La guerre de la salade est déclarée….

S’ils vendaient leurs salades directement, ils feraient du bénéfice non? et sans pesticides ce serait encore mieux. Pourquoi ne pas se regrouper en coopérative et mettre en place un réseau de distribution? Passer par les intermédiaires c’est la facilité, qui au final fait payer le produit un prix exorbitant, une salade c’est 95% d’eau, et on a vu les salades à plus d’un euro, alors qu’elle reviennent à 0.30 euro!!! ça coince quelque part là vous trouvez pas ? Les grands trusts ne veulent que l’esclavage des producteurs, l’argent des moutons qui pensent n’avoir pas le choix, et grossir leurs comptes en banque et ceux de leurs actionnaires de manière éhontée. C’est TOUS ensembles qu’il faut lutter contre ce système….Mais qu’est ce qu’on attend ???

Illustration d'une salade composée. J.-M.BAUDET/SIPA

ECONOMIE – Les producteurs asphyxiés par la chute des prix sont entrés en rébellion…

Les producteurs de salades luttent pour leur survie. N’ayant plus rien à perdre ou presque, ils se sont lancés dans une partie de bras de fer avec les acteurs du secteur. En effet, depuis la fin de 2011, le prix de vente a chuté sous la barre des 15 centimes d’euro par salade, après avoir atteint les 40 centimes début novembre. Or, le prix de revient est en moyenne plus proche des 30 centimes. Difficile de tenir bien longtemps dans ces conditions.

Les maraîchers ont les poches vides

Depuis vendredi dernier, ils ont décidé de ne plus vendre leur marchandise tant qu’ils ne pourront pas obtenir des prix qui couvrent les coûts de production. Et la tactique semble avoir porté ses fruits. Le jour même, les prix ont bondi à 25 centimes par unité, avant d’atteindre le seuil des 30 centimes lundi. Mais la bataille est rude. Tous les moyens de pression sont bons. Quand ce ne sont pas les menaces de se fournir directement en Italie ou en Belgique, «ils achètent la marchandise au compte-goutte pour voir si nous allons lâcher du lest», rapporte Eric Testud, maraîcher à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône, l’un des départements producteur de salade avec le Vaucluse, le Gard et les Pyrénées-Orientales.

Les professionnels doivent se réunir ce mercredi soir à Plan d’Orgon (Bouches-du-Rhône) afin de définir la suite à donner à leur mouvement. Fédérer l’ensemble des acteurs n’est pas une mince affaire. «C’est difficile de s’organiser. Certains sont quand même obligés de vendre leur production», souligne Angélique Delahaye, présidente de la Fédération nationale des producteurs de légumes. Après une année 2011 catastrophique où les revenus des maraîchers ont été divisés par trois, plusieurs professionnels ont les poches vides. En ces temps de restriction du crédit sur fond de perte du triple A, difficile d’obtenir un prêt auprès de leur banque. Des milliers de producteurs ont d’ailleurs du mettre la clé sous la porte, avance Angélique Delahaye.

Les intermédiaires pointés du doigt

Concrètement, deux facteurs principaux expliquent la chute des prix enregistrée ces dernières semaines. Premièrement, un climat anormalement doux au début de la saison, en octobre, qui a accéléré la croissance de la récolte. Résultat, une concentration de l’offre sur une période trop courte. Le froid de ces derniers jours est le bienvenu et pourrait permettre une légère remontée des prix.

Deuxièmement, la profession fustige les intermédiaires, qui sont toujours à la recherche du prix le plus bas. «Les producteurs doivent arrêter de servir de paillasson. Ils ont le droit de vivre correctement», fulmine Angélique Delahaye. Surtout que dans le même temps, le prix des salades est toujours le même dans les rayons. Cherchez l’erreur. «La grande distribution ne joue pas le jeu», tempête Claude Rossignol, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles des Bouches-du-Rhône. Au lieu d’une baisse des prix en faveur des consommateurs, Angélique Delahaye plaide plutôt en faveur d’un partage de la valeur ajoutée plus équitable entre les différents acteurs de la filière pour assurer sa pérennité.

Mathieu Bruckmüller
Volti

73 Commentaires

  1. Je fais un potager bio, j’ai des centaines de produits et j’ai pas un client de ma commune à croire que les gens ne mangent pas de légumes…
    Mais on garde espoir quant au développement, on va quand même augmenter la production cette année!

    • Est ce possible ce que j’ai mis dans mon intro?? créer une coopérative et une
      filière distribution régionale? Y a t’il des maraîchers qui veulent sortir de ce système de merde?

