Le 21 février, ce coup d’État à venir

Il ne reste que quatre jours avant que le pire n’arrive, seulement quatre jours avant que des fous ne ratifient la dictature financière. Les seules solutions, informer autour de nous et tous nous mobiliser (utopique donc…), espérer que d’ici là le krach tant redouté (ou attendu suivant les personnes) n’arrive, ou encore subir encore une fois et payer, payer, et payer encore…

Le 21 février prochain sera probablement ratifié le nouveau traité européen. L’occasion pour l’essayiste Raoul-Marc Jennar de revenir sur ce qui s’apparente à un véritable coup d’état financier dans la zone euro.

Pour rappel :

TUE : traité sur l’Union européenne, première partie du traité de Lisbonne
TFUE : traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, deuxième partie du traité de Lisbonne
Conseil européen : réunion des Chefs d’Etat et de gouvernement
Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG) : le traité Merkel-Sarkozy encore appelé Pacte budgétaire adopté par 25 des 27 chefs d’État et de Gouvernement le 30 janvier 2012. Il doit être signé le 1 ou le 2 mars avant la ratification par les différents États signataires.

Le mardi 21 février, à la demande du gouvernement, l’Assemblée nationale examinera en procédure d’urgence deux projets de loi :
– le projet de loi ratifiant la décision du Conseil européen de modifier l’article 136 du TFUE
– le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES)

Ce qui se prépare dans un silence scandaleux alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité.

Pour s’en rendre compte, il faut savoir ce qu’est le MES et de quelle procédure on use pour le faire adopter.

Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) : un FMI européen
Le texte définitif du traité instituant le MES a été adopté par les représentants des Etats membres de la zone euro le 2 février 2012.

Ce MES est destiné à prendre, à partir de juin 2013, la suite des instruments créés en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Ce MES et le Pacte budgétaire (TSCG) sont complémentaires : à partir du 1 mars 2013, pour avoir accès aux aides du MES un Etat devra avoir accepté toutes les dispositions sur l’austérité budgétaire contenues dans le TSCG.

Le MES, dont le siège est fixé à Luxembourg, est doté du statut d’une institution financière internationale bénéficiant des immunités dont jouissent les institutions internationales. Il n’a donc aucun compte à rendre ni au Parlement européen, ni aux parlements nationaux, ni aux citoyens des Etats membres et ne peut en aucun cas faire l’objet de poursuites. Par contre, doté de la personnalité juridique, le MES pourra ester en justice. Locaux et archives du MES sont inviolables. Il est exempté de toute obligation imposée par la législation d’un Etat Membre. Le MES, ses biens, fonds et avoirs jouissent de l’immunité de toute forme de procédure judiciaire.

En cas de litige entre le MES et un État Membre, c’est la Cour de Justice de l’UE qui est compétente.

Les membres du MES sont les États de la zone euro. L’institution est dirigée par un collège composé des ministres des finances des Etats membres appelés pour la circonstance « gouverneurs ». Ces gouverneurs désignent un conseil d’administration. Un Directeur général est nommé. Le Conseil des gouverneurs est compétent pour toutes les décisions relatives à l’intervention du MES. Le Conseil d’administration est compétent pour la gestion de l’institution. Le secret professionnel est imposé à toute personne travaillant ou ayant travaillé pour le MES. Toutes les personnes exerçant une activité au sein du MES bénéficient de l’inviolabilité de leurs papiers et documents officiels et ne peuvent faire l’objet de poursuites en raison des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions.

Le but du MES est de « mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité, » un soutien à la stabilité d’un de ses Etats membres qui connaît des graves difficultés financières susceptibles de menacer la stabilité financière de la zone euro. A cette fin, il est autorisé à lever des fonds. Son capital est fixé à 700 Milliards d’euros. La contribution de chaque Etat a été déterminée de la manière suivante :

Membres du MES Capital souscrit (EUR)
Allemagne 190 024 800 000
France 142 701 300 000
Italie 125 395 900 000
Espagne 83 325 900 000
Pays-Bas 40 019 000 000
Belgique 24.339.700.000
Grèce 19 716 900 000
Autriche 19 483 800 000
Portugal 17 564 400 000
Finlande 12 581 800 000
Irlande 11 145 400 000
République Slovaque 5 768 000 000
Slovénie 2 993 200 000
Luxembourg 1 752 800 000
Chypre 1 373 400 000
Estonie 1 302 000 000
Malte 511 700 000

Total 700 000 000 000

A voir ou revoir:

Les États Membres, par ce traité, s’engagent « de manière irrévocable et inconditionnelle » à fournir leur contribution au capital du MES. Ils s’engagent à verser les fonds demandés par le MES dans les 7 jours suivant la réception de la demande.

