saisi tous ses effets personnels sous ses yeux) avec son amant, Israel Vallarta Cisneros, chef d’une bande de criminels spécialisés à Mexico dans le rapt des femmes et des enfants de bourgeois aisés… La maison même où Cristina Rios Valladares, son mari Raul et leur fils Christian (les derniers otages du gang) furent conduits le 19 octobre 2005, les yeux bandés, ligotés à l’arrière d’une grosse 4×4, après avoir été capturés par trois hommes armées de fusils de guerre dans une banlieue bourgeoise de la capitale mexicaine.
    … Le ranch où Florence Cassez elle-même s’est occupée généreusement de nourrir les otages du gang et de leur administrer des calmants. Elle s’intéressait de près au petit Christian, 11 ans, dans le but évident d’accélérer le versement de la rançon : “– Qu’est-ce qui te ferait le plus mal, Christian, qu’on te sectionne une oreille ou qu’on te coupe un doigt ?” (Certains soutiennent que Florence, beaucoup moins inhumaine qu’on pourrait le penser, se serait finalement contentée de prélever un peu de sang au garçon, pour y tremper une oreille sectionnée par le gang sur un petit cadavre, et faire porter le tout à la famille qui tardait imprudemment à s’exécuter!)
    … Le ranch où Cristina Rios Valladares comprit très vite qu’elle avait affaire à la concubine d’Israel Vallarta. D’autant plus vite que le chef du gang provoquait chez sa compagne de formidables colères chaque fois qu’il venait bousculer sa victime et en abuser sexuellement : “Si tu continues à la sauter, je me vengerai sur elle, et tu n’auras pas ta rançon !”

    Quand l’évidence compte pour rien
    A qui fera-t-on croire en effet qu’une “fiancée” qui s’occupe de si près des affaires du gang “Los Zodiacos”, dans une maison bourrée d’armes de guerre et de munitions, une fiancée qui assiste au viol de la mère retenue en otage, lui administre des sédatifs et prélève le sang de son petit garçon, oui, à qui fera-t-on croire que cette femme ignorait tout des agissements criminels de ses compagnons ?
    La réponse est simple : on le fait croire aux Français; on le fait croire à Nicolas Sarkozy, qui vient de recevoir à nouveau les parents de Florence; on le fait croire à Michèle Alliot-Marie, qui continue en vain de négocier avec le gouvernement mexicain le transfert en France de l’intéressée … L’homme qui s’est fait connaître par son courage personnel pour sauver la vie des enfants, lors d’une prise d’otages dans une école maternelle de Neuilly, assume aujourd’hui – peut-être sans le savoir – la défense publique d’une complice amoureuse mais parfaitement consciente et extrêmement active d’odieux criminels mexicains !
    Pour soutenir le contraire, il faudrait pouvoir invalider de façon définitive le témoignage de Cristina Rios, celui de son mari et celui de son enfant : une mère violée, un père fou de douleur et un enfant terrorisé, que ses parents conduisaient à l’école quand l’horreur a surgi. Invalider aussi celui d’un autre kidnappeur mexicain, David Orozco Hernández, qui soutient que Florence Cassez partageait la direction des “Zodiacos” avec son compagnon Israel Vallarta :

    “Florence Cassez nous a rejoint en 2004, et son influence pour imposer et isoler le chef, ou plutôt s’isoler avec lui, ont largement contribué à semer la discorde au sein de l’organisation… Ses fonctions dans la bande consistaient à planifier les rapts et à organiser le recouvrement des rançons… Israel et la Francesa tenaient beaucoup à garder le secret, vis-à-vis des autres membres du groupe, sur les cibles potentielles des enlèvements et la réalité des sommes obtenues des familles d’otages… Ils estimaient que ces informations stratégiques n’avaient pas lieu d’être partagées.” (Sources : La Jornada, El Universal, Radio Trece, El Porvenir, 12-13 mai 2008, Mexico.)

    L’Agence France-Presse a publié aussitôt un communiqué qui se garde bien d’entrer dans le détail des révélations de David Orozco Hernández, mais donne très largement la parole aux avocats français et mexicains de Florence Cassez. Tous nos journaux ont emboiîé le pas, en rang par quatre, pour éviter d’avoir à s’interroger… Le mensonge par omission, sélection et orientation des faits, tel que le pratiquent chaque jour les plus grands médias, est bien le plus sournois de tous, parce qu’il nous prive sans le dire des éléments indispensables à l’objectivité et à la liberté de notre propre jugement.

    Le mensonge par omission nous est devenu quotidien
    A qui fera-t-on croire aussi qu’il ne se trouve même plus un seul journaliste, dans les salles de rédaction françaises, pour passer quelques coups de fil à ses correspondants mexicains et aller voir sur internet, en langue espagnole, comme nous l’avons fait, ce que nous disent les photos, les dates, les faits, les témoins ?
    Une fois de plus, face au “mythe Cassez” – la belle Innocente contre une Police et une Justice mexicaines intégralement et nécessairement corrompues – les enquêtes de police, le témoignage des victimes, l’aveu des comparses et l’évidence elle-même comptent pour rien. Oui, la désinformation systématique est devenue notre pain quotidien.
    Il fut un temps où Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur puis candidat à la magistrature suprême, rassurait beaucoup de Français en plaidant l’écoute privilégiée des victimes, et la fermeté sans faille des pouvoirs publics contre toutes les formes de délinquance ou de criminalité. N’aurait-t-il plus le choix des vraies causes à défendre, depuis qu’il est devenu Président, qu’il a épousé Carla et qu’il habite l’Elysée ?
    ©Hugues Kéraly/Sedcontra.fr

    Témoignage écrit de la dernière victime du gang “Los Zodiacos” :

    “Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux cotés de mon époux Raul et de mon fils qui avait 11 ans. Depuis ce jour notre vie a totalement changée… Ma famille est détruite. Ce que mon fils et moi avons vécu, du 19 octobre 2005 au 9 décembre de la même année, est indescriptible : 52 jours de captivité pendant lesquelles je fus victime d’abus sexuels et, avec mon enfant, de torture psychologique…

    “Depuis notre libération, ma famille et moi nous vivons à l’étranger. Nous ne pouvons pas revenir à cause de la peur, car le reste de la bande n’a pas été arrêté… Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à de maintes reprises pendant ma captivité… Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à son fils.

    “Maintenant j’apprends que Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne. Florence raconte “le calvaire” de la prison, mais elle voit sa famille dans le pénitencier, elle émet des appels téléphoniques, elle réalise des interviews pour la presse et elle ne craint pas chaque seconde pour sa vie.”

    (Lettre ouverte de Cristina Rios

    http://blanrue.blogspot.fr/2011/02/affaire-cassez-qui-menti.html

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