Alain Marchais, un apiculteur en colère ….

Je trouve extraordinaire les débats sur les manipulations merdiatiques, elles font couler beaucoup d’encre virtuelle. Pendant ce temps là, ce qui nous permet de vivre est entrain de disparaitre, de mourir à petit feu…Il est utile de regarder les raisons qui emmènent les destructions de pays entiers et de leurs populations, victimes des guerres et des lobbies. Qui a intérêt à tout ça? On connait la réponse et le nombre d’interventions donne des pistes, mais qu’est ce que nous faisons à part constater??. Il y a des journées pour tout, on fêtes les morts, les saints, les mères, pères, grands-mères, carnavals, noël, nouvel an, les amoureux et autres fêtes mercantiles. Je propose de fêter un jour, sans guerres, sans massacres, sans disputes, sans atrocités….. Un jour pour se nettoyer l’âme de toute cette négativité, un jour pour la protection de la vie….., C’est une démarche indispensable, parce que quand on se rendra vraiment compte du désastre, malgré les alertes……il sera beaucoup trop tard.

Passionné et passionnant, Alain Marchais est le président du Groupement de défense sanitaire apicole du département. Hier, dans le cadre de la médiathèque d’Amboise, il tenait une conférence intitulée « Qui fera son miel quand l’abeille ne sera plus là ». Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa colère est à la hauteur de son peu d’optimisme pour l’avenir de l’abeille.

Pourtant, Alain Marchais se bat « notamment auprès des plus jeunes, pour leur faire connaître l’abeille et la botanique. Pour les adultes, il est malheureusement trop tard, les savoirs qui se transmettaient de génération en génération se sont perdus », s’insurge l’homme de l’art. Selon lui, tout concourt aujourd’hui à faire disparaître cet insecte pollinisateur indispensable à la vie, et en premier lieu « le fric, car il n’y a que cela qui compte ».« Tout passe par la rentabilité, alors la biodiversité disparaît.

Lorsque vous survolez les champs, on ne voit plus que deux ou trois sortes de céréales et les abeilles n’y trouvent pas leur compte. Et les plantes qui s’y développent sont sous perfusion de milliers de molécules mises au point depuis des décennies. En fait, les sols sont comme morts, desséchés. On ne peut plus parler d’agriculture mais d’industrie », explique Alain Marchais.

Il cite les herbicides, les fongicides, tous ces produits phytosanitaires qui mettent l’abeille en danger. Sans compter le varroa, cet acarien parasite qui décime les ruches et devient de plus en plus résistant aux traitements. « Un véritable fléau qui fait encore plus de ravages que le frelon asiatique. » Un nouveau venu dans le monde déjà bien morne de l’apiculture.

L’apiculteur de Veigné se désole également des fausses bonnes solutions, sortes de cautères sur des jambes de bois. « On effectue des fauchages tardifs des bords de route pour permettre aux abeilles de butiner, alors que ce sont des endroits extrêmement pollués. Maintenant, beaucoup de gens veulent une ruche chez eux, sans rien connaître à l’élevage ni aux besoins de l’abeille. » Résultat, l’essaim d’une ruche tient un an puis disparaît…

Alain Marchais constate : « Dans les années 90, on obtenait environ 100 kg de miel par ruche. Aujourd’hui, on tourne à une trentaine de kg. » Et de conclure, fataliste : « De toute manière, la vraie nature est en train de disparaître. »

Pour en savoir plus : www.api37.fr ; tél. 02.47.48.17.61.

Auteur Pascal Laurent

Source : www.lanouvellerepublique.fr via Sauve-La-Terre

Volti

27 Commentaires

  1. Version:1.0 StartHTML:0000000167 EndHTML:0000008493 StartFragment:0000000454 EndFragment:0000008477
    7 questions ? 7 réponses !
    Posons nous les bonnes questions ?????
    Nous obtiendrons les bonnes réponses!!!!!