Le MES peut décider de revoir les contributions de chaque État membre. Cette décision s’imposera automatiquement.

Lorsqu’un État Membre sollicite une demande de soutien à la stabilité, c’est la Commission européenne en liaison avec la Banque centrale européenne (BCE) qui est chargée d’évaluer le risque pour la stabilité de la zone euro, d’évaluer, en collaboration avec le FMI, la soutenabilité de l’endettement public du pays demandeur et d’évaluer les besoins réels de financement de ce dernier.

Lorsque le MES décide d’octroyer un soutien à la stabilité, c’est la Commission européenne, en liaison avec la BCE et le FMI, qui négocie avec l’État demandeur les conditions dont est assorti ce soutien. Cette négociation doit s’inscrire dans le respect du Pacte budgétaire (TSCG.) La Commission européenne, en liaison avec la BCE et le FMI, est chargée du respect des conditions imposées.

Le traité entrera en vigueur deux mois après le dépôt des instruments de ratification par les États signataires dont la souscription représente 90% du total.

On s’en rend compte, les gouvernements signataires de ce traité ont créé un monstre institutionnel contre lequel les États eux–mêmes et à fortiori les peuples seront désormais totalement impuissants. Ainsi se poursuit, sous la pression du monde de la finance et des affaires, le démembrement du siège de la souveraineté populaire, l’ État, au profit d’institutions échappant à tout contrôle.

Une procédure illégale
La création du MES exige une modification de l’article 136 du TFUE. Cette modification, qui est possible si on recourt à la procédure simplifiée pour modifier un traité européen, a été proposée par la Commission européenne et adoptée par le Conseil européen le 25 mars 2011. Elle est formulée comme suit :

« A l’article 136, paragraphe 1, du TFUE, le point suivant est ajouté :
Les États membres dont la monnaie est l’euro peuvent établir un mécanisme de stabilité pouvant, si nécessaire, être activé dans le but de préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi de toute aide financière en vertu du mécanisme sera soumis à de strictes « conditionnalités ». »

Il est précisé que la base légale de cette modification de l’article 136 du TFUE, via la procédure simplifiée, est fournie par l’article 48, paragraphe 6, du TUE.

Or, cet article stipule, en son paragraphe 6, alinéa 3, qu’une décision prise sous le régime de la procédure simplifiée « ne peut pas accroître les compétences attribuées à l’Union dans les traités. »

Les défenseurs du MES considèrent qu’ils n’y a pas accroissement des compétences de l’Union puisque, formellement, le MES ne serait pas une institution de l’Union. C’est jouer avec les mots, et manipuler dangereusement les textes, car le traité créant le MES indique clairement que le MES implique la participation directe de la Commission européenne, et, en cas de litige, celle de la Cour de Justice de l’UE, deux institutions de l’Union. En outre, le Commissaire européen en charge des affaires économiques et monétaires siègera dans l’instance dirigeante du MES en qualité d’observateur. C’est la Commission européenne qui sera mandatée pour imposer à l’État concerné les conditions d’une intervention du MES.

Il n’est pas contestable que le MES diminue les pouvoirs des Etats membres et augmente les compétences attribuées à l’Union, en particulier les pouvoirs de la Commission européenne.

Le projet de loi soumis le 21 février à l’Assemblée nationale pour ratifier la modification à l’article 136 du TFUE vise donc à permettre une extension des compétences de l’Union européenne en toute illégalité.

Un coup d’Etat
Qu’est-ce qu’un coup d’Etat ? C’est le remplacement d’un pouvoir légitime, issu du peuple, par un pouvoir qui ne l’est pas.

