Allons faire-ailleurs !..

Encore faut il le vouloir. Compte tenu des initiatives qui se développent de plus en plus, il reste à espérer que ce ne soit pas un feu de paille, mais un réel engagement de tous, pour retrouver notre chère liberté!!.

Le monde vacille. Mais le simple constat ne suffit pas.

Nous pouvons l’achever mais c’est prendre le risque de ne pas voir la liberté triompher.

Nous pouvons le délaisser et commencer par nous changer nous-mêmes.

Diffusons ces changements et vivons autrement, la société n’existe plus dès lors qu’elle perd le contrôle de ses acteurs.

Délaisser le « vieux monde » ne signifie ni l’isolement ni l’abandon des combats frontaux mais « faire » et « vivre » les possibles sans les réclamer à ceux dont on aimerait voir tomber les têtes ou à une masse non identifiée, parfait bouc émissaire de l’immobilisme vis-à-vis de notre propre inertie et potentiel usurpateur de notre liberté au profit de nouvelles formes de totalitarismes révolutionnaires ou non.

Les faire-ailleurs proposent de créer des espaces de « fabrication » de possibles, de vies, d’autonomies, de réappropriations, d’inventions, de réinventions, de gratuités, d’échanges, de créations.

Pour faire-ailleurs, il suffit de passer le pont : créer un magasin gratuit, une troupe itinérante, viser l’autosuffisance alimentaire et énergétique, créer ou ouvrir des habitats collectifs viables, ouverts et autonomes…

Faire-ailleurs signifie ‘faire’ pour se défaire des dépendances qui nous sont imposées, créer ses propres systèmes de fonctionnement, créer ses propres limites aux libertés retrouvées par la réinvention de nos vies.

Ne plus dépendre de ce qui nous est imposé ne veut pas dire rejeter l’invention mais se la réapproprier (soi-même et pour les autres), la rendre accessible à tous sans profits ni intérêts économiques, commerciaux ou matériels.

Quiconque partageant cette dynamique peut se dire « faire-ailleurs » car la création d’un réseau ou d’un concept n’a pas à dérober le sens à ceux et celles qui, partout dans le monde, souhaiteraient se le réapproprier.

Ceci étant, ces perspectives d’autonomies collectives ne peuvent en aucun cas s’accorder avec les thèses ou les pensées identitaires, nationalistes, racistes, discriminatoires, obscurantistes, totalitaires, hiérarchisées, capitalistes, dictatoriales, sectaires ou anthropomorphistes.

Ces notions ne pouvant s’avérer compatibles avec la liberté et le faire-ailleurs, elles seront combattues dans le « vieux monde » et dans les nouveaux espaces par tout les moyens que les individus ou collectifs jugeront eux-mêmes utiles ou efficaces.

Il n’existe ni une seule méthode, ni une seule vérité. Le pacifisme (à différencier des actions non violentes), par exemple, doit rester un choix et ceux qui préfèrent adopter d’autres méthodes de luttes doivent être, eux aussi, respectés.

« L’existant établi » joue sur la division, reprise en coeur par les militants qui, croyant avoir trouvé la vérité suprême, souhaitent imposer une méthode sans envisager la complémentarité de chaque fonctionnement.

Il est tout aussi respectable d’encercler une banque pacifiquement que d’opter pour sa destruction. Si les deux volontés acceptent de se tolérer mutuellement sans chercher à convaincre l’autre, alors le « vieux monde » serait déjà enterré.

Il n’y a pas une forme idéale d’espace collectif, à chacun d’expérimenter les possibles. Mais qui dit absence de hiérarchie dit nécessitée d’organisation. Expérimenter l’autonomie ne peut se passer d’accords collectifs pensés sur la manière et le comment.

Si beaucoup de choses peuvent être expérimentées, il doit y avoir localement ou par groupe affinitaire une réelle organisation collective rendant possible le projet qui, aussi jouissif soit-il, est tout sauf une étape sur la route de la facilité.

