Cumul : les sénateurs feront de la résistance

Quelle bande de pourris quand même! L’austérité, oui, mais pas pour tout le monde!!!

Le rapport Jospin recommande «que les parlementaires (députés et sénateurs) n'exercent aucun mandat exécutif local à compter des prochaines élections locales».
Le rapport Jospin recommande «que les parlementaires (députés et sénateurs) n’exercent aucun mandat exécutif local à compter des prochaines élections locales». Crédits photo : xavier de torres/xavier de torres/MAXPPP

Pour les radicaux de gauche, et beaucoup de socialistes, il n’est pas question de mettre fin au cumul.

Les sénateurs radicaux de gauche sont décidés à partir en guerre contre le gouvernement sur le non-cumul des mandats. Et ils auront gain de cause, puisque la majorité de gauche au Sénat ne tient qu’à six voix.

Très en pointe dans ce combat, Jacques Mézard, le président du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) de la Haute Assemblée, fort de 18 membres, se dit prêt à aller «jusqu’au bout» pour empêcher le vote d’une loi interdisant le cumul d’un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale, comme le préconise la commission Jospin. Tout en sachant que l’Assemblée nationale aurait le dernier mot dans cette hypothèse.

«Un faux nez»

«Nous sommes totalement hostiles à ce que propose Lionel Jospin, qui n’a fait qu’exécuter les directives de la lettre de mission qu’il a reçue. Cette commission est un faux nez» dénonce Jacques Mézard, sénateur du Cantal, rappelant que Lionel Jospin «n’a jamais porté la Haute Assemblée dans son cœur» puisqu’il l’avait qualifiée d’«anomalie parmi les démocraties» en 1998.

Jacques Mézard appelle donc le président du Sénat, Jean-Pierre Bel (PS) à «faire respecter la place constitutionnelle du Sénat», sans nourrir trop d’illusions puisque le sénateur de l’Ariège est décidé à faire respecter cet engagement du non-cumul, que les militants socialistes ont approuvé massivement. «C’est normal, rétorque le président du groupe RDSE. Car il s’agit d’une démarche populiste pour satisfaire les cadres militants, qui veulent accéder directement aux fonctions parlementaires sans passer par la case départ!» Il ironise sur les nombreux nouveaux députés socialistes, surnommés «3615 je sais tout» et souligne que le Sénat, «chambre de réflexion, a toujours su se méfier des apparatchiks».

Dans cette bataille parlementaire que l’exécutif sait perdue d’avance au Sénat, Jacques Mézard peut compter sur le soutien du sénateur maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, président du groupe UMP du Sénat, et sur l’appui du sénateur maire de Dijon, François Rebsamen, qui dirige le groupe socialiste de la Haute Assemblée, dont de nombreux membres plaident pour un cumul limité à deux mandats (parlementaire et exécutif local).

Le sénateur maire de Lyon, Gérard Collomb (PS), a même prévenu vendredi matin sur RMC que «si, demain, au Sénat, il n’y a plus de maires, de présidents de conseils généraux et de présidents de conseils régionaux, alors il vaut mieux supprimer le Sénat!»

Source et article complet: Le Figaro

Benji

3 Commentaires

  1. vous avez vus comment ils rigolent ?

  2. Comme chez Ryan Air

    supprimez les fauteuil
    Demandez à De Gaulle si on faisait de la résistance …dans un fauteuil
    Et ils ont des têtes à siéger dans une porcherie
    Quant-à ce qui les motive!!!ils devraient siéger dans une fosse septique

  3. Comme Sarko,ils ont bafoué
    LE VOTE DU PEUPLE SOUVERAIN
    CELUI DE NOTRE REFERENDUM
    Selon Marie-France Garaud (revoyez son intervention,ici il y a qqes jours)il s’agit de “HAUTE TRAHISON”
    et ils le savent bien
    mais ils nous prennent pour des demeurés

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