Les salariés de Peugeot attendent leur tour sur l’échafaud

L’industrie met en pause les licenciements jusqu’aux présidentielles, comme cela, s’il y en a, cela sera pour le futur président et donc officiellement non-imputable à Sarkozy. Cela ne va pourtant rien empêcher, rien arrêter, comme pour Peugeot PSA qui doit licencier 5000 personnes, de toute manière, la vague de licenciement sera terrible et cela ne fait que commencer si tout se concrétise… Quand aux employés, on a ici le témoignage (très instructif) de quatre d’entre eux, à lire sans hésiter.

L’industrie automobile est toujours dans la tourmente. PSA a annoncé à l’automne la suppression de 5 000 postes en France, un sacrifice retardé pour cause d’élection présidentielle. Basta ! a été recueillir le point de vue de ceux que l’on n’entend jamais lorsque l’on parle « restructurations » et « compétitivité » : les salariés. Qu’en pensent-ils, du moins ceux qui osent se syndiquer ? Rencontre avec quatre d’entre eux à l’usine Peugeot de Rennes.

À l’usine PSA de Rennes, il flotte comme un parfum de fin d’époque. Les bâtiments et parkings résonnent, comme vides, et les 240 hectares du site racontent l’époque révolue des « balladurettes », « jupettes » et autres aides gouvernementales et primes à la casse qui ont soutenu le marché automobile tout au long des années 1990 et 2000. De 12 000 salariés en 2005, l’usine PSA est passée à quelque 5 000 employés. Comme dans la plupart des usines de production, la réorganisation du travail a été menée tambour battant depuis vingt ans. Avec pour objectif d’aller toujours plus vite, de produire toujours moins cher… Sans se soucier des conditions de travail des salariés, sans même les associer à ces évolutions. « Il faut être toujours plus rapide, toujours plus performant. Les cadences augmentent tout le temps », résume Loïc Pottier, élu CFTC, dans l’usine depuis trente ans.

Et ce n’est pas près de s’améliorer : le PDG du groupe, Philippe Varin (3,3 millions d’euros de rémunérations en 2010 [1] prévient qu’il va « réduire la voilure ». Il évoque des problèmes de « surcapacités » et de « taux d’utilisation des usines ». Une alliance avec les actionnaires de General Motors serait même envisagée. Exit les salariés : ceux qui font la fortune du groupe et risquent, pour nombre d’entre eux, d’y perdre leur santé.

Pas le temps de se moucher

« Au sein de chaque unité de production, les déplacements ont été optimisés. Les espaces de travail compactés, les tâches individualisées », témoigne Fabrice Lucas, technicien et élu CGT. « Nous sommes là huit heures, et il faut être efficace et compétitif pendant huit heures !, poursuit son collègue Michel Bourdon. Tout est prévu pour que l’on ne perde pas une seule minute. L’usine est automatisée, d’accord, mais en même temps on a surchargé les postes de travail. » Sur les lignes, les voitures défilent tellement vite que les gars disent n’avoir pas même le temps de se moucher… et encore moins de se parler, cela va de soi.

Dans les bureaux, c’est assez semblable : « Ils ont une pression avec des objectifs de plus en plus importants à tenir. » Ce qui ne manque pas de créer des tensions entre les cols blancs et les ouvriers. Les seconds doivent appliquer sur les lignes de production des modifications qui durcissent leurs conditions de travail, pour que les premiers puissent tenir les objectifs imposés… Divisions vieilles comme la révolution industrielle, mais que les directions ne se privent pas d’exacerber encore et toujours.

Ces trois dernières années, le compactage des lignes s’est accéléré. Les espaces de circulation se sont encore réduits. Et les flux densifiés. « Les conditions de sécurité se sont énormément dégradées. Des gars se font happer par des chariots ou des petits trains. Ils font tomber des colis, qu’ils doivent manutentionner de plus en plus vite… », décrit Fabrice Lucas. Tout cela dans un contexte d’augmentation de l’âge moyen des salariés, dont beaucoup ne peuvent plus tenir la marée.

Comment dissimuler les accidents

L’augmentation des accidents a inquiété jusqu’à la direction. Qui a lancé une campagne d’information sur la sécurité au travail. Il ne s’agit évidemment pas de remettre en cause ces nouvelles organisations. Mais plutôt de rendre chacun responsable de sa sécurité. « À chaque fois qu’il y a un passage à l’infirmerie, on doit répondre à un système d’évaluation. Et expliquer au chef ce qui, dans notre comportement, nous a amenés à nous blesser », décrit Fabrice Lucas. Beaucoup préfèrent éviter ce genre d’exercice et ne pas déclarer leur accident.

