La centrale nucléaire de Cattenom à failli nous péter à la figure incident classé niveau 0

Défaut de serrage sur des vis des grappes de commande sur l’unité de production n° 211/01/2013

Depuis le 29 septembre 2012, l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Cattenom est en arrêt programmé pour recharger une partie de son combustible et procéder à des opérations de maintenance.

Le 11 novembre, lors des opérations de redémarrage du réacteur, une grappe de commande* qui permet de contrôler la puissance du réacteur, est restée bloquée.

Le redémarrage de l’unité de production n°2 a donc été interrompu et des contrôles ont été réalisés pour découvrir l’origine du défaut.

La chute d‘une vis située sur la tige de commande de la grappe dans le mécanisme de commande explique le mauvais fonctionnement de la grappe.

Cette anomalie a fait l’objet d’une déclaration, le 13 novembre 2012, à l’Autorité de sûreté nucléaire, d’un événement significatif sûreté au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.

Les 64 autres grappes ont été expertisées.

Toutes les vis sont présentes, néanmoins des anomalies de serrage ont été constatées sur des vis. Toutes les tiges présentant des anomalies ont été remplacées.

Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.

Cependant,le constat de plusieurs anomalies de serrage sur les tiges de commande des grappes a amené la direction de la centrale nucléaire de Cattenom à proposer, le 10 janvier 2013,son reclassement au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.

* 65 grappes de commande, insérées plus ou moins profondément dans le cœur du réacteur, permettentde contrôler la réaction en chaîne et ainsi régler la puissance fournie. Les tiges de commande des grappes, permettent de  positionner les grappes dans le coeur duréacteur.

 

ndlr : C’est pas grave c’est juste les barres de commande qui contrôlent la puissance du réacteur on vous dit . Demain si vous tombez en panne de freins sur votre voiture, dite bien au contrôleur technique que c’est pas grave et que ca vous empêche pas de rouler !

Source: Scoop.it

Benji

21 Commentaires

  1. Quand ça péte c’est pas grave alors quand ça ne péte pas…

  2. Si ca pète…
    C’est les frontaliers, Allemands et luxembourgeois qui vont être heureux.

    Quoique !!!
    Les nuages radioactifs ne passent pas les frontières, il me semble???

  3. Il ne faut pas mettre des titres effrayants comme vous le faites, sans savoir réellement si ce que vous avancez est vrai. Ne cédez pas au fond de commerce des médias ou autres communautés qui instillent la peur dans la population pour vendre des journaux ou pour attirer dans leur camps. Les moutons enragés méritent mieux.

    En ce qui concerne cet incident au niveau 0, ne croyez pas que l’autorité de sureté qui a la responsabilité de la santé publique entre ses mains s’amuse à minimiser le moindre incident, la preuve, elle a reclassé l’incident au niveau 1;

    En ce qui concerne l’incident proprement dit, il faut savoir que si les grappes sont désaccouplées par l’absence d’une vis ou un défaut de serrage, elle tombent par gravité au fond du coeur, mettant naturellement le réacteur en position de sécurité. Donc je ne comprends pas comment ça pourrait nous péter à la gueule, comme vous dites.

    Bien entendu qu’un tel défaut à répétition nécessite une analyse sur les causes afin de mettre en place des mesures au niveau de l’ensemble des réacteurs pour éviter que ça se renouvelle. C’est l’objet de la prise en compte de l’incident significatif au niveau 1.

    Sachez d’autre part, que la pose des vis et leur serrage ne se fait pas simplement avec un tournevis. En général, les grappes sont irradiées et la maintenance se fait à distance sous eau avec de l’outillage télécommandé.

    Pour terminer, sachez que lorsque le réacteur a été rechargé, avant de le démarrer, chaque grappe est testée sur son efficacité par un retrait complet et son incidence sur la réactivité. Puis on procède à un test de chute (ce qui se passe en cas d’arrêt d’urgence) en mesurant le temps de chute; le moindre écart est analysé et les mesures sont prises immédiatement. C’est bien cet essai préliminaire qui a permis de découvrir l’anomalie.
    Comme dirait l’autre, c’est fait pour…

    • “ne croyez pas que l’autorité de sureté qui a la responsabilité de la santé publique entre ses mains s’amuse à minimiser le moindre incident”
      Bien sûr que si!!!
      Elle est bonne celle-là!
      Qu’a t-on pour Tchernobyl, Fukushima et les 117 incidents nucléaires français de l’an dernier dont personne n’a jamais parlé???

