Taux de mortalité augmenté, natalité diminuée au Japon depuis la catastrophe de Fukushima

La pollution radioactive est-elle en cause ?

Déjà Iori Mochizuki  qui tient le blog Fukushima-diary s’était inquiété:

Iori Mochizuki

Iori Mochikuzi

Comme je l’affirmais dans l’édito  “Les statistiques embrouillées sur l’industrie médicale et démographiques aident le gouv jap à censurer les effets de la radioactivité sur la santé” , il est à présent pratiquement impossible de voir l’effet de la radioactivité sur la santé.>
..
Après le 11-3, les insuffisances cardiaques ont significativement augmenté dans la région de la catastrophe mais l’augmentation de la fréquence des décès par insuffisances cardiaques est resté le même en 2009 et 2010. On dirait qu’il y a un gros trou noir dans les statistiques.

Cf. Un Pr. de médecine : “Les insuffisances cardiaques ont significativement augmenté après le 11-3, ce qui n’avait pas été constaté après les autres grands séismes
L’article sur Fukushima-diary en entier

Iori Mochizuki demande l’évacuation des populations des zones les plus gravement contaminées.

Ce n’est pas la politique du gouvernement japonais qui souhaite le maintien des populations sur les zones contaminées. Il vante aussi le fait de s’alimenter avec des aliments contaminés, la fourniture dans les cantines scolaires d’aliments plus ou moins contaminés. Sa politique avec les déchets est de les disperser dans tout le japon, de les incinérer si possible.

Lire aussi l’article:
Pour que l’Afrique accepte des centrales nucléaires, les gens doivent prendre le risque et rester à Fukushima. [Cliquer ici]


D’un autre auteur: Yoichi Shimatsu, auteur scientifique basé à Hong-Kong, et ancien rédacteur en chef du « Japan Times Weekly ».

version française sur Fukushima-informations
original en anglais
Extraits de l’ article :
Contredisant l’assertion du gouvernement japonais prétendant que pas une seule personne n’est morte des radiations Fukushima, les chiffres de mortalité nationale qui viennent d’être publiés dans la Presse par le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales présentent des données indéniables confirmant un taux de mortalité record depuis la catastrophe du 11 Mars 2011.

Un examen attentif et indépendant des données sur la mortalité au cours des années 2011 et 2012 suggère que la contamination radioactive des ressources alimentaire et de l’environnement du pays a déclenché ou contribué à au moins 6.000 morts et plus probablement des milliers d’autres.

Le Ministère de la Santé cite les principales causes de décès comme le cancer, les maladies cardiaques, la pneumonie et les troubles cérébro-vasculaires (hémorragies et caillots dans le cerveau). Ces causes apparentes, dans nombre de cas, pourraient bien avoir été seulement le coup fatal porté à un patient dont la santé a été sérieusement compromise par l’exposition aux radiations. Les isotopes nucléaires, en particulier lorsqu’ils sont ingérés par l’alimentation ou inhalés par les poumons, peuvent être un facteur de cause primaire de la détérioration du système immunitaire, des nerfs et des muscles, rendant le patient beaucoup plus vulnérable à la défaillance d’un organe ou à l’attaque par des agents pathogènes.

Le Japon a également connu une baisse record du taux de natalité national, avec seulement 1.033.000 nouveau-nés, soit une chute de 18.000 depuis l’année précédente. L’importante diminution du nombre de naissances indique la réticence des jeunes couples à devenir parents et à élever des enfants dans un pays inondé de radiations, qui affecte déjà la santé maternelle au cours de la période prénatale.
La combinaison d’une augmentation des décès et d’un taux de natalité en baisse a pour résultat que la population du Japon s’est réduite de 212.000 individus au cours des 12 derniers mois – un bas record historique.

Le nombre record de décès en 2012 est resté inexpliqué par le Ministère de la Santé, qui ne cherche pas à enquêter sur la cause sous-jacente réelle.

Sommes-nous ici en train de faire un jugement hâtif en liant le taux de mortalité record aux effets des radiations dues aux fusions de Fukushima ?  Absolument pas – la dure réalité des données indiquent exactement le facteur manquant que sont les radiations.

La disparité de 6.000 morts de plus que prévu indique une cause cachée pour ces décès inattendus.  De nouveau, sans aucune pandémie majeure ni de catastrophe au cours des 12 derniers mois, le seul facteur externe qui puisse expliquer cette flambée des décès est l’exposition aux radiations.