Dans les ateliers, il y a aussi le système des pastilles vertes. Un système de « bons points » que la direction attribue aux équipes qui ne subissent pas d’incidents ni d’accidents du travail. Une invitation implicite pour chaque équipe à dissimuler les problèmes. Autre technique de masquage : l’inscription de la blessure sur le cahier de soins personnels destiné normalement à noter les lésions que l’on se fait chez soi mais que l’on soigne à l’infirmerie de l’usine. Pratique ancienne et courante, mais dont l’usage permet de ne pas déclarer l’incident puisque le contenu de ce cahier n’est jamais communiqué à la Sécurité sociale. Pratique !

« Quand il y a une charge de travail plus importante et des cadences plus rapides, il y a plus de chance de se blesser… c’est évident, dit simplement Fabrice Lucas. Mais la direction n’en a rien à faire et ne veut surtout pas reconnaître que la nouvelle organisation du travail peut être la cause de l’augmentation des accidents. » Les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) peuvent se saisir de ces difficultés, pour tâcher de les juguler. Mais ils semblent dysfonctionner. Une expertise extérieure, qui pourrait aider à définir les vraies causes des accidents, a été demandée à plusieurs reprises. Et refusée à chaque fois. « Tout est fait pour éviter les vrais problèmes », souffle-t-on.

De simples pions

À l’usine PSA de Rennes, où les premières élections syndicales vraiment libres se sont tenues en 1982, le syndicat maison obtient aujourd’hui encore 30 %. Il existait jusqu’à la fin des années 1990 une certaine satisfaction à venir bosser, à tenter d’améliorer son poste, à être fier de produire telle ou telle voiture, fleuron de la marque. Ce sentiment semble avoir totalement disparu. « Avant, la personne était respectée. Les gens s’appliquaient pour améliorer leur poste. Ils donnaient des idées, faisaient des suggestions. On réfléchissait ensemble à ce qui pouvait être amélioré. Tout cela, c’est terminé, raconte Loïc Pottier. Maintenant, il y a tel poste, et on adapte la personne à ce poste. »

« Avant, quand les agents de gestion passaient dans les lignes, ils disaient bonjour ou échangeaient un mot avec les ouvriers, se souvient Alain Théfaine, de la CFTC, entré à l’usine en 1982. Maintenant, ils viennent juste voir si les machines fonctionnent bien. Ils ne disent même pas bonjour… Pour eux, on est juste une machine de plus. Des pions, de simples numéros. » Le mépris se lit aussi dans l’oubli des compétences acquises au cours des ans et qui finissent par passer à l’as : des assistants de production redeviennent simples opérateurs, au fil des diverses réorganisations du travail.

Les usines se battent entre elles

La compétitivité, le chantage à la productivité, à la délocalisation : autant de réalités bien présentes. Insidieusement. Comme un venin qui ronge peu à peu la solidarité salariale à l’intérieur du groupe. Et aujourd’hui, ce n’est même plus l’usine tchèque ou chinoise que craignent les ouvriers. Mais de faire moins bien que leurs « collègues concurrents » d’Aulnay, de Poissy ou de Sochaux. « Si on n’est pas assez compétitifs ou productifs, c’est le site d’Aulnay qui aura le projet X, nous dit-on souvent », dénonce Fabrice Lucas.

Autre conséquence concrète de cette pression, la disparition de postes « adaptés » : « Il n’y a plus de postes doux, insiste Loïc Pottier. Avant, ceux qui avaient des problèmes de santé, et qui ne pouvaient plus remplir certaines tâches, on les mettait sur un poste de préparation de la quincaillerie, par exemple. On leur disait : “Fais ce que tu peux.” Ça, c’est fini. Et il y a même une véritable compétitivité entre les salariés. Certains n’osent pas dire qu’ils ne peuvent pas tenir un poste. Ils ont honte… » Et puis, surtout, le risque principal est de se retrouver sur le carreau, licenciés pour inaptitude physique.

Une prime annuelle de… 30 euros

Tout cela fait que le travail est moins valorisant qu’avant. « Nous sommes beaucoup moins reconnus. Aujourd’hui, les gens qui bossent là, c’est juste de l’alimentaire », tranche Alain Théfaine. « Pour la direction, l’important, c’est d’améliorer encore et toujours la productivité. Leur problématique se résume de la sorte : “On a tant de voitures à faire et on a tant d’effectif. Comment on fait pour que ça nous coûte le moins cher possible ?” », renchérit Loïc Pottier.