      “Sachez d’autre part, que la pose des vis et leur serrage ne se fait pas simplement avec un tournevis. En général, les grappes sont irradiées et la maintenance se fait à distance sous eau avec de l’outillage télécommandé. ”

      Ca, ce n’est pas notre problème, on n’a pas demandé à ce qu’on nous construise des bombes nucléaires dans tout le pays, alors qu’ils se démerdent!

      • L’autorité de sûreté française ASN est chargée par les ministère de la santé et celui de l’industrie, de garantir que toutes les règles, décrets et lois soient appliquées concrètement sur chaque installation contenant des matières radioactives.
        Le principe étant de garantir, qu’en toute circonstance, les particules radioactives restent confinées á l’endroit prévu à cet effet. Ceci a pour vocation de préserver la santé publique des effets indésirables de l’exploitation de l’atome à des fins industrielles, scientifiques et médicales.

        En vertu de ce principe, tout écart relatif à la règlementation doit être immédiatement signalé à l’autorité de sûreté sous peine d’essuyer de lourdes sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture d’une exploitation.

        Des inspections de l’ASN sur les sites nucléaires permettent à l’autorité de vérifier la bonne application de la règlementation.

        Vous pouvez vérifier tout ce que je vous dis en vous rendant sur le site de l’ASN rubriques incidents significatifs et rapports des inspections.

        En ce qui concerne Tchernobyl et Fukushima, il n’appartient pas à l’autorité de sûreté française d’aller s’ingérer dans leur politique de santé publique.
        Néanmoinś l’impact d’un accident nucléaire d’un pays à des répercutions sur les pays environnant, voire sur toute notre planète. C’est pour cela qu’il existe des organisations internationales telles que l’AIEA regroupant les exploitants nucléaires du monde entier. Cette organisation à pour vocation d’harmoniser les règles et de les placer à un niveau d’exigence toujours plus contraignant.

        L’accident de Tree Mail Islande , une centrale Westinghouse PWR du même type que les centrales françaises a eu pour conséquence la fusion du cœur du réacteur.
        Cet accident n’a pas généré de nuisance sur la population, le confinement par la troisième barrière ayant fait son office.
        Le système de prévention français consiste à intégrer le retour d’expérience dans le mode d’exploitation des installations. Ainsi, des modifications post TMI ont été réalisées sur tous les réacteurs français, sur les procédures d’exploitation et sur la formation des opérateurs. Ceci ayant été validé et vérifié par l’ASN.

        Il en est de même pour les modifications post Tchernobyl, qui portaient notamment sur l’amélioration des plans d’évacuation en cas de rupture du confinement d’une centrale en cas d’accident. Il faut noter que la conception des réacteurs russes n’a rien à voir avec celle des réacteurs français.

        En ce qui concerne les actions post Fukushima, une réévaluation complète des bases sur lesquelles repose la sûreté de nos installation a été demandée par l’ASN. Chaque site à procédé à la réévaluation en prenant en compte un éventail d’aléas environnementaux improbables dans les études de conception initiales. Ces réévaluations sont réalisées et sont consultables sur le site de l’ASN.
        Il en découle une étude inédite menant à un train de modifications d’ampleur. Ces modifications seront réalisées au plus tôt et nécessiteront un budget considérable.
        À l’issue de ces modifications, la robustesse de la sûreté sera considérablement renforcée.

        Pour conclure, je voudrais vous dire que je ne suis ni pro ni anti nucléaire. Je profite simplement de mes connaissances en la matière pour pencher la balance vers la confiance en notre organisation française qui mobilise un niveau d’ingénierie basé sur un système critique. Ce système ne tolère pas de failles ou de niches de complaisance, de négligence ou de dissimulation. Ce système est basé sur la rigueur, sur la conscience des risques et sur la connaissance des facteurs humains.

        • Désolée, je ne crois pas en leur honnêteté…

          “En ce qui concerne Tchernobyl et Fukushima, il n’appartient pas à l’autorité de sûreté française d’aller s’ingérer dans leur politique de santé publique”

          Oui, bien sûr, c’est comme le nuage de Tchernobyl qui s’est arrêté aux frontières…on voit bien que le gouvernement s’attache à informer le peuple et pour les accidents français, il n’y a pas de raison que l’info soit plus limpide.

    • Mais merci pour la mise au point…
      On tire souvent des conclusions hâtives et alarmantes!!