(…)

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Source : www.faireailleurs.org

Article relayé par : geof

Volti

7 Commentaires

  1. Bien sur, qu’il y une solutions simple.

    on s’en sort comme on y est rentrée:
    (suffit de prendre votre/notre histoire à l’envers.)

    – Arrêter de spéculer.
    – Connaitre la valeur d’une chose.
    – Arrêter de croire à Ben Laden
    – Arrêter de croire à une réussite sociale démocratique.
    – Ne pas avoir de dette.
    – Arrêter de faire du sport.
    – Arrêter d’acheter de la merde.
    – Arrêter de gaspiller.
    – Arrêter les cartes de crédits.
    – Arrêter le superflus.
    – Lire les mode d’emplois
    – Épargner avant d’acheter.
    – Ne pas prendre de leasing.
    – Utiliser les choses jusqu’au bout.
    – Utiliser des emballages réutilisable.
    – Recrée un réseau de connaissance.
    – Échanger les choses que l’on utilise pas.
    – Arrête de prendre une douche tous les jours.
    – Savoir soigner les problèmes de la bobologie.
    – Savoir trouver une voiture à emprunter.
    – Entretenir son matériel.
    – Faire partie d’une collectivité locale.
    – Reprendre le tricot, le jardinage, le bricolage etc…
    – Allez en vacance près de chez soi.
    – Allumer sa TV que pour les infos et les bon films.
    – Utiliser le vélo et ses jambes.
    – Savoir valorisé les restes.
    – Remettre en réflexion ce qui était déterminé.
    – Écoutez et Respectez les anciens.
    – Faire la fêtes pendant les fêtes.
    – Ce lâcher une fois le travail fini.
    – Ne bien s’habiller que pour les grandes occasions.
    – Savoir valorisé ses déchets.
    – Militez pour les priorités fondamentale.
    – Sortir pas plus d’une fois par semaine.
    – faire les corvées avec détermination.
    – Avoir un stock de bouffe et d’argent.
    – Accepter les sacrifices de la collégialité.
    – Manger de la viandes pas souvent.
    – Apprendre à fermer sa gueule.
    – Connaitre le noms des plantes et arbres.
    – Connaitre ses auteurs préférées.
    – Connaitre ses chansons préférées.
    – Arrêter d’avoir du pain frais tout les jours.

    Après je peux pas vous dirent j’étais pas né.

    Mais par exemple si on supprime la salle de bain qui date des années 1960 pour nous et qu’on se relaver aux robinets ou sur la commode. On économiser plus les deux tiers de l’eau et presque la totalité de l’électricité.

    Tu fais une années à ce régime et tu peux partir en vacance…

    Mais rien que d’acheter du bon matériel et de la bonne nourriture de nos jours c’est pas facile.

    Mais faut savoir ce qu’on veux, même si on le fait pas aux moins après on sais qui on est…

    • Allumez sa TV pour les infos et les bons films?? MOUAIS..faut les chercher les bons films et les infos…alors là!! lol..

      Mais tout le reste +100

      • Bon personnellement je vis avec mon époque j’utilise internet.
        Mais il me semble que les programme tv existe encore.

        Quand au choix du journal c’est pas un cadeau, c’est plutôt un supplice, mais il faut ce l’imposé car c’est lui et la météo qui crée le lien sociale.

  2. arrêter de boire de l’eau polluée.

    les films US je regarde plus le noir de service qui commande au blanc et qui meurt à son dévouement.(C’EST DINGUE)
    pour le reste ta liste est trop longue et vive la GUINESS ..

  3. C’est extraordinaire de voir comment la concertation est passée à côté des solutions simples évoquées ci-dessus pour sortir du système !
    La concertation, l’entr’aide, la réinvention du collectif, de l’appartenance communautaire (des communautés reliées entre elles, qui s’invitent, qui échangent, qui s’interpénètrent et qui copulent).
    Même la plupart des plus engagés, des plus enragés, passent à côté de cet essentiel, c’est dire la force du conditionnement qui nous a été infligé !
    http://gorgerouge.over-blog.com

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