    UNE MAGNIFIQUE PLANETE
    Question 1 : quels sont les éléments vitaux?
    Réponse 1 : la lumière, l’eau, l’air et la terre!
    Question 1 bis : quelle est l’état des éléments vitaux ?
    Réponse 1 bis : à l’appréciation de chacun d’entre nous !………
    Question 2 : quel est le plus grand prédateur vivant sur la planète ?
    Réponse 2 : homo sapiens destructor!
    Question 3 : quels sont les principaux prédateurs très puissants ?
    Réponse 3 : banquiers, politiques, religieux, pdg, actionnaires, marchands de morts (armement, chimique…) travailleurs esclaves , tous les inconscients conditionnés par la surproduction et la surconsommation!
    Question 4 : quels sont les principaux motifs qui poussent homo sapiens destructor à « l’idiocratie » et à sa « propre destruction »?
    Réponse 4 : l’argent, la peur, la jalousie, le travail, les religions, l’égoïsme, le pouvoir, l’égocentrisme ……….!
    Question 5 : existe -t-il une solution à la situation générée par homo sapiens destructor ?
    Réponse 5 : oui il existe , non pas une solution, mais plusieurs solutions à cette situation!
    Pour cela homo sapiens destructor a la capacité de réflexion pour effacer le destructor et le remplacer par (FOURNISSEUR DE BEL OUVRAGE) dans
    le respect des éléments vitaux

    Question 6: homo sapiens destructor peut-il-redevenir digne ?
    Réponse 6 : oui homo sapiens peut redevenir un être digne !
    Question 7 : de quelle façon ?
    Réponse 7 : en appliquant à chaque seconde 3 petites phrases !
    JE RESPECTE LA PLANETE:
    j’ABANDONNE L’AVOIR
    (LE SUPERFLU)
    AU PROFIT DE L’ÊTRE.

    Au nom de la démocratie
    j’arrête d’être un esclave con(santant) et inconscient en donnant ma voix aux maîtres qui m’exploitent

    JE SORS DU DENI DE LA REALITE

  2. Voltigeur j’ai adoré l’adjectif que t’as utilisé dans ton introduction : mercantile.
    C’est exactement le bon mot. Tu ne pouvais pas plus être précis c’est parfait. !! Merci à toi de m’avoir appris un nouveau mot !

    • 😉 ça se réfère au fric que rapporte toutes ces fêtes, la fête en est réduite au
      plus beau cadeau, au plus beau bouquet, enfin à celui qui à le plus de moyens, et
      on oublie le geste du cœur. Je ne fête plus rien depuis longtemps, et quand j’ai envie
      d’offrir un peu de bonheur, j’essaye de le fabriquer moi-même, ça à l’avantage de ne pas
      coûter cher, ça montre l’intérêt que j’ai pour la personne à qui je l’offre, en plus c’est
      unique…. 🙂

    • Des visées ‘Mercks-Anquetil’? Décidément nos gouvernants veulent nous faire pédaler dans la choucroute…
       

  3. Ce qu’ils ont oublié dans toute leur fêtes à la mord moi le noeud C’est :
    La fêtes des CONS !!!!!!!

  4. Ca pue sérieusement. Sans abeille, pas de pollinisation efficace.
    Pas de pollinisation, appauvrissement des espèces végétales jusqu’à quasi-extinction.
    Extinction végétale, extinction animale.
    Extinction animale, homme sous perfusion.

    La boucle est bouclée. Ils y arrivent finalement.

    Reste plus qu’à ce qu’on invente des abeilles robotiques… mouarf.

    Un peu de retour en arrière nous ferait du bien, et à Gaïa également.

  5. La crise n’est rien à côté de la disparition des abeilles, entre le varroas, les frelons asiatiques, la mouche et peut être, les chemtrails, dont on a l’air de minimiser les effets!! un petit truc si vous voulez pieger les frelonnes car c’est maintenant :

    Ces pièges doivent rester actifs de la mi-septembre à la fin Juin pour capturer les jeunes fondatrices :
    Piège à frelons asiatiques
    durant l’automne, pour limiter le nombre de fécondées,
    en hiver, pour éviter leurs entrées dans les ruches,
    et surtout fin février pour les captures des premières fondatrices affamées.
    Pour l’appétence, nous passons sur le bas du goulot de la bouteille un peu de miel avec le doigt tous les quinze jours.