      • La ou le bas blesse voltigeur, c’est au niveau de l’entente, je pense.Il y a de la jalousie, de la rivalité, c’est chacun pour soi, c’est ce que j’entends du magasin…
        Ils ne s’entendent pas du tout et ce critiques inlassablement, je suis bien placé pour l’entendre, je fais le tampon,mais patrons sont identiques,bon, c’est des vignerons, mais ils s’entendent juste pour des manifs, et encore,je te dit pas ce que j’entends comme noms d’oiseau sur la concurrence…
        Cependant,je discutais avec un client, un agriculteur déjà assez important ,qui songé à fusionner avec d’autre sur le modèle d’une coop. mais, il m’a fait comprendre qu’il n’était pas soutenu par les collègues..

        • GATSU, au niveau prix, tu te situe à quel niveau, comparativement aux marchés et grandes surfaces ?

          • je suis aligné sur les prix de Leclerc en “conventionnel (pesticides and co…)” sauf que nous on est bio et que les legumes sont ramassé devant les clients.

            • Et malgré tout tu as du mal à vendre ta production? 🙄

              • Nous manquons de visibilité, les gens ne savent pas que l’on existe et ce que l’on fait..

                • Prends un grand morceau de contreplaqué (peint en blanc et lettres en noir) et mets ce que tu proposes dessus!
                  mets le bien en vu, au bout d’un chemin menant vers chez toi par exemple,
                  et mets aussi des annonces chez les commerçants … avec les produits disponibles
                  légumes de saisons, œufs du jour, etc…. Accroches toi!! dans peu de temps ce sera
                  sans doute très fréquenté (je croise les doigts 😉 )
                  Avec ce qui risque d’arriver, seront contents les moutmouts du coin de savoir
                  où ils peuvent acheter du bon!! :heart:
                  Ca peut se faire en parallèle avec l’activité d’élevage de poneys, s’il
                  y a beaucoup de monde distribue des cartes 😉
                  Il y en a plein de ces panneaux dans ma région 😉

                  • Même problème chez ma fille maraîchère bio :mais où donc les voisins vont-ils faire leurs courses ? 
                    Surtout que leur salde de super marché qui a plusieurs jours et qui a voyagé n’a plus aucun intérêt nutritif et est vendue plus chère !!(mesclun en sachet de 13 à 16 euros le kg) 11euros le kg en bio direct producteur !

        • C’est ce que je constate aussi dans le Var, toujours un qui fait mieux et
          critique les autres. Mais il en va de leur survie quand même, s’ils ne se regroupent
          pas, en ayant en tête leur durabilité en fidélisant les citoyens, ils ne seront que les
          victimes consentantes des grands trusts.
          De plus leurs prix sur les marchés ne sont pas si bas que ça et on ne peut
          que se fier à leur parole en ce qui concerne “bio” ou pas, puisqu’il n’y a pas d’étiquetage
          et qu’ils vendent en vrac, je me fie à l’aspect moins “parfait” pour faire mon choix,
          sachant que s’il y a des insectes, c’est un signe qu’il n’y a pas eu traitements chimiques.

          • C’est comme les jeux, j’ai toujours dit que je préféré gagner et partager avec ceux qui ont joués avec moi, que de perdre tout seul.
            Tu te rend compte qu’avec l’entente, nous pourrions gagner tout les quintés ou presque, je m’explique:
            Si tu trouve 10 voir 15 personnes de confiance et qui ne te lâchent pas 15 jours après, tu peut, à partir du nombre, faire une combinaison élargie à moindre coût et la, bingo.
            J’ai essayé mais j’ai toujours échoué,les réticences des uns,l’égoïsme des autres etc…
            Les gens préfèrent jouer seuls et perdre seuls……

    • C’est ce que je me suis toujours dit,se regrouper en coopérative!
      Par ailleurs, je voudrais souligner,que sur les marchés,les fruits et légumes ne sont pas tellement moins chers qu’en grande surface,bon, la qualité est parfois discutable ,quoi que ?
      Mettre des anti germes sur les patates,des drogues sur les salades pour les faire blanchir, ce n’est pas un procédé gratifiant vous en conviendrez.
      Je connais une personne qui le fait (indépendant) et qui m’a dit, que veut tu, si mais frisées ne sont pas blanches,personne ne les achètes…Quand aux patates, on les gardes plus longtemps….

      Je me rend compte qu’ils sont indépendants, ne dépendent donc pas des grande enseignes, ne sont pas sous pressions et chantage, et la, tu remarques que leurs écarts de prix avec les grandes surfaces est insignifiant?
      Moi, je veut bien faire plaisir aux petits agriculteurs, je viens bien me démarquer de mon supermarché,mais j’aimerais m’y retrouver financièrement.
      Je constate que quand ils sont en libertés (les petits paysans),ils en profitent, en plus, ils ne s’entendent mais alors, pas du tout, c’est la rivalité entre eux, du moins chez moi……..
      C’est une constatation, c’est dans la Loire et je dois vous avouer que point de vue mentalité, c’est pas top……..






