La commission européenne se prépare à la faillite des banques

C’est un journal qui est peu médiatisé mais qui a pourtant de bons articles, “Shéhérazade le journal de la nuit” vous propose aujourd’hui cet article que je m’empresse de relayer, merci à lui:

Elle a présenté le 6 juin une proposition de directive « établissant un cadre pour le redressement et la résolution des défaillances d’établissements de crédit et d’entreprises d’investissement ». Cela fait plus d’un an que la commission travaillait sur ce document et il est révélateur qu’il soit publié au moment même où les banques espagnoles sont en pleine tourmente. Le besoin de recapitalisation de ces banques est estimé entre 50 et 200 milliards d’euros et le sauvetage de la seule Bankia nécessiterait 23,5 milliards d’euros, soit près de 18 fois plus que l’estimation faite fin 2011 par l’Autorité bancaire européenne.

Cette directive qui prétend avoir vocation de protéger le contribuable en cas de faillite bancaire est instructive en ce sens qu’elle reconnaît des réalités qui ont été niées jusqu’à ce jour. Elle admet notamment que « l’intervention des pouvoirs publics a coûté très cher au contribuable et a même compromis la viabilité des finances publiques dans certains états membres dont la France. » Pour mémoire, 4 500 milliards d’euros d’aides d’État ont été accordés aux établissements financiers entre octobre 2008 et octobre 2011. La Commission fait également un constat d’échec des politiques d’aide aux banques en relevant que « les plans d’urgence élaborés pour lutter contre les crises financières ont été insuffisants ». En clair, les 4 500 milliards d’aide ont été accordés aux banques en pure perte pour les contribuables !!!

sans prendre les mesures nécessaires pour l’empêcher…

Pour faire face à une crise bancaire systémique et à un risque de contagion à l’ensemble de l’Europe, la commission préconise des transferts d’actifs entre entités, la cession obligatoire de certaines activités, le remplacement des dirigeants par un administrateur spécial, la suspension du paiement des dividendes, le renflouement interne ou « bail-in », la mise en place de fonds de résolution et de systèmes de garantie de dépôts financés par le secteur bancaire. Mais le « bail-in » n’entrerait en vigueur qu’en … 2018. Quant aux fonds de résolution, le quotidien Les Échos du 6 juin pointe les limites de ce dispositif en soulignant qu’il n’est « pas question encore de mutualiser les ressources : les fonds imaginés par Bruxelles sont seulement des fonds nationaux ». Ce même journal relève également qu’il n’existe toujours pas en Europe d’harmonisation des systèmes de garantie des dépôts. Ce n’est pas avec des mesures nettement insuffisantes, et dont l’entrée en vigueur est repoussée dans le temps (2014 ou 2018) « pour ne pas effrayer les marchés », que l’on sauvera un système bancaire au bord de la faillite.

Les Banques Populaires et Caisses d’épargne directement en cause…

Malgré les discours rassurants des patrons, la crise bancaire menace également les Caisses d’épargne le Groupe BPCE. Pour preuve, l’action NATIXIS a perdu 90 % de sa valeur d’origine et des PSE (Plans de Sauvegarde de l’Emploi) ont supprimé des centaines d’emplois dans nos entreprises ces dernières années. Actuellement, les Sociétés Locales d’Épargne sont appelées à se prononcer sur une modification de leurs statuts qui prévoit de conditionner le remboursement des parts sociales à l’autorisation du Conseil d’Administration de la SLE, le Conseil pouvant déléguer ce pouvoir d’autorisation à son Président, à son Vice-président ou au délégué de la Caisse d’épargne. Si cette modification est présentée comme une mise en conformité avec la réglementation européenne relative au ratio « core tier one » elle permet aux dirigeants de refuser le remboursement de leurs parts sociales aux clients sociétaires et éviter ainsi que des ventes massives viennent diminuer significativement les fonds propres des Banques Populaires et Caisses d’épargne. Or, dans le même temps où ces dirigeants se réservent la faculté d’interdire aux petits porteurs de récupérer leur argent, les traders des banques et des fonds spéculatifs restent libres de se livrer au « trading de haute fréquence » qui leur permet d’acheter et de revendre des actions en quelques millionièmes de seconde à l’aide de programmes informatiques.

Contre la crise bancaire, il existe une solution…

Si l’on considère que la monnaie, l’épargne, le crédit et le système dans lequel ils s’inscrivent sont des biens publics, et si l’on sait que la sécurité des encaisses monétaires de la population et la préservation de l’intégrité du système des paiements sont indispensables, alors l’instauration d’un service public bancaire s’impose comme une nécessité.  Il faut arrêter le sauvetage coûteux des banques effectué sans conditions dont le seul effet est d’augmenter la dette publique…

1700 milliards rien que pour la France !!!
5.5 fois les recettes annuel de notre pays !!! Ce chiffre ne vous fait il pas bondir ?

Peut être est il temps que le budget de l’état soit géré avec le même sens des responsabilités
que le fait un père ou une mère, chef de famille avec son budget familial,
avec les contraintes qui, à leurs  justes proportions sont les siennes !

L’expropriation des banques et leur transfert au secteur public sous contrôle citoyen est le seul moyen de protéger l’épargne et d’affecter le crédit à l’économie réelle afin de financer la mise en place d’une politique de plein emploi et d’investissements publics, mais aussi de sauver nos emplois. L’assainissement du secteur bancaire nécessite également la levée du secret bancaire, la mise en place de commissions d’enquête sur les agissements des banques et enfin un audit des dettes détenues par les banques, en particulier celles sur les États, les collectivités et les établissements publics, pour identifier les dettes illégitimes qui n’ont pas à être remboursées.

Et enfin… Traduire les responsable de cette situation
de nos politiques en cause aux dirigeant du FMI devant le tribunal de La Haye…

Les politiques d’austérité, c’est aux banques qu’il faut les imposer, pas aux peuples !
Nous ne paierons pas leur crise !!!

http://www.facebook.com/sheherazade.jdn.31?ref=tn_tnmn


Benji

4 Commentaires

  1. UNE LOI……….. SVP

    Il devient facultatif qu’un salaire soit versé à une banque

    l’obligation est supprimée

    Maintenant pour les parlementaires :je peux le répéter en Français
    Mon fric n’en a rien à foutre du banquier:alors tu te bouges le cul ou tu te casses

  2. Est-ce que ça revient à dire que pour s’en sortir, les gouvernements doivent être toujours plus riches que les banques et les sociétés privées ?
    Ils ne vont pas être d’accord et ça sent le caca nerveux à la suite.
    Tous fous !

  3. La solution

    Y a qu’à tout jeter et créer une banque du Peuple honnête.
    Vous verrez ça marchera.
    Mais non! Impossible de réunir une poignée de citoyens déterminés à créer une telle banque.
    Les investisseurs sont là – Pensez donc cent mille gusses placent chaqu’un cent balles – c’est suffisant pour commencer?
    Ouais!
    Continuez la chienlit – Bande de nazes

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