    Les fondatrices ne font pas de réserves comme les abeilles. Elles se réfugient dans un tronc d’arbres dés les premiers froids et passent l’hiver à l’état léthargique. Dés que la température repasse au-dessus de 10°C elles sortent pour chercher de la nourriture sucrée. Il n’est pas rare de les voir butiner des fleurs de camélias en Janvier, ou de pénétrer dans des ruches pour sucer le miel ou le sucre candi.
    Ces constats nous obligent à affiner la disposition des pièges dans nos ruchers. Inutile d’en placer sous les ruches, à côté des planches d’envol. Il faut les positionner à quelques mètres des ruches, devant où derrière, et à hauteur d’homme pour pouvoir les manipuler plus facilement.
    Le seul impératif : il faut que le piège soit étanche. (voir détails construction plus-bas).
    2 à 3 pièges (photo) pour un rucher de vingt ruches suffisent largement

    Nous savons avec les statistiques établies par les communes qui détruisent systématiquement tous les nids, que le taux de multiplication est compris entre 7 et 10. C’est-à-dire qu’un nid de frelons de cette année générera sept à dix autres nids l’année prochaine. Sans la sélection naturelle énoncée plus haut, le taux d’infestation passerait de 40 à 50 / nids.

    En sortie d’hiver, la reine fondatrice ne consomme que du sucre. Elle ne capturera des insectes qu’au moment de l’élevage des premières larves. Elle devra alors trouver et ramener au nid une nourriture riche en protéines, composée d’insectes. Dans un périmètre proche, elle doit trouver des insectes en abondance, faciles à capturer. Pour assurer le développement de la colonie, la reine devra également se nourrir et trouver de l’eau et des écorces tendres pour construire le nid. Un environnement pas si facile à trouver ! Les ruchers constituent une aubaine ; tous les nids sont positionnés à quelques centaines de mètres de ruches. D’après le M.H.N 90% de la nourriture des larves est fournie par la capture des abeilles. Pas d’abeilles, pas de développement des frelons asiatiques …

    Beaucoup d’apiculteurs n’observent pas de frelons asiatiques devant les ruches au printemps.
    En Mars et Avril les reines fondatrices construisent leurs nids (situés à proximité des ruches), pondent les premiers œufs et défendent leur position. Et nous l’avons vu, seulement deux à trois nids se développeront normalement. De se fait, deux ou trois fondatrices viendront capturer les abeilles jusqu’en juin, en fin de soirée où après une ondée pour nourrir leurs larves. Pas si facile à repérer …

    La bataille entre reines fondatrices pour la possession des lieux de nourriture se passe à proximité des ruches. Nous l’avons vérifié cette année à Audenge, où nous avons effectué un piégeage ciblé des fondatrices. Les nids qui sont actuellement détruits se trouvent tous à quelques centaines de mètres de petits ruchers.
    Le frelon asiatique est un problème que les apiculteurs peuvent contrôler à condition de mettre en place des actions concertées, et d’adopter un comportement solidaire.
    LE PIEGEAGE DES FONDATRICES
     
    Piège à frelons asiatiques
    Ce piège a été conçu en fonction de plusieurs paramètres
    L’efficacité (étanchéité),
    La spécificité,
    La facilité de réalisation,
    L’entretien du piège,
    Le prix de revient du piège,

    En observant le comportement du frelon asiatique nous nous sommes aperçus que lorsqu’il saisissait une abeille, il tombait au sol comme un caillou. Nous l’avons vérifié dans une bouteille de 5 litres : dès son entrée dans la bouteille il tombe directement au fond et se noie dans le liquide. En absence de liquide, son vol se limite à quelques centimètres au- dessus du fond. Il ne ressort jamais de la bouteille.
    Nous avons observé le comportement des mouches et des papillons, qui eux volent à l’intérieur et ressortent aisément par le goulot de la bouteille. Ce piège est devenu spécifique à 95% il n’y a pour ainsi dire que des frelons à l’intérieur. L’appât que vous mettez dans la bouteille n’est pas pollué ou absorbé par tous les autres insectes : c’est donc mon d’entretien en cours de saison.
    LA RÉALISATION DU PIÈGE
     
    Fabrication du piège à frelon
    Pour construire ce piège il faut approvisionner :
    2 Bouteilles d’eau de 5 litres,
    1 Bouteille de 1,5 litres de préférence carrée (bouteille jus de fruits),
    2 Bouts de ficelle de longueur 60cm environ,
    1 Tube de colle,
    1 Cutter

