Une entreprise agro-industrielle sème la colère en Afrique…

Quand va cesser ce désastre? En voyant le nombre incalculable de produits qui contiennent cette huile de palme, c’est une bonne affaire pour les exploitants et les industries qui l’utilisent. C’est l’huile la moins chère du marché, OK:: mais est ce que le con-sommateur paye ces produits moins cher? On ne fabrique pas ce qui ne se vend pas, lisons bien les étiquettes!!

Titre initial :
Herakles Farms : ou comment une entreprise agro-industrielle sème la colère en Afrique
L’huile de palme est l’huile comestible la moins chère du monde. On la retrouve aussi dans de nombreux produits cosmétiques et détergents, ainsi que dans les agrocarburants.

La demande mondiale d’huile de palme est en plein boum et des entreprises agro-industrielles s’emparent de vastes étendues de terre, spéculant sur une croissance continue du marché. Cette situation est connue, et dénoncée de longue date en Indonésie.

Mais l’industrie de l’huile de palme s’attaque aujourd’hui à un nouvel horizon : l’Afrique.

L’un de ces nouveaux “prédateurs” est la société Herakles Farms

Herakles Farms est une entreprise américaine, dont le siège est localisé à New-York. Son principal projet de plantation de palmiers à huile se situe au Cameroun. Une plantation de 70 000 ha qui affectera plusieurs milliers de personnes, des dizaines de villages, touchant une zone boisée d’une superficie supérieure à Manhattan, située en lisière de pas moins de 4 zones forestières protégées…

Herakles Farms se présente comme un bienfaiteur, qui “vise à répondre à la demande mondiale croissante en développant des projets durables et respectueux de l’environnement, en totale concertation avec les population locales“.

Mais au Cameroun, ce n’est pas vraiment le cas…

Lors d’un voyage sur le terrain ce mois-ci, les militants et experts de Greenpeace ont été les témoins de la forte mobilisation locale contre la plantation Herakles Farms.

Car les gens ont peur. Peur de perdre leurs terres, et leurs moyens de subsistance au profit de la filiale camerounaise de la firme américaine : la SG Sustainable Oils Cameroon (SGSOC).

Beaucoup de fermiers, dans cette région, sont entrepreneurs, et dépendent totalement des cultures de cacao, de maïs et d’autres fruits et légumes…

Or, à ce jour, SGSOC n’a présenté aucune carte précise présentant les limites de la future concession dédiée à l’huile de palme. Les fermiers et les populations locales sont donc laissées dans l’ignorance, ils n’ont aucun moyen de connaître la superficie de terre qu’ils vont peut-être perdre !

(…)

Le projet de culture d’huile de palme de la SGSOC est un mauvais projet. Au mauvais endroit. Il engendre colère, conflits sociaux et met en danger l’une des forêts primaires les plus riches et menacées d’Afrique. Il doit être arrêté.

Pour Greenpeace, les investisseurs potentiels, et notamment la Banque Africaine de Développement ne doivent pas contribuer au financement de ce projet plus que controversé.

Un article de greenpeace.fr ; pour en lire la totalité, cliquer ICI

 

 

Auteur : Greenpeace

Source : forets.greenpeace.fr

Article relayé par : kannie pour TerreSacrée

Volti

7 Commentaires

  1. Le pillage continue.

  2. Après avoir génocidé les indiens pour voler leur terre, esclavagisé les noirs pour les faire trimer à sa place dans les champs de coton, atomisé les japonais juste pour montrer au monde qu’il était assez taré pour le faire, défoncé tous ceux qui se trouvaient entre lui et les champs de pétrole, et arnaquer le monde entier a grand coups de billets verts de monopoly, John Wayne veut raser les forêts africaines pour faire de l’huile qui rend obèse…

  3. Normal quoi, financé par des mauvais, et ils préviennent, la BAD ! ca ne s’invente pas, Banque Africaine de Développement ! Y a pas que les américains qui sont avides sur ce coup là, les Africains le veulent bien, du moins quelques nantis qui profitent des pots de vin !

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