Les criquets pèlerins aux portes de la Tunisie

Migratory locust© Inconnu

Le 20 octobre dernier l’agence de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), basée à Rome, avait mis en garde les pays du Maghreb contre l’arrivée probable dans les prochaines semaines d’essaims de criquets pèlerins du Sahel.

Ces essaims regroupant des dizaines de millions de criquets peuvent parcourir 150 km par jour et consommer la même quantité de nourriture en un jour que 35 000 personnes réunies, ravageant cultures et pâturages.

Depuis, les pays voisins de la Tunisie semblent avoir pris la mesure de la menace qui plane sur toute la région.

Ainsi en Algérie, c’est le branle-bas de combat, au niveau de l’Institut national de protection des végétaux (Inpv), depuis l’apparition d’essaims de criquets pèlerins dans l’extrême sud du pays. L’alerte est à son apogée suite à l’observation par les équipes de l’Inpv, opérant sur le terrain, d’une présence d’un grand nombre de criquets pèlerins, dispersés sur de grandes étendues des régions de Reggane et de Timiaouine (Wilaya d’Adrar), Bordj El Houas (Wilaya d’Illizi) et Tamanrasset. Mais ces bestioles pourraient se déplacer vers des zones encore vertes en cas de dessèchement de la végétation donc les zones plus au Nord. A cet effet et pour parer à toute éventualité dans se sens « des traitements préventifs seront engagés au moment opportun contre les premières concentrations de criquets » prévient, toutefois, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Concernant le Maroc, qui afin de faire face à la menace acridienne, s’est doté d’un programme de prévention et de lutte en cas d’invasion. La prévention s’effectue par des prospections effectuées régulièrement dans les zones à risque, notamment dans le sud du pays. Ces prospections se font par voie terrestre, spatiale (télédétection) et aérienne. Une fois l’ensemble de ces données récoltées, elles sont transmises en temps réel, aux autorités et aux populations concernées.

La situation reste, quand même, assez floue, car le Tchad et la Mauritanie ont déjà procédé, respectivement, à des traitements de plus de 2 300 hectares et 2 130 ha. Alors que la situation est moins claire dans le nord du Mali en raison de l’insécurité qui y prévaut.

Par ailleurs, et depuis deux jours, les médias libyens rapportent, photos à l’appui, l’arrivée des essaims de criquets aux faubourgs de la ville de Ghadames, qui est pratiquement sur la frontière avec l’extrême sud tunisien.

Alors, nos départements concernés par la lutte antiacridienne sont-ils sur le pied de guerre ? Ont-ils, seulement, les moyens nécessaires à cette lutte ? D’autant plus, que le ministère de l’agriculture ne pourra éventuellement pas compter sur la totale collaboration de l’armée, qui a, ces temps-ci, comme on dirait, d’autres « chats à fouetter ».

Via sott.net

Benji

6 Commentaires

  1. en même temps rien de choquant ils on le droit de manger tout comme nous .

    je cite : des dizaines de millions de criquets peuvent parcourir 150 km par jour et consommer la même quantité de nourriture en un jour que 35 000 personnes réunies.

    des dizaines de millions pour une quantité équivalente à 35 000 hommes , soit bien moins que les hommes car des millions d’homme c’est des millions de tonnes de bouffe alors qui est le plus prédateur ? réponse L’HOMME et non ce pauvre criquets tout mignon .

    • Tu es conscient de ce que tu es entrain de dire au moins ?…

      Tu serais prêt à laisser des criquets bouffer tout la nourriture des hommes juste parce qu’un criquet mange moins qu’un humain…

    • Sont mignon, mais j’aimerais pas qu’ils viennent transforemr mon jardin en désertquand je cultive l’été 😀

      Un nuage de protétines qui vient nous bouffer nos légumes, c’est cocasse xD

  2. MONSENTO au secours.

  3. Salut,
    Dans certaines régions, grillés ou frits, c’est un apport de protéines bien utilisé par le corps.
    Pour les attraper, choisir un lieu en hauteur (une colline par ex.) dresser entre 2 poteaux 1 filet de pêcheur (perpendiculaire à la trajectoire de l’essaim). La récolte est aussi bonne qu’avec les piafs, sauf que pour ceci, il faut choisir un cours d’eau en positionnant le filet parallèle au cours d’eau, attendre que les piafs aillent boire après les avoir invité (capture à la fronde d’un appât, vif ou mort, attaché à un bout de bois, près de l’eau), il va attirer les piafs (ont une très bonne vue) qui passent et viennent à leur tour se désaltérer. Quand la quantité de piafs à bouffer, qui boivent, et suffisante, on fait tomber les poteaux avec le filet sur le tas de piafs.
    Avec habilité, le diner pourra être servi. Mais il y a du déchet(plumes, pattes et os)….et peu de viande !
    Mais quand l’estomac crie famine, ça fait l’affaire.

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