    Opération 1 :Couper une des deux bouteilles de 5 litres au niveau de la première rainure de façon à ce qu’elle puisse bien s’emmancher dans l’autre bouteille de 5 litres.
    Opération2 : Couper les deux extrémités de la bouteille carrée de 1,5 litres.
    Opération3 : Faire un trou dans la bouteille carrée de 1,5L au centre d’une face au diamètre du goulot de la bouteille de 5L
    Opération 4 : Déposer un film de colle épais sur la base du goulot de la bouteille coupée
    Opération5 : Coller la bouteille de 1,5lt en l’enfonçant dans le goulot de la bouteille de 5 litres coupée ( la surface plane de la bouteille permet une meilleure adhérence ainsi qu’une bonne étanchéité. Le goulot de la bouteille de 5L doit remonter dans la bouteille de 1,5L.
    Opération6 : Coller les deux bouts de ficelle sur l’autre bouteille de 5L (celle qui n’a pas été coupée) sur les côtés dans les rainures. Dés que le film de colle est sec le piège est prêt.
    Opération7 : Poser et enfoncer la partie haute du piège sur le réservoir c’est fini.

    Piège réalisé en 10 minutes environ et dont le prix de revient est estimé à 1,6 €

     
    PRÉPARATION DE L’APPÂT
     

    Enlever la partie haute du piège,
    Verser dans le réservoir le contenu d’une canette de bière (blonde, brune où simplement du panaché) + un peu de grenadine,
    Passer dans le bas du goulot du réservoir avec votre doigt un peu de miel. Les fondatrices affamées seront obligées de rentrer dans le réservoir si elles veulent sucer le miel.
    Replacer la partie haute du piège sur la bouteille réservoir, maintenir avec les ficelles et le placer sur son support.

     
    Positionnement du piège
     
    Positionnement du piège à frelon
    Placer le piège à deux où 3 mètres de distance de vos ruches ( devant où derrière) et à hauteur d’homme pour des raisons de commodité.
    Deux à trois pièges suffisent pour un rucher composé d’une dizaine de ruches
    Entretien du piège
    Du de la sélectivité du piège, on ne rajoute une canette de bière que tous les deux mois environ,
    Par contre, tous les quinze jours, nous conseillons de repasser dans le goulot du réservoir, du miel avec le doigt (ceci pour rendre le piège plus performant)

    Durée de la campagne de piégeage : 20 février au 20 juin

  6. le frelon asiatique est un vrai faux problème …
    par contre les saloperies qu’elles ingèrent lorsqu’elles boivent ou butinent …
     
    moi aussi j’ai des ruches…et il existe un moyen facile de “doper” un essaim …
    faites pousser du thym ds des pots en terre cuite …ces pots doivent servir à filtrer l’eau de pluie ou de robinet ..placez ces pots ds des soucoupes pour que les abeilles puissent boire …
    faîtes l’essai …au pire votre thym vous pourrez voul’manger …
    ps :il faut bien drainer le thym …et éviter de trop charger en élément nutritif …sauf la cendre..un mélange 1/3 sable 2/3 terre + un peu d’argile en poudre et du calcaire …et tout ça sur un lit de billes d’argiles ou de pouzzolane …

    • salut Mouton22

      J’ai eu des ruches aussi, et la proximité des abeilles est le meilleur moyen de les aimer et de ne pas en avoir peur.

      par contre pour ceux qui n’ont pas de ruches,
      à redire encore et encore,

      créer une micro biodiversité
      où que vous soyez 
      même en pleine ville,
      car il y a des abeilles même en ville désormais.

      pleins de petits pots, d’arbustes,
      tout ce qui peut permettre de varier la pollinisation
      donc de renforcer leurs défenses immunitaires naturelles

      thym, romarin, lavande
      elles adorent ça! et ça les protège

      et en plus ça embellit la Vie
      d’avoir des plantes et des abeilles
      du CO-BONHEUR dans de la CO-EVOLUTION

      si nous disparaissons demain,
      elles survivrons 

      PAS LE CONTRAIRE!

  7. Pour faire plaisir aux abeilles et autres butineurs faites leur un cadeaux qui ne vous coutera pas grands chose
    des sites comme http://babygraines.com  http://www.kokopelli.asso.fr  vendent des graines de plantes et arbres mellifères. il y en a sans doute d’autre
     
    un petit geste qui agrémentera en plus votre jardin

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