  4. Faut quand même être un sacré blaireau pour faire un pareil travail de sagouin avec quelque chose d’aussi important … 🙁

  5. 72 CENTRALES EN FRANCE
    ON ARME D’UN COTÉ ON TUE DE L’AUTRE
    LES TERRORISTES
    SI UN AIEKAIEDA REVIENS EVEC SES MISSILES
    ET TIRE SUR UNE SEULE CENTRALE
    CEST MEME PAS LA PEINE DE SE BARRER
    ==PLUS DE FRANCE ET
    REACTION EN CHAINE
    LA CA SERA PAS DE LA CATASTROPHE (HUMANITAIRE STYLE USA/KATAR HAHAH) —-IMAGINAIRE

  6. La grappe de commande du réacteur de l’unité 3 était restée COINCÉE lors des opérations de redémarrage EN RAISON DE LA CHUTE D’UNE VIS ! ! ! !—–> INCIDENT CLASSÉ 1 (source le Républicain Lorrain du 12/01/2013

    La catastrophe nucléaire FRANCAISE est malheureusement pour aujourd’hui . . . Dire que ces “centrales”, c’est juste pour faire BOUILLIR de l’eau …

  7. J’aime bien le blog des moutons enragés mais je me pose quelques questions importantes.

    J’ai longuement répondu sur l’article concernant la centrale nucléaire de Cattenom. Il me semble que certaines sources d’information sont douteuses et ne font pas l’objet d’une vérification par des personnes compétentes. Ceci laisse libre cours à la diffusion sans limites d’opinions non fondées. Vu les âneries qui sont diffusées sur un sujet que je connais bien, je m’interroge sur toutes les fausses informations qu’il m’arrive de gober, n’ayant pas de raison de ne pas les croire.
    Ce serait peut être bien de créer sur chaque article, une rubrique : réponse du spécialiste ouverte à des adhérents reconnus sur la fiche d’inscription.
    Laisser une deuxième rubrique : réponses libres ouverte à chacun qui veut exprimer une opinion.
    Je pense qu’ainsi, le niveau de l’information permettrait une certaine crédibilité, répondant à la raison d’être du blog. Les lecteurs pourront être mieux éclairés et ouvrir leur conscience sur des objectifs de lutte plus ciblés.

    • Oui mais vos arguments sont balayés par les autorités de sureté belges. Chez nous on nous dit qu’avec le double confinement que vous n’avez pas, nous ne risquons rien contrairement aux réacteurs français.
      Lisez aussi les avis très critiques de la CRIIRAD à l’encontre de l’ASN. Je ne pense pas que la CRIIRAD soit composée de rigolos.
      La vérité c’est que les centrales sont pleines de failles et que ça va jusqu’au jour où. Simple exemple, les centrales ne sont pas capable de résister à l’attaque terroriste bien entrainée d’un groupe armé et sachant où agir. On ne sait pas si elles pourront résister à un black out solaire puisque beaucoup sont démunies de turbopompes.
      Même si le secteur primaire est conçu pour résister à des séismes, qu’en est-il réellement des équipements extérieurs. On l’a vu à Fukushima, c’est la perte des éléments extérieurs qui a conduit à la rupture du primaire. Le coeur ayant pourtant rempli son rôle de résistance.
      On nous dit maintenant en Belgique que les fissures constatées sur les cuves ne posent aucun problème. Qu’en est-il du temps de réaction qui en découle en cas de problème? Pourront-elles garantir la même marge de résistance dans le temps en cas de perte de maitrise? Pourquoi la France qui possède certaines cuves identiques n’a pas jugé bon de procéder à des réelles évaluations?
      A Thiange 2, la piscine perd depuis 6 ans mais c’est normal, ils contrôlent la fuite.
      A propos des piscines, elles ne garantissent pas la même sécurité que les réacteurs. Pourtant elles sont tout aussi dangereuses et la criticité peut être atteinte en cas de destruction. Pourquoi laisse-t-on toujours le problème de la sécurité des piscines en dehors du débat.
      Et toujours dans le nucléaire (hors exploitation) que peut subir l’usine de traitement de la Hague? Elle n’est pas conçue selon les mêmes règles de résistance. Un simple avion craché dessus suffira pour les éventrer.

      Nous avons le Thorium moins dangereux et maitrisable industriellement rapidement. Nous avons la géothermie (prouvé ici en Belgique pour alimenter tout le pays). Alors pourquoi vivre encore avec ce risque inutile. Les solutions sont pourtant là.

  8. Je me permet de faire une petite remarque qui pourrait être utile pour la conception de ce blog.

    Je pense que l’ordre dans lequel s’affiche les commentaires n’est pas bon.
    Il faudrait que le dernier commentaire s’affiche en premier car il est sensé être enrichi par les précédents.

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