Pour Fabrice Lucas, pourtant, il faudrait renverser la perspective : « Pourquoi parle-t-on toujours du coût du travail ? On pourrait rappeler que le travail c’est aussi, et même surtout, créateur de richesses, non ? » Et la richesse chez PSA se produit toujours sur les chaînes de montage, grâce au travail des ouvriers qui se sont vus royalement proposer une prime d’intéressement de 30 euros en 2011. « Mais nous, on ne demande pas l’aumône, s’indigne Alain Théfaine. 30 euros ! Quand on voit les bénéfices qu’ils font ! Mais c’est bien connu, c’est pas ceux qui gagnent l’avoine qui la mangent ! » Des bénéfices qui auront permis aux actionnaires de se partager 257 millions d’euros de dividendes en 2011.

Stéphane Fernandez et Nolwenn Weiler

Photos : PSA/DR

Notes

[1] Source

Article issu du site Bastamag.net

Benji

65 Commentaires

  1. Et l’hécatombe ne fait que commencer… 🙁

    ArcelorMittal Florange: FO demande des engagements écrits
    Après l’annonce par la direction du groupe, la semaine dernière, que les deux hauts fourneaux du site ne redémarreraient pas au deuxième trimestre, des salariés occupent depuis lundi les locaux de la direction de l’usine.
    Pour les syndicats, cette décision annoncerait la «mort programmée du site» où travaillent quelque 5.000 personnes. Le n°1 mondial de la sidérurgie assure au contraire qu’il ne s’agit que d’une mise en veille temporaire rendue nécessaire par une demande insuffisante.
    Mardi, le président-candidat Nicolas Sarkozy a affirmé : «on fera tout pour que (le site) rouvre».

  2. PSA et General Motors envisagent un partenariat … Je vous fait un dessin? non? C’est pas la peine…

    • Dans le même genre on a Chrysler et fiat
      c’est simple la France n’est plus l’ombre d’elle même industriellement et pour le reste aussi dailleur
      Pour reprendre une phrase culte du film le couperet (qui est très bon au passage) avec José Garcia
      “Quand tout le monde sera Au RMI y’aura qui pour acheter leurs merdes?”
       

    • Pour rappel du dessin :
       https://lesmoutonsenrages.fr/2011/12/21/saab-devait-bien-arriver-un-jour-le-constructeur-automobile-en-panne-seche-met-la-cle-sous-la-porte/#more-18483

  3. L’explication est juste au-dessus…

  4. L’homme est un produit comme un autre…
    on le prend on s’en sert puis on le jette après utilisation c’est malheureux mais dans l’air du temps

  5. Et pourquoi taire le nom de cette grande entreprise ???

  6. on ne dit pas chômeur mais non soumis à l’exploitation de l’homme par l’homme. on ne dit pas travailleur mais esclave.
    tous ces esclaves prochainement libérés ca fait chaud au cœur…
    http://bit.ly/xsGRH7

  7. … Ce qui prouve bien que: quelque soit le bord du prochain président, droite, gauche, centre ou extrêmes, les licenciements continueront et que le Politique n’y pourra rien. Donc arrêtez vos balivernes sur tel ou tel candidat car ils sont tous pareils… mais critiquez plutôt le monde du Profit recherché a tout prix et de la finance.

    • Je ne pense pas que ce soient des balivernes, nous dénonçons le monde du profit
      ET leurs toutous serviles, tu le dis toi même de n’importe quels bords, ils travaillent
      pour les mêmes détenteurs de tout ce qui rapporte… 😉

  8. C’est tout à fait logique, nous sommes en guerre à front multiple, politique, financière, économique….

    Subaru : j’ai vu des photos Usine 100 % robotisé , 3 tunnels de verre et plexi recouvrent les chaines d’assemblages ou n’évolue que des Robots, avec robots spécialisé pour entretien, nettoyage…; Les humains sont a l’extérieur des 3 Tunnels, uniquement des ingénieurs, techniciens….

    les rouleaux d’acier rentre d’un coté du tunnel, de l’autre sort les modèles de voiture a raison d’une tout les 54 secondes, avec zéro défaut et emballées sous film plastique rétracté à chaud avec Logo Subaru

    Cette usine tourne 24 sur 24H, 7Jrs sur 7jrs, 365 Jrs/an…  Zéro gréve, Zéro arrêt maladie… situé dans un pays ou les Entreprises ne sont pas racketté

    Ce n’est pas la seul usine dans le monde….

