Notre carte des plans sociaux : jusqu’à 90 000 postes en sursis

La CGT a sorti au gouvernement une “liste noire des plans sociaux en France” avec 44 000 à 46 000 emplois de supprimés, le journal “le parisien” annonce bien pire avec une estimation de 90 000 emplois en moins! Une véritable catastrophe économique!!!

C’est la liste noire qui donne des sueurs froides au nouveau gouvernement. Cet après-midi, la délégation de la CGT va remettre au Premier ministre et à Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, un document répertoriant 46 grands groupes et PME menacés, ou sous le coup d’un redressement ou d’une liquidation. A en croire le syndicat, entre 44000 et 46000 emplois sont en jeu.

Une liste non exhaustive. Jusqu’à 90000 postes seraient en effet en sursis sur tout le territoire, comme le montre le document ci-contre et la carte interactive mise en ligne sur le site de notre journal.

« Nous avons réuni nos fédérations la semaine dernière pour pointer tous les dossiers en cours dans toutes les régions de France », explique Mohamed Oussédik, le Monsieur Industrie de la CGT. De l’agroalimentaire, en passant par le textile ou l’automobile, des multinationales aux PME… Personne n’échappe à la purge. Pas même les entreprises publiques. Comme de nombreux observateurs le craignaient, le mouvement se serait même amplifié depuis la fin de la campagne présidentielle, selon le syndicat.

Une situation alarmante qui a d’ailleurs poussé François Hollande la semaine dernière à convier Arnaud Montebourg à la conférence sociale programmée en juillet avec tous les partenaires sociaux. Le signal est clair : le sauvetage du secteur industriel français figure parmi les priorités de la nouvelle équipe au pouvoir.

Crise économique oblige, la tâche s’annonce ardue. Le ministre du Redressement productif planche sur un « plan de reconquête industrielle » qu’il doit remettre à Jean-Marc Ayrault, dans les semaines qui viennent. La CGT, elle, réclame des mesures sur le chômage partiel, le renforcement du rôle des syndicats au sein des entreprises, ou encore un droit suspensif sur les licenciements, afin de vérifier s’il existe un repreneur pour une des nombreuses entreprises en difficulté. Les idées ne manquent pas, donc. Mais, a priori, les mesures concrètes ne sont pas pour tout de suite. Sur le terrain, les salariés concernés risquent de trouver le temps long.

Source et carte interactive sur leparisien.fr

Benji

6 Commentaires

  1. “il planche sur un « plan de reconquête industrielle » qu’il doit remettre à Jean-Marc Ayrault, dans les semaines qui viennent”..
    je suis rassuré et confiant,il planche….que passent les législatives,la formation d’un nouveau gouvernement,l’accentuation de la crise eco-comique,les prochaines vacances,et cela nous amèneras vers fin septembre….(bon ben ça va ,y’a pas urgence non plus !!!).
    La logique voudrai que tout ce petit monde guignolesque ne prenne pas de congés cet été vu le bordel généralisé dans lequel on baigne.

    • Le retour du bolchévisme.

      “Plancher” avec les partenaires sociaux…. Les syndicats sont les sacrificateurs du plein emploi au profit des temps partiels.
      Quand je vois que les syndicats partagent l’augmentation des charges de cotisations des salariés et des employeurs pour financer la retraite à 60 ans je me demande quels sont leurs objectifs.

      Défendre le pouvoir d’achat de qui ?
      Des salariés ou des retraités ?

      Au rythme de l’augmentation du nombre de chômeurs, ils seront obligés de ponctionner les chômeurs car plus assez de travailleurs pour financer les retraites.

      Le plan de reconquête industriel ne risque pas de favoriser l’embauche, car c’est un non sens de vouloir lutter contre le chômage en saignant ceux qui ont déjà du mal à garder un travail dans la durée.

      Moins de travailleurs = moins de cotisations = moins de retraites = obligatoirement une baisse mécanique du niveau de vie = donc un retour forcé pour les plus de 60 ans à faire du travail rémunéré en dessous des seuils légaux = par effet domino, précarisation accentuée des salaires des jeunes = répartition globale de la misère dans la société.

      • c’est bruxelle qui impose un cotât de chomage (sisi… on ne vous l’avaient pas vendu comme ça l’europe hein…)

        • L’€urop€ …

          J’ai du sentir le truc dès le début car j’ai toujours voté ou non, ou contre.

          Je me suis toujours méfié des promoteurs de rêves et des prometteurs politiciens.
          Les promesses rendent les fous joyeux au moins pour un temps.
          😉

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