Le transfert, en toute illégalité, à des autorités européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique de pouvoirs qui relèvent pas nature de la souveraineté populaire s’apparente à un véritable coup d’Etat.

Les gouvernants qui sont à la manoeuvre manifestent leur plus total mépris du respect des exigences démocratiques. Par des artifices de procédure, en interprétant abusivement des règles dont ils se moquent, ils se font les complices d’une entreprise de démantèlement de la démocratie et d’effacement d’un acquis fondamental dans l’histoire de l’humanité : la souveraineté du peuple.

Deux traités démocraticides
Avec le MES et le Pacte budgétaire (TSCG) , les peuples qui ont déjà été dépossédés des choix en matière monétaire du fait de la manière dont est géré l’euro (en particulier, le statut et les missions de la Banque Centrale Européenne), seront désormais dépossédés de tout pouvoir en matière budgétaire.

Rappelons que la démocratie est née progressivement du droit réclamé par les peuples de contrôler les dépenses des gouvernants. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 26 août 1789, en son article XIV, proclame que « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

C’est ce droit fondamental qui leur est aujourd’hui enlevé. En violation d’une disposition inscrite dans la Constitution de la République :  « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 (…). »

Ceux qui approuveront les deux projets de loi soumis le 21 février approuveront le Pacte budgétaire (TSCG) puisqu’ils sont étroitement liés. Les promesses de renégociation de ce dernier perdent leur peu de crédibilité si leurs auteurs approuvent le MES.

Ces deux traités MES et TSCG confirment que la construction européenne s’est définitivement éloignée de l’idéal démocratique.

Ces deux traités sont, contrairement à ce qu’affirme Hollande, étroitement liés. Ils alimentent l’un et l’autre transfert de pouvoir et perte de souveraineté rendant possible une totale mise sous tutelle financière et budgétaire des Etats et des peuples.

La France est la première à engager la procédure de ratification du MES. Des mouvements d’opposition se lèvent dans plusieurs pays signataires qui interpellent les élus sur leur attitude future.

En France, à ce jour, seuls Jean-Luc Mélenchon au nom du Front de Gauche et Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière se sont prononcés clairement contre le MES et ont appelé les parlementaires à ne pas voter les textes soumis le 21 février.

Si ces deux textes soumis le 21 février sont adoptés, il est indispensable que soit saisi le Conseil constitutionnel. Y a-t-il, dans le Parlement du pays qui a donné au monde les progrès de 1789, 60 députés et sénateurs pour soumettre au respect de la Constitution des traités qui la violent ?

Source: placeaupeuple2012.fr

Benji

55 Commentaires

  1. J’avais vu ça c’est l’horreur!!!!!!!! je te l’avais d’ailleurs dans la rubrique Nicolas Beuuuuurrrrkouach (désolée ça part tout seul…) Candidat.

  2. pour avoir des infos épatantes sur nos politichiens

    visitez : Le blog du Conseiller……..

    • Ah bon ! Ils s’abstiennent !!!

      Ca c’est de la prise de position.

      Non franchement ça vous suffit ? Vous vous contenter de peu.

      Ils pourraient dénoncer cette mesure devant les médias de façon massive, mais non, ils vont s’abstenir, ne pas se mouiller.

      • L’aile gauche du PS va voter contre, pour les autres…. mystère !
         
        En tout cas on verra bien qui va voter oui, s’abstenir ou voter contre…. on y verra plus clair !

        • On n’y verra rien, ce sont les mêmes, ils oeuvrent pour le même système.

          • Comment se fait il que le Front de Gauche bat le tambour quand il est trop tard, alors que , en tant que simple citoyen j’ai pris connaissance en octobre des articles scandaleux de ce traité et je les ai dénoncés sur différents forums régulièrement
            Il n’y a eu aucune réaction, sauf ces jours derniers où les blogs se sont emparés de ce “coup d’état de Bruxelles”
            Je m’étonne donc que, si moi  j’étais au courant dès octobre dernier, que la réaction de Mélenchon  ne date que depuis 2 ou 3 semaines – quand c’est trop tard!!

