Les prostituées avaient un code barre tatoué sur le poignet!

Que voulez-vous, la prostitution, considéré comme étant le plus vieux métier du monde (après celui de mère bien sur), fait toujours des ravages, les trafics sexuels n’ont jamais pris autant d’ampleur. 

Hasard du calendrier, la Fondation Scelles a présenté hier son rapport annuel baptisé « Exploitation sexuelle : prostitution et crime organisé », qui fait le point sur ce sujet dans 54 pays à travers le monde. Premier constat : la situation se serait « aggravée », avec « une mainmise du crime organisé particulièrement frappante », note Yves Charpenel, président de la fondation et avocatgénéral à la Cour de cassation.

D’après le rapport, les prostituées « achetées parfois seulement quelques euros » sont recrutées « dans des pays pauvres et/ou en proie à des conflits armés et importées sur les marchés les plus porteurs en termes de marges réalisées ».

Des prostituées tatouées d’un code-barre sur le poignet

La France fait évidemment partie de ces « marchés ». En 2011, une quarantaine de réseaux structurés ont ainsi été démantelés, dont une dizaine issus du proxénétisme nigérian. Les prostituées en provenance du Nigeria représentant la deuxième nationalité mise en cause après la Roumanie.

La Fondation Scelles donne aussi des chiffres ahurissants sur le chiffre d’affaires de « l’industrie du sexe », qui générerait 1,5 Md€ en Grèce et jusqu’à 18 Md€ en Espagne. C’est d’ailleurs dans ce pays que vient de tomber la semaine dernière un gigantesque réseau qui y envoyait 20 filles par semaine depuis 2005, en provenance de Russie. Le proxénète en chef qui se faisait appeler « l’homme invisible » ou « Albert Einstein » a pu être interpellé grâce à la collaboration des polices espagnoles et russes. Les filles se prostituaient partout en Espagne, jusqu’aux Baléares et aux Canaries. Cette affaire confirme le sentiment d’Yves Charpenel, qui estime que « l’immense majorité reste l’exploitation des femmes par des réseaux », que « le renforcement des criminalités et les effets de la crise économique » font craindre une « aggravation de la situation » et que de plus en plus de femmes sont « traitées comme des marchandises », à l’image de ces prostituées d’un autre réseau espagnol que leurs souteneurs avaient tatouées d’un code-barres sur le poignet.

Source: Le Parisien

Benji

5 Commentaires

  1. S’il n’y avait pas de demande, il n’y aurait pas d’offre… ça se résume à ça….

    • Les coupables ne sont donc pas ceux que l’on croit…

      • Pour supprimer la demande il faudrait castrer tout les garçons avant la puberté, ça me tente pas. Puis il y a des putes qui ont choisis de faire ça, sans être complètement folles ou dépressives. Les vrais coupables c’est bien les proxénètes très riches, les gros clients qui font appel à eux pour aider au business, et les gouvernants, qui aime bien qu’on leur offre une petite de temps en temps. Donc on retombe toujours sur les mêmes, La grande maffia du pouvoir.

        D’après ma mère la vraie pute c’est la femme mariée qui n’est plus amoureuse mais qui reste avec son jules parce que c’est plus pratique.

  2. le code barre c’est un peu moyenageux.
    Bientot le RFID pour tous.
    l’Homme n’est pas une marchandise comme les autres

  3. Non, les choses ne se résument pas ainsi. Quand on parle organisation ou réseaux de prostitution, on est plus dans l’exploitation de ce besoin. De plus, l’offre (comme vous dites) est tellement diversifiée (viol, sadisme, pédocriminalité, zoophilie, snuff movie, etc) qu’on est sûrement pas en train de répondre à un besoin normal, on est plutôt en train de s’enfoncer dans un cercle infernal, ou les victimes, comme d’habitude sont les femmes et les enfants.

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