    En France, on fait comment pour concurrencer cette avance technologique ???
    Vous devez admettre : Nos usines sont conçu sur un modèle arriéré…..

    Dans les années 70, on avait un virage a prendre  ou un choix a faire: l’immigration ou le développement de la robotique  

    Sur you Tube tapez moteur Subaru pour voir….

  9. la fusion est un prétexte pour délocaliser l’intégralité des usines hors de france….

  10. Voitures trop chères truffées de gadgets inutiles, séries limitées et options à gogo(s) …
    Et les gens n’ont plus de fric. Alors, allez vendre des bagnoles …

  11. Au fait rien avoir avec la choucroute mais ce matin sur France Info j’ai entendu que l’histoire de la particule plus rapide que la lumière c’est faux. C’est dû à une erreur qui c’est glissé lors de l’expérience??? 

    http://www.maxisciences.com/vitesse-de-la-lumi%E8re/les-particules-plus-rapides-que-la-lumiere-une-erreur-experimentale_art22031.html

    • Le fameux boson de Higgs? ça ouvrait des pistes “lumineuses” 😉
      tant pis cherchez encore messieurs!!
      La revue Science explique ainsi qu’en arrangeant le branchement, les chercheurs auraient constaté que les données arrivaient 60 nanosecondes plus tôt que supposé. Un laps de temps qui expliquerait la “supervitesse” des particules, supérieure de 6 kilomètres par seconde à la vitesse de la lumière.

      Suite à cette annonce, James Gillies, porte-parole du CERN, a confirmé l’information. “C’est une explication possible. Mais nous n’en saurons pas plus avant d’avoir effectué de nouveaux tests”, a-t-il dit. Les chercheurs s’apprêtent donc à renouveler les expériences pour savoir si oui ou non il s’agissait bien d’une erreur.
      Ce sont des physiciens pas des électroniciens! quoi qu’à ce niveau là ils travaillent ensembles non? 🙄

      • Tiens bas là ils en parlent aussi :

        http://www.romandie.com/news/n/Neutrinos_plus_rapides_que_la_lumiere_deux_anomalies_possibles230220121202.asp

        Bon je deviens peut être parano mais tu ne crois pas que c’est un moyen pour masquer la vérité???  Genre dans l’euphorie l’info à été dite et maintenant pour une raison X ils reviennent en arrière?

        • @ Yael : Pas besoin de chercher si loin … Entre la tectonique des plaques, les forces de marée, etc… la croûte terrestre “travaille” tout le temps, quelques centimètres par-ci par-là par an. Même quand on travaille en temps réel avec des mesures GPS, il reste une marge d’erreur. Le GPS n’est pas conçu pour être précis au millimètre (ce qui serait nécéssaire pour avoir une précision inféreure au centimètre). Quand on travaille aussi près de la limite (ici la vitesse de la lumière), le moindre iota d’écart dans un paramètre peut donner des résultats aberrants.
          A mon avis, le problème est que si l’horloge atomique est précise, le GPS ne l’est pas assez (même si on a la précision réservée aux militaires; il faut savoir que les GPS civils sont “bridés”, en tout cas ils l’étaient).
          Cela dit, Tesla était très critique des travaux de Einstein, paraît-il … Donc la Théorie reste théorique (A une époque, officiellement, la Terre était plate)

          • Ouai mais tu vas pas me dire qu’ils ont utilisés un GPS acheté chez darty voyons… La précision du GPS est reservé aux militaire certes mais à la science aussi qu’est ce que tu crois?

            • Cool … Faudrait creuser la question, mais pour les bidasses, une précision de l’ordre du mètre doit être parfaitement satisfaisante. Et là, on parle de l’infiniment petit et rapide.
              En plus, on peut supposer que s’ils passaient le “mur de la lumière”, ça ferait comme avec le son, il y aurait une espèce de “bang” énergétique ? Attendons voir, ça fera comme avec les avions, si c’est possible ils vont y arriver … 🙂

        • Par les temps qui courent les crédits doivent être mérités, en découvrant “l’impensable”, et
          en remettant en cause la relativité, ils touchent au rêve de beaucoup!
          les voyages temporels, et bien d’autres applications, donc! un bon résultat est garant
          de crédits pour continuer, mais il doit y avoir des pressions, et si une expérience ne peut
          être reproduite, ils doivent avouer l’échec. Bon là ce n’est pas vraiment ça puisqu’ils
          cherchent la cause des fausses mesures….M’enfin brancher les fils, sur une mauvaise carte!!!
          qui accélère les résultats…Ohhhhh!! Quoi que, dans le domaine tout est possible………. 😉