            • Pour le temps de réaction j’en sais rien, ce qui est sur c’est que pour l’instant y a que le Front de Gauche qui à réagit (et peut être maintenant l’aile gauche du PS)…

              • Arrêtes donc avec ton Mélenchon, tu te fais des illusions …
                 

                • Nevenoë,
                   
                  Je suis affilié à aucun parti, pour moi la seule chose à faire c’est de se la jouer à l’Islandaise, mais force est de constater qu’il n’y a que le Front de Gauche qui réagit !!!
                  Ne t’en déplaise !

                  • Je ne dis pas que tu es affilié à quoi que ce soit.
                    Le front de gauche c’est la comedia del arte.
                    Au 2nd tour Melenchon appellera à voter Hollande et il trouvera un tas de raisons, ce sera même “la mort dans l’âme” qu’il dira, mais il le fera.
                    Ce jour là tu devras admettre qu’il s’est bien payé la tête de tout le monde.

              • @ Iris

                l’aile gauche du PS  par la voix de Benoit Hamon, ce matin chez Bourdin – la voici  –
                à la question – Le PS votera-t-il contre le traité?
                réponse de B.Hamon –nous n’approuvons pas—
                donc, vous voterez contre??-
                Non, nous n’approuvons pas
                Iris, sans vous décevoir, l’aile gauche du PS se conformera aux ordres de Hollande qui lui-même est aux ordres!!!

  3. Tout ce qu’a fait et fera Sarkozy n’a aucune légitimité nationale ou internationale.
    Se faire élire sous un nom d’emprunt qui plus est tronqué, altéré et falsifié, le tréma ayant été supprimé de patronyme SARKÖZY falsifié en SARKOZY, son vrai patronyme étant celui-ci de : Nicolas SARKÖZY de NAGY-BOCSA.

    Cela revient à dire en clair :

    1 – que Nicolas SARKÖZY de NAGY-BOCSA qui n’a pas été élu par le peuple Français et Nicolas SARKOZY étant inexistant auprès de l’état Civil de la Mairie de Paris, ne bénéficie d’aucune immunité présidentielle et qu’il ne peut prétendre de surcroît à bénéficier du titre de Président de la République.
    2 – Qu’avec Nicolas SARKÖZY de NAGY-BOCSA nous avons, non seulement un imposteur à l’Élysée, mais qu’il n’avait pas le pouvoir légitime de nommer un Premier Ministre qui a nommé des Ministres et un Gouverne-MENT. Le gouvernement est donc dans sa totalité parfaitement illégitime et aucun Conseil des Ministres ni Garde des Sceaux, ni Ministre des Armées et de l’Intérieur, ne peuvent avoir aucune autorité sur les Magistrats, l’Armée, les Forces de l’Ordre. Aucun Ministre de quelque Ministère que ce soit, n’est légitime. Nous avons donc un Gouvernement qui nous mène à la ruine et à la guerre et qui n’est autre que purement et simplement VIRTUEL !

    3 – Que toutes les mutations ou promotions de Magistrats effectuées depuis mai 2007 sont invalides, car sa fausse signature n’a aucune valeur juridique,

    4 – Que toutes les promotions à la Légion d’honneur sont invalides, car sa fausse signature n’a aucune valeur juridique,
    5 – Que la convocation du Parlement en Congrès pour nous imposer le Traité liberticide de Lisbonne, et les autres convocations du Congrès sous le règne de SARKOZY, soit depuis mai 2007,  SONT INVALIDES. Car sa fausse signature n’a aucune valeur juridique !
    Par voie de conséquence nous n’avons aucune Constitution Européenne et tout doit être invalidé, car sa fausse signature n’a aucune valeur juridique !

    6 – Que toutes les lois y compris liberticides qui ont été votées depuis mai 2007 sont invalides, car sa fausse signature n’a aucune valeur juridique !
    7 – Que Nicolas SARKÖZY de NAGY-BOCSA qui n’a pas été élu par le Peuple Français et qui ne bénéficie d’aucune immunité présidentielle et qui ne peut prétendre au titre de Président de la République  n’est pas le Chef des Armées, qu’il n’avait donc pas le Droit légitime de détruire l’armée, de la remettre entre les mains de forces ennemies de la France, soit de l’OTAN, et qu’il avait encore moins le Droit d’envoyer l’armée Française faire la guerre en Afghanistan, en Libye ou ailleurs pour tuer des innocents au soi-disant NOM du PEUPLE Français. Ce qui constitue un crime de génocide et des crimes commis contre la Nation.