Comment les radiations ont-elles tué ces milliers de japonais ?
De mes discussions passées avec des cardiologues japonais, environ 7.000 personnes au Japon meurent de maladie cardiaque chaque année, soit d’une insuffisance cardiaque, soit d’un infarctus.  En raison de leur poids moyen corporel, qui est plus léger par rapport à d’autres ethnies, les Japonais âgés ont tendance à avoir un cœur de taille beaucoup plus petite, les rendant plus vulnérables aux facteurs externes.  Le césium, lorsqu’il a été ingéré et qu’il a circulé dans le sang, a tendance à s’accumuler dans la chair, en particulier dans les muscles involontaires du cœur.  L’irradiation interne à courte distance, conséquence de cette contamination, affecte le rythme cardiaque, causant une crise fatale.

On peut s’attendre à ce que la mortalité infantile, qui n’a pas encore montré de forte hausse dans les résultats de 2011-12, augmente significativement à partir de 2015, compte tenu de la période « de gestation » de la leucémie, des maladies cardiaques et des cancers du poumon ou de l’intestin.  Une crise majeure en pédiatrie a cependant déjà commencé, avec de nombreux rapports de nodules au larynx que présentent les enfants de Fukushima.
La menace pour la santé des enfant partout dans la nation est ancrée dans le manquement criminel du Ministère de l’Éducation Nationale quant à assurer une alimentation non-contaminée dans les programmes des repas.  La fourniture de bœuf radioactif dans les cantines scolaires va bien au-delà de la simple négligence et l’on peut pointer du doigt la corruption parmi les motifs d’accusation d’homicide – ce qui est possible dans tout pays fondamentalement démocratique, mais ce que le Japon n’est pas.

Yoichi Shimatsu, auteur scientifique basé à Hong-Kong, et ancien rédacteur en chef du « Japan Times Weekly ».
traduction interprétation Katia Wery


Pathologies non cancéreuses au BélarusPS
L’expérience des médecins de Tchernobyl vient renforcer cette suspiction que la radio activité dispersée par les 4 catastrophes de Fukushima est en cause.
Devant un cas isolé, il n’est pas possible d’impliquer la radioactivité avec certitude. Mais quand on constate une augmentation de la mortalité dans une population, sans autre cause décelable, il faut bien admettre que la radioactivité en est la cause probable.

Voici les conclusions de l’exposé du Pr Youri Bandajevski au sujet de la population de la république du Bélarus:
1. Vingt-trois ans après l’accident de la centrale nucléaire de
Tchernobyl, les habitants de la République du Belarus, qui ont vécu
dans des territoires contaminés par les éléments radioactifs et qui
ont consommé ces radio nucléides sur une longue période sont
exposés à un risque accru de maladies cardio-vasculaires et de
tumeurs malignes.
2. L’augmentation constante de ces pathologies durant les 23 années
après l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl conduit à une
situation proche de la catastrophe démographique où le taux de
mortalité atteint le double du taux de natalité.

Voir l’exposé complet du Pr Bandajevski, bien illustré

On peut aussi lire:
« situation démographique et santé des populations au Belarus… »

Source: vivre-apres-fukushima.fr

Benji

6 Commentaires

  1. mais non ils ne ce passe rien …

  2. Boycottez tous les produits alimentaires Japonais,
    tous les restaurants Japonais
    Les mafias asiatiques nous ventilent leurs saloperies
    Le marché est très lucratif
    L’étiquetage mentionne parfois un pays voisin du Japon
    Conserves et surgelés etc..

  3. Il faut lire l’exposé de Youri Bandajevsky. Ce scientifique a été emprisonné puis relégué pour “délits de corruption”, traité comme un pestiféré. Une pensée également pour V. Nesterenko, physicien-liquidateur exemplaire qui jusqu’à sa mort et malgré les tentatives d’assassinat et la maladie a fait connaître l’horreur de Tchernobyl et a courageusement aidé ses concitoyens irradiés de Biélorussie grâce à son institut indépendant de radioprotection.
    Lire aussi ” Tchernobyl : conséquences de la catastrophe pour l’homme et la nature V.B. Nesterenko, A.V. Nesterenko, A.V. Yablokov (2007) “.

    On ne peut pas oublier Tchernobyl !
    On ne peut pas croire le gouvernement japonais !
    Ayant un coeur, on ne peut que se concentrer sur les solutions à ces vastes souffrances.

  4. Tout comme les 14000 déces aux USA liés à Fukushima …

    http://www.naturavox.fr/energies/article/nous-n-en-avons-pas-fini-avec

    Circulez, il n’y a rien à voir.

  5. Ne vous faites aucune illusion,la médecine préfère un témoin mort qu’un malade qui dérange.

    En cas d’accident nucléaire, à n’importe quelle échelle, la communauté scientifique n’aidera pas les gens à se soigner ou à diagnostiquer les lésions créés par l’atome. Les faibles doses sont sistématiquement niées dans leur conséquences.

  6. dites j’ai été en vacances a fuku et j’ai la peau qui se decolle dois je m’inquieter mon docteur m’a dit de pas m’en faire c’etait juste un rhume.

    je sens un jour ou l’autre des infos dans le style

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