    • SAIS SUR ON NE DÉPASSERAS PAS LA VITESSE DE LA LUMIÈRE AVEC DU PÉTROLE

  12. Oui je suis peut être parano docteur? mais je me pose sincèrement la question  ?:-)

    • Quand on va plus vite que la musique, voilà ce qui arrive :rotfl:
      “Essaie encore, Petit Scarabée” …

      • Je te dis que c’est de l’intox…

        • Entièrement sceptique sur la question,les horizons sont beaucoup trop important pour balancer des résultats comme ça, aux yeux du grand public, je m’en étonne d’ailleurs….
          Je pense que si l’expérience c’est avérée concluante, ils vont en faire profiter aux industries militaires dans un premier temps et nous seront fixés quand nous aurons vu à l’ œuvre le résultat de leurs découvertes….
          Quand aux délocalisations, elles permettrons dans un avenir très très proche, de faire baisser considérablement les salaires par rapports au travail disponible dans son pays, et vous verrez,quand nous en seront arrivés la, ils joueront tous le jeu de l’embauche avec le plein emploi et le retour des industries sur leurs sols….
          C’est l’étape suivante dans le plan du NOM

  13. Vous etes devenus fous de dire qu’il faut travailler pour vivre ?
    Qu_ils délocalisent l’esclavage allieur .
    Trouver un emploi c’est trouver de l’esclavage.
    Meme pas 1% de mec nous respectent ,au contraire ils nous rendent idiots avec toute la propagande et la chimie associée..
    Chercher un EMPLOI est HONTEUX..Vivre et nourrir les siens ,meme rudimentairement n’est pas un TRAVAIL car cela a toujours exister.
    Eux vous font travailler pour nous asservir aux maladies et à leur soif de domination ..
    Qu’ils délocalisent les banquiers ,sarko,et toute la clique de vampires et il restera la vraie richesse.
     
    et tout cela sans correcteur d’horto,,je passe l’examen les gars..
     

    • Si il nous rend pas idiot (le travail) les patrons, eux, nous prennent vraiment pour des demeurés ,ça , c’est sur…

      • Un Pays d’AMOUR et ou vivre est une sensation de bonheur…
         
        OUI,les amis.
        LA FRANCE..
        Foutons dehors ces crapules pour qui nous votons..
        Une majorité de délinquants prévaricateurs obscenes et connus pardonnés par une justice inégale ..
        Je vote meme plus en BELGIQUE (c’est obligatoire ) et mes parents(Francais) voteront pour ASSELINEAU en pure PERTE car voter SERT à nous rendre complices..
        Demain seras trop tard,mes copains boivent et se droguent,(je bois ) ..
        Hier aussi ..
         
        bof
        bisous aux trols ..

  14. En matière économique, le libéralisme est une doctrine qui défend la libre entreprise et la liberté du marché.

    Le libéralisme économique s’oppose au contrôle par l’Etat des moyens de production et à l’intervention de celui-ci dans l’économie, si ce n’est pour coordonner les entreprises ou garantir un marché équitable (opposé : étatisme, dirigisme, socialisme, communisme).

    Implantation des usines de General Motors  
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:World_locations_of_General_Motors_factories.PNG

    Un bel exemple d’interventionisme de l’Etat
    Le 1er juin 2009, General Motors est placée sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine des faillites. La société avait accumulé environ 172 milliards USD de dettes et possédait des actifs d’environ 82 milliards USD. Elle sera détenue à 60 % par le gouvernement fédéral des États-Unis, à 17 % par le Fonds d’assurance-santé du United Auto Workers, à 12 % par les gouvernements du Canada et de la province de l’Ontario et à 10 % par les détenteurs d’obligations, les autres actionnaires ne détenant pas plus de 1 % depuis l’effondrement du cours. Le plan de restructuration devra d’abord être accepté par le tribunal. 

    Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Qui sont ou seront les dindons de la farce?

    • Le retour en grâce de General Motors est l’exemple parfait pour illustrer le discours de François ASSELINEAU. Soit comment acheter le monde avec de l’endettement public ou de la planche à billet en dollar?

