La faillite de la Grèce coûterait 17.200 milliards d’€ à l’économie mondiale

Remarquez, au point où on en est… Mais bien sur que cela n’arrivera pas! Hollande l’a dit dans ses dernières déclarations: on sort de la crise en 2013, la Grèce sera totalement sauvée, la croissance va reprendre, les emplois repartir à la hausse, les OGM arrêter de pousser, BHL ne plus parler, la télé de nous désinformer… Bref, on va vers le meilleurs des monde!!!


Une étude de deux économistes allemands pour la fondation Bertelsmann sortie hier chiffre les conséquences pour l’économie mondiale d’une faillite de la Grèce et mesure ses effets de contagion.

Selon Thieb Petersen et Michael Böhmer, deux économistes allemands qui ont planché sur la question pour la fondation Bertelsmann et le cabinet de conseil Prognos AG, ce n’est pas tant le défaut en lui-même qui pèserait sur les finances européennes : le coût direct serait de 219 milliards d’euros.

Les conséquences indirectes sur les marchés, en revanche seraient colossales. Car la faillite de la Grèce entraînerait une perte de confiance des marchés à l’égard d’autres pays fragiles, tels que l’Espagne, le Portugal ou encore l’Italie. Et très rapidement, le domino grec entraînerait dans son sillage toute l’économie mondiale.

La crise économique globale qui suivrait réduirait la croissance des 42 principales économies de la planète (environ 90% du PIB mondial) de 17.200 milliards d’euros entre 2013 et 2020.

La contagion grecque passerait tout d’abord par les budgets des Etats européens. En cas de défaut, les prêts qui lui ont été consentis ne seraient plus remboursés. Les prêts aux entreprises grecques prendraient le même chemin d’une décote de 60% de leur valeur nominale. A la fin de la décennie, la faillite de la Grèce aurait coûté à l’Allemagne 64 milliards d’euros en dépréciations de créances et 73 milliards d’euros en croissance.

Si le défaut d’Athènes était suivi par ceux des trois autres pays d’Europe méridionale en difficulté, la note allemande serait de 455 milliards d’euros pour les prêts dépréciés et de 1707 milliards d’euros pour le manque de croissance. Les montants respectifs pour le reste de la zone euro sont aussi impressionnants : 216 milliards d’euros de dépréciations et 239 milliards d’euros de croissance moindre si la Grèce seule fait faillite et 1180 milliards d’euros plus 5383 milliards d’euros dans le cas extrême de banqueroutes en série.

Bien évidemment, la crise profonde et prolongée de l’Europe, la première zone économique mondiale, plongerait le reste du globe dans la dépression. La France serait le pays qui en souffrirait le plus avec un prix à payer de 2900 milliards d’euros. Elle devancerait de peu les Etats-Unis (2800 milliards d’euros), la Chine (1900 milliards d’euros) et l’Allemagne (1700 milliards d’euros). Un scénario catastrophe à éviter absolument, concluent les deux économistes.

Sources : Europe 1 / Les Echos

Via les brinsdherbe

Benji

14 Commentaires

  1. même pas peur!!! avec Hollande aux commandes, y peut rien nous arriver de mal!

  2. 2/3 de la crise de 2008.
    Faut encore attendre, on peut exploser le record…

    Bon maintenant ça va a être moins facile de faire croire que ces faignasses de Grec avait tous 8 Ferrari dans leur garage.

  3. http://www.midwayfilm.com/

    …et la faillite du monde…. elle coûterait combien ?

    ABE

  4. La Fondation Bertelsmann au service d’un marché transatlantique et d’une gouvernance mondiale
    par Pierre Hillard

    http://www.voltairenet.org/article160130.html

    @benji Bref, on va vers le meilleurs des monde!!!

    Ouiii Benji pour une fois on s’entend ^^

  5. C’est tout ? Pour aider un peu j’peux vous faire un chèque, j’ai un compte à la FED, ça n’a pas de prix ^^

  6. Et pourquoi pas 100 000 milliards ! Tout cela montre bien que la crise est voulue et qu’elle sert à provoquer des chocs pour conduire le monde vers une situation qu’il n’accepterait pas naturellement. Bref, une belle équipe de salopards au sommet de la pyramide !

  7. finalement , il y a des fois ou je me demande s’il ne vaut pas mieux vivre dans une grotte , loin des villes , loin des malades qui nous gouvernent , ne serait ce que pour s’habituer à ce qui nous attend , la misère ; nous vivons dans un monde de fous , qui est sans pitié ;

  8. Le futur tube de l’été : tous les jours un peux plus près !

  9. Peu importe le total de la facture puisque la valorisation de l’ensemble (tous confondus) devrait ……. s’effondrer très bientôt!
    C’est pas quand il n’y a plus rien dans les rayons qu’il faut courir.
    Faites installer des barreaux en fer sur vos fenêtres si vous êtes pas au cinquième étage de votre immeuble. Un investissement intéressant et bon pour celui qui les vend. (hi hi)

  10. Ca m’étonnerait que la Grèce rembourse ses emprunts.

    • Je dirais même mieux ça m’étonnerais qu’un gouvernement quel qu’il soit rembourse.
      Lorsque tout les moutons n’auront plus de laine monnayable,
      on assistera à un méchoui planétaire…

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