    8 – Que tous les contrats liants la France et accords passés avec l’ONU, l’OTAN, l’OMS et toutes les organisations satellitaires de l’ONU, avec les Laboratoires pharmaceutiques, les entreprises et banques étrangères mondiales ou européennes,  etc… sont invalides. Car sa fausse signature n’a aucune valeur juridique !

    9 – Que toutes les modifications de la Constitution faites par Sarkozy depuis mai 2007 sont invalides. Car sa fausse signature n’a aucune valeur juridique !

Et ce, à condition que la Constitution française existe, la séparation des Pouvoirs de l’état entre le pouvoir législatif (le pouvoir des juges) et le pouvoir exécutif (le pouvoir des politiques) n’étant qu’un mythe de plus car elle jamais existée en France, ce qui est une cause d’absence de Constitution selon la Déclaration des Droits et du Citoyen du 26 août 1789 qui est annexée à la Constitution du 3 juin 1958 et qui vise dans son article: XVI

    Toute Société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

    Dans ce sens nous nous demandons à quoi sert le Conseil Constitutionnel qui légifère sur une Constitution française qui n’existe pas ?
Une virtualité de plus et l’on comprend mieux pourquoi, ils peuvent se permettre de modifier la Constitution quand bon leur semble, une Constitution qui n’existe pas et qui n’est que Virtuelle.

    Par extension, si nous n’avons pas de Constitution, nous n’avons aucun Gouvernement légitime, sauf un Gouverne-MENTde Fait, nous n’avons pas de Parle-MENT ni Conseil Constitutionnel, et encore moins de REPUBLIQUE. Le seul statut que nous puissions reconnaître à la France est donc exclusivement celui de la MONARCHIE.

    Les motifs pénaux qui pourraient être invoqués à l’encontre de Nicolas SARKÖZY de NAGY-BOCSA qui ne bénéficie d’aucune immunité présidentielle seraient ceux de :
    Faux en écritures publiques, Usage de faux en écritures publiques, et complicités  – Escroqueries dirigées contre le Peuple Français –  Crimes commis contre la Nation – Crimes commis contre l’Humanité –  Génocide financier de la France, etc…

    Maintenant le Sarkozy se prépare avec ses sbires à faire ratifier le nouveau Traité européen sans l’avis des Français en violation de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 :

    Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
    Faites circuler…

  4. NOUS VOULONS UNE CONSULTATION POPULAIRE!!
    http://www.constituante.be/

    • merci Dawa pour ce lien mais en ce qui concerne le la consultation populaire (référendum) elle n’est pas prévue par la constitution belge et comme dab les traités on été signés et ce sans que la population le veuillent mème chose en France mème si ils font un consultation populaire il ne respecte absolument pas la volonté du peuple.

    • Ils ne vont pas faire une consultation populaire alors qu’ils savent qu’on va dire et  que eux veulent dire oui! Ils ne sont pas fous!

  5. Merci d’avoir remis le sujet à l’honneur, j’espère qu’on pourra faire quelque-chose.
    il ne reste qu’a convaincre les députés!!!!!!
    Merci encore

  6. Adieu la souveraineté nationale ! Celle du peuple, on en parlent même pas……..
    Vive L’Allemagne,capitale de l’Europe, vive Naboléon petit pion de , on ne sait pas de qui d’ailleurs, il mange à tout les râteliers………….

  7. C’est parti, les premières lettres vont partir: je croise les doigts, les pieds même ma tête est perturbée. Faut voir les réponses maintenant. Au moins on aura essayer.