      A voir ou à revoir:
      http://www.youtube.com/watch?v=Y-JLhXiVkk8

      • Il commence fort avec :
        “Lorsque Sarkozy s’est fait élire, en 2007, par trucage politique et violation de la loi sur les patronymes”
        Puis il finit son commentaire par :
        “Et si pour une fois l’esprit de Résistance à l’oppression se manifestait dans les urnes”.
        C’est tout est son contraire, qu’il y aille franchement quoi !
        Le vote ne sert à rien,n’a pas été pris en compte en 2007 et ne le sera pas plus en 2012.

        • Je voyais aussi les contradictions, mais la règle générale est logique
          malheureusement, mensonges, mensonges, mensonges!! 🙁

          • Oui dans son ensemble, il met le doigt ou il faut mais n’oublions pas que ce ne sont pas eux qui décident,leurs missions est a service  de tu sais qui….C’est effrayant, ils sont tous sous les mêmes ordres…

        • On se fait berner, les dés sont pipés,tout n’est qu’illusion ,fausse démocratie et pour laisser croire que le peuple décide de quelque chose, c’est faux ..
          Nous sommes tous à la solde des illuminatis voter, c’est kippa blanche et blanche kippa….
          C’est cuit, n’en déplaise à tous,nous vivons dans un monde prédéterminé et programmé par les hommes de l’ombre..Rien ni personne le les arrêtera à part dame nature,mais la,on y passe tous …

      • Les rencontres se font ainsi depuis des générations et la fatalité donne la force de vivre pour se confronter à l’obscurantisme. Approfondir la folie d’une aventure permet de voir au travers des murs de l’histoire des souffrances. Les cœurs qui refusent l’hospitalité, autant que la vie, sont vide de sens. La beauté de la nature réside, dans la seconde où les notes se transforment en mots colorés. Puis, la ronde des esprits, danse et prête le temps à la méditation. Les sentiments coulent de la source du calice magique. Seul, les esprits simplement dotés de pouvoirs peuvent croire que les idées reçues doivent être renversées. La tempérance s’affirme dans l’union de la politique et de la philosophie. Les mots intentent une histoire, initialement prévue, pour détruire Métropolis. Cet état de roi, oublié de son droit, témoigne de son illusion.

  15. il peuvent aller au Maroc chez Renault !!! 250 € par mois (du vol en somme par rapport au ENORME salaire de psa France) mais qui s’en souci ??? personne …

    • M’enfin Poky z’en ont pas parlé à la télé hé hé!!;)
      n’empêche ça surprend hein 🙂

      • On dirait une soucoupe,un prototype de l’armée avec des mitrailleuses ….

      • Dans ma lancé:
        -Les « hackers », ces pirates informatiques capables de pénétrer dans n’importe quel réseau informatique sécurisé, cherchent en règle générale à percer les systèmes de défense des banques ou des grandes multinationales. Ce n’est pas le cas de Gary McKinnon, un pirate anglais de 40 ans, qui a profité de ses capacités informatiques pour assouvir sa curiosité… d’ufologie ! Ce hacker a donc forcé le système de sécurité d’une cinquantaine d’ordinateurs de l’armée U.S, 25 de l’US Navy, et 15 de la NASA entre 2001 et 2002. Sa « mission » : trouver dans les dossiers confidentiels la preuve de l’existence de vaisseaux extraterrestres et autres OVNI. Dans une interview accordée au « Guardian », Gary confirme d’ailleurs être tombé sur des documents explosifs : « J’ai trouvé une liste de gradés avec le titre de ‘Non Terrestrial Officers’… ce que j’ai interprété comme étant des gradés sur des bases non-terrestres. J’ai également trouvé une liste correspondant à des transferts entre flottes, associée à une liste de noms de vaisseaux qui, après recherche, ne font pas partie de la flotte U.S. J’en ai donc déduit qu’ils devaient être des vaisseaux spatiaux non listés ».* C’est selon le procureur général « le plus important piratage de système informatique militaire qui ait jamais eu lieu »…

        • Je m’intéresse aux histoires d’ovnis, je suis sure qu’il y a des choses que l’on ne nous dit pas.
          Je suis inscrite sur le site de Merlin, où il y a des articles troublants! (plus le temps d’y aller :()

  16. je suis pas anti américain  mais cette fusion , pas bon j ai mon copain qui a travailler a dupon de nemour ste americaine vu sa position il a eu l occasion de discuté avec un des dirigeants il dit nous somme en france max 10 ans et on repart c est ce qui c est passer ils ont  fermer
    ils vont a la pêche , les chinois idem et nous sommes  ,   les poissons

Les commentaires sont clos.