Un banquier accusé d’avoir piégé des stars pendant 10 ans

Voilà quelques jours que l’affaire défraie la chronique, les sites, journaux et blog reprenant l’information, sans que la moindre réponse ne soit apportée à la principale question, et malgré mes recherches, rien, que dalle! La question est pourtant simple: “mais pour quelle banque travaillait-il?”. Nous ne le saurons peut-être jamais, reste que c’est ENCORE un banquier qui a arnaqué du monde….

Frédéric L. , un gestionnaire de comptes de 42 ans, s’est inspiré du principe de la chaîne de Ponzi, mis en œuvre avant lui par Bernard Madoff, pour escroquer des célébrités. Certains ont perdu plusieurs millions.

Le célèbre escroc américain Bernard Madoff a encore fait des émules. Un gestionnaire de comptes, Frédéric L., aurait arnaqué pendant dix ans des stars du show-biz pour un montant total de 5 millions d’euros, rapporte mardi Le Parisien . Tout comme son prédécesseur américain, ce Français de 42 ans s’appuyait sur le principe de la chaîne de Ponzi. Un système qui consiste à prêter à certains de ses clients des sommes empruntées aux autres. Une information judiciaire a été ouverte en juin, à la suite de l’enquête menée par la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA). Frédéric L., seul suspect à ce jour, a été mis en examen pour «escroquerie» et «faux».

L’enquête va maintenant chercher à comprendre comment Frédéric L., titulaire d’un deug de lettres et civilisations étrangères, est devenu gestionnaire de comptes. Auditionné le 30 mai, il a expliqué avoir débuté sa carrière en 1992 à la Banque populaire. Il se familiarise avec le monde du cinéma lors d’un passage à BNP Paribas. Suivi par ses clients, il rejoint en 2001 la banque Fideuram Wargny. Il y commet, selon ses déclarations, ses premiers dérapages. À l’insu d’un riche Américain, il multiplie depuis son compte des prêts auprès de nombreuses célébrités. Le succès est rapide. Frédéric L. voit les clients affluer. Et pour élargir sa trésorerie, il crée des sociétés factices, dont des stars se retrouvent gestionnaires, explique Le Parisien.

Isabelle Adjani «débitrice» de Mylène Demongeot

Selon les premiers éléments de l’enquête, toutes les stars qui ont eu affaire à Frédéric L. ignoraient l’escroquerie. Ses victimes se divisent en deux catégories: celles à qui il a pris de l’argent et celles à qui il en a prêté. Dans le premier groupe, on retrouve ses principales victimes: le producteur et réalisateur Alexandre Arcady, l’acteur Olivier Martinez, qui pense avoir perdu 1,2 million d’euros, ou encore la comédienne Mylène Demongeot. Dans une interview au Parisien, cette dernière raconte avoir connu son banquier il y a cinq ans, «un garçon charmant, sympa, dynamique». «J’avais toute confiance en lui», affirme-t-elle, expliquant être «tombée des nues» en apprenant «il y a quelques semaines» son statut d’«escroc». «Ce qu’il a fait est inouï. Grâce à des faux, il a monté des sociétés dans lesquelles je me retrouve actionnaire et qui ont servi, à mon insu, à prêter mon argent à des gens, s’insurge l’actrice de 76 ans, dont le préjudice avoisine 2 millions d’euros. Rendez-vous compte: il paraîtrait même qu’Isabelle Adjani est ma débitrice!»

C’est, entre autre, avec l’argent de Mylène Demongeot que Frédéric L. a pu prêter pendant une dizaine d’années des fonds à une cinquantaine de comédiens, dont Adjani. Si certains ont remboursé les sommes avancées – comme le médecin des stars Stéphane Delajoux ou l’acteur Samy Naceri -, d’autres ont refusé de les restituer. Isabelle Adjani figurerait dans cette catégorie, tout comme l’animateur Magloire, la réalisatrice Josée Dayan ou encore l’actrice Catherine Citti. Frédéric L. s’est alors retrouvé coincé. S’il explique aujourd’hui avoir «voulu aider les gens», l’enquête devra déterminer s’il s’est personnellement enrichi.

Source: lefigaro.fr

Benji

5 Commentaires

  1. Bof, quand on n’est pas regardant à ce point, c’est qu’on a vraiment plein d’argent. Ces stars sont vraiment pas fut futs

  2. Escroquer des riches c’est mieux qu’agresser des Vieilles.

  3. ou que voler TOUS ses clients, comme le font TOUS les banquiers.

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