  8. Lettres, mails, pétitions, je pense que ça ne sert à rien. Si, peut être à dire qu’on est pas d’accord avec leurs actes mais franchement vous pensez qu’ils ont encore assez d’étique pour se préoccuper de nos avis?
    Non tout ce qu’il veulent c’est le pouvoir sur le troupeaux d’abrutis qui compose la population française. Quand je dis abrutis comprenez abrutis de travail, abrutis d’angoisses et de peurs du lendemain, abrutis par la télé, abrutis  d’antidepresseurs, abrutis de con sommation…..
    Tu parles de revolutionnaires : manifestation a Lyon contre acta….un bide personne juste quelques centaines de personnes qui se regardaient sans savoir quoi faire.
    On aura beau blablater sur tous les blogs qu’ont veut, tant que les gens (je m’inclus dans “les gens”) resteront le cul vissé devant leur formidable outil de communication qu’est leur PC, les politiques auront le sourire!
    Petit extrait de la chanson de Renaud datant de 1975 “l’hexagone”….
    Ils se souviennent, au mois de mai,
    D’un sang qui coula rouge et noir,
    D’une révolution manquée
    Qui faillit renverser l‘Histoire,
    J’me souviens surtout d’ces moutons,
    Effrayés par la Liberté,
    S’en allant voter par millions
    Pour l‘ordre et la sécurité.

    • Ceux qui pétitionnent sont aussi des électeurs, C’est notre seule défense, plutôt faire cela que rien.

    • coyote, crois moi ils ont asser d’éffectif pour répondre a tous les courriers d’ailleur ces une obligation pour le moment les parlementaires envois des centaines de courriers concernant ACTA

      • Je loue l’initiative mais je n’y crois plus. Je suis un ancien optimiste devenu extrêmement pessimiste pour les années (mois) à venir. La fonction politique est devenue une grande escroquerie, pas un seul pour rattraper l’autre à part peut être du coté du npa…

  9.  
    Tu te rappelle de la consulation nationale sur la constitution europeenne?
    Tu te rappelles du résultat?
    Tu te rappelles de la prise en compte de notre avis?

    • oui mais se résigner c’est mourrir………..

      • Tous ces batards
        Qui brassent des milliards
        Le prix de leurs costards
        Leurs louches de caviar

        Ils sont avides de dollards
        Et nous les crevards
        Nous qui sommes des milliards
        On pourrait leur rentrer dans le lard
        Mais la division creuse les écarts

        Tu veux revolutionner?
        N’attends pas chope ton pistolet
        Descend dans la rue, enragé
        Il faut crier hurler gueuler
        Et ne jamais se resigner

        Ta voix ils l’entendront
        Ton avis il s’en foutront
        L’armée ils t’enverront
        Dans un bain de sang nous creverons
        Mais à la face du monde nous dirons
        Fallait pas nous prendre pour des cons !

        • Je comprend ton cris,mais ta méthode est pour moi trop violente et ressemble à celle que je dénonce.Ta révolution elle risque de servir ceux qui veulent affaiblir l’Europe et faire le jeu de ces prédateurs. Je pense qu’il faut plutôt cibler directement les responsables ils nous faut des experts qui connaissent bien les ficelles du système et ses failles. Si on veut changer la société, on doit montrer que l’on est capable de s’entraider, être solidaire et tout cela dans la paix, c’est déjà beaucoup n’est ce pas.

    • Vote MARINE POUR CHANGE COUR DE CHOSE

  10. lambda ( site liesi , fort intéressant)
    17 février 2012 at 13 01 00 02002
    Pour ceux qui se demandent quel sera le positionnement du PS le 21 février lors de la ratification du scandaleux traité M.E.S., Benoit Hamon ce matin, pressé de répondre à cette question a déclaré que le PS n’appprouverait pas , et à la question : voterez vous contre? – il répond NON mais nous n’approuverons pas
    Il y a une différence entre voter contre et ne pas approuver – on reconnait bien là ligne de Hollande et de ses compères
    Pourquoi le front de gauche a laissé passé une telle infamie qu’est le MES et ne se réveille que maintenant !!! –

  11. La vidéo où Mélenchon explique pédagogiquement ce que c’est que le MES, et appel tout les partis politiques à voter contre : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ESewfHBlrBw

  12. D’aucuns font la même chose que nos banques & gouvernements pour financer leurs activités…:echelledejacob.blogspot.com/2012/02/6000-milliards-de-dollars-de-faux-bons

  13. VOTE MARINE pour sortir de guepie

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