Les journalistes remplacés par des ordinateurs?

Nous nous rapprochons de Skynet avec ce genre d’informations… Les articles de journaux du futur seront peut-être écrits par des ordinateurs, plus par des journalistes humains ayant étudié et pouvant user d’humour dans leurs articles, calculez vous-même le nombre de chômeurs potentiels à la clé…

Des ordinateurs à la place des journalistes. L’idée se concrétise aux États-Unis où des algorithmes sont capables de transformer des données chiffrées brutes en brèves. Véritable progrès pour certains permettant de décharger le journaliste d’une tâche simple et répétitive, il représente un menace pour l’information pour d’autres. Retour sur ce phénomène en devenir.

Les articles du futur seront-ils écrits par des ordinateurs? Aux États-Unis, la pratique est déjà en marche. Le principe est simple : des algorithmes transforment des données brutes et chiffrées en articles. Pas de place pour la subtilité ou l’analyse, mais ce système peut s’avérer utile pour des brèves dans l’actualité sportive – pour les résultats par exemple-  ou dans le domaine des affaires – pour les résultats comptables.

Mieux, pour être plus proche de la réalité l’ordinateur est capable d’adapter son ton et de changer d’angle en fonction de son lectorat et de son lieu d’habitation.

Chez Narrative Science, une société basée à Chicago qui travaille sur ce type d’ordinateurs depuis plus de dix ans, des articles concernant 370.000 matchs de base-ball de ligues mineures ont déjà été transmis l’année dernière. Parmi ses 40 clients, l’entreprise compte même Forbes, publication économique de référence. Le magazine fait appel aux automates pour rendre plus accessibles des données brutes et autres tableaux.

Un gain de temps et d’argent?

Menace dangereuse pour certains, les “ordinateurs-journalistes” représentent un progrès majeur pour d’autres. Se chargeant de tout ce qui simple et répétitif, les algorithmes “permettent au reporter qui les aurait écrits d’utiliser son temps pour faire des choses plus intéressantes”, observe auprès de l’AFP Ken Doctor, analyste spécialisé dans le monde des médias.

Un argument qui ne tient pas aux yeux de Dominique Wolton. “L’argument du gain de temps est idiot. Que va faire le journaliste, des enquêtes? des reportages? Il n’y a pas d’argent”, explique le directeur de l’Institut des sciences de la communication au CNRS contacté par le JDD.fr.”Plus on va faire des tâches automatiques moins il y aura d’argent pour les enquêtes d’ailleurs”, répond-t-il à ceux qui voit dans “l’ordinateur-journaliste” une solution à la précarité économique de nombreuses entreprises de presse.

“L’information ‘est pas universelle et rationnelle”

“Une brève n’est pas qu’un simple résultat quantitatif”, poursuit-il. En outre, l’ordinateur est capable pour l’heure de s’occuper des données statistiques ou chiffrées. Mais, si un match est interrompu par la météo ou compte un blessé, il ne le mentionnera pas ne sachant pas le prendre en compte.”Ces pratiques renforcent l’idée que l’information est objective, universelle et rationnelle. Or, ce n’est pas vrai!, estime Dominique Wolton.

De même, tous les articles ne sont pas relus par des journalistes, certains sont transmis directement sans aucune intervention humaine. Une relecture demanderait trop de temps et irait donc à l’encontre du but recherché. Conscient de toutes ces lacunes qui peuvent s’avérer dangereuses pour l’information, Kristian Hammond, directeur technologique de Narrative Science, se base sur les “excellents retours” qu’il a eus. Et d’assurer : “Jusqu’à présent nous n’avons pas fait d’erreurs”. Le débat est lancé.

Source: le JDD

Benji

12 Commentaires

  1. oh, il ne devraient pas faire pire que nos merdia adoré… 😀

  2. TF1 et FR2 l’ont déjà inventé c’est nul… Ferrari et autres Pujadas en sont la preuve, de beaux moulins à paroles!!!

  3. Bon, tant que l’ordinateur est capable d’assurer un journal télévisé de 13 h, quelque chose du style :

    ” Aujourd’hui, nous avons retrouvé, en Corrèze, François H. , l’un des 2 ou 3 derniers représentants d’un des petits métiers qui se perdent en France : président de la république “, ça va !

    Par contre, si l’ordinateur commence à “disjoncter” et à parler de vrais problèmes de sociétés, là il faudrait peut-être penser à débrancher la prise de courant illico …

  4. Et ben avec ça les journalistes pourront rejoindre la grande famille des chômeurs. 0,8 ou 0,08% (je sais plus)d’inscrit pour le mois de juin. Sapin, s’il n’a pas encore les boules,
    pourrait bien se faire enguirlander !!

  5. « permettent au reporter qui les aurait écrits d’utiliser son temps pour faire des choses plus intéressantes »
    :comme chercher du travail par exemple °)

  6. Si ça fonctionne aussi bien que les traducteurs automatiques, ça promet des parties de fou rire!

  7. SKYNET >>>> TERMINATOR
    MDR PTDR EXPDR

  8. ils ne remplaçeront jamais le journaliste de terrain
    ainsi que la pensée de l ‘homme
    l ‘editorialiste peut étre

    • éffectivement mais le journaliste potiche grassement payé qui récite son texte bêtement et pose des questions écrites à l’avance avec son invité ceux la ne son pas irrenplacable

  9. de toute façon sa ne changeras rien.
    mois aussi j’ai un perroquet.

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