      • Je pense qu’ils en ont tellement marre,qu’ils finissent par baisser les bras,ils n’ont plus la gnaque d’autrefois,c’est le moral qui en a prit un coup…

      • Parfaitement exact,
        Et c’est dans toute la France ainsi !
        Rappelez-vous de ce jeune paysan qui il y a 2 ou 3 ans défraya la chronique du 13H( télé).
        C’était un jeune couple qui s’était lançait dans le Bio en s’endettant avec le rachat d’une ferme et de ces terres.
        Ils furent contraint de vendre et de partir, car n’en pouvant plus des menaces et des pressions psychologiques (destruction volontaire de ses récoltes, mise à mort de son chien, menace de mort sur ça famille, feu à la grange et à l’étable etc.).

        Ps: Au début du 19°siècle les forgerons ne pouvaient point se balader en campagne. Les paysans les considéraient comme des fils de Satan (maître du feu). Quand l’occasion se présentait, ils ne rechignaient point à les occire discrètement, bien sûr !
        Heureusement depuis ils ont fait quelque progrès

  2. tant qu’il y aura des putes (des salariés) qui accepteront de travailler pour du fric au lieu d’auto-produire ce dont ils ont besoin pour eux et leurs proches, on en sortira pas…
    l’argent, le commerce, l’industrie, le salariat doivent disparaître au bénéfice de la vrai solidarité, du dont sans condition…
    Mais on y est pas; les esclaves veulent des emplois, les cons!!
    vivement la fin de ce système merdique et tant pis pour ses supporters suicidaires…
    patience ca vient!!

    • Bein il y a qu’à commencer à planté des fruitiers dans les villes…….

      • De mieux en mieux Bibi !

        Maintenant les salariés sont des putes !!!
        Déja que pour vous, ils etaient :(dixit) “des blaireaux d’esclaves à la con”.

        Vraiment très instructif vos propos….

        • Ce serait bien si Bibi pouvait nous expliquer sa façon d’échapper à la prostitution
          par le travail, ses propos laissent penser qu’elle a la solution, donc! au nom de la
          lutte contre les “proxénètes patrons”, merci de nous dire comment lutter! 🙂

          • Prendre la place des patrons peut être ?
            Il y aurait que des patrons, pas d’ouvriers, lol
            Non, concrètement,elle fait surement allusion au S.E.L ou à un troc service………

          • En France ce n’est pas possible, à part pour quelques “privilégiés” à cause à la base de la taxe foncière, ou de l’impôt locaux… Si tu as des enfants, tu es tricard jusqu’à la fin de leur scolarité. Ceci dit il y a des moyens comportementaux de réduire la dépendance au travail considérablement. Mais il est vrai aussi que cela n’est pas accessible à tous le monde. Par exemple si tu signes un emprunt sur 20 ans pour une maison, et bien tu te mets la chaine au coup pour la même durée, et là, tu es obligé de te vendre au grès des besoins de ton employeurs sur la même durée.
            “Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.” (Benjamin Franklin)
            Et il en va de même pour le confort, comme il en est pour la sécurité.
             

          • en vrac:
            qu’il voltigeur stp. la situation de chaque individu est tellement différente qu’il n’y a pas de solution miracle s’appliquant à tous.
            moi j’ai trouvé ma solution parce que au lieu d’attendre une réponse des autres (un sauveur quoi) j’ai mis en œuvre les miennes. parce que je me suis vu tel que j’étais: un esclave, une pute (un salarié) d’ou un dégoût et forcement des changements d’attitudes, de priorités pour pouvoir me regarder dans une glace à nouveau.
            “En France ce n’est pas possible, à part pour quelques « privilégiés »” et voila la belle excuse pour dire les autres peuvent mais moi non je continue comme avant… la c’est certain “ce n’est pas possible”! (repenser a l’expérience du riz – j’aime/j’aime pas – pour comprendre)
            “Maintenant les salariés sont des putes !!!” non pas maintenant ca a tjrs été. vendre son corps ( bras, cerveau ou cul) c’est de la prostitution. mais ne l’admet pas et tu ne voudras jamais t’en sortir!! tu es un esclave satisfait de ta condition et ton déni est pathétique engel.
            Paul Lafargue dans son célèbre “Droit à la paresse”, n’est jamais parvenu à comprendre que le prolétariat « manifeste pour réclamer le droit de se faire exploiter »

            • 😀 Hi Hi… Tu te trompes sur ce que sous entend mon propos, et ma personne. En ce qui me concerne, l’esclavage, la prostitution n’ont jamais fais bon ménage avec moi… Et pour le moment je me considère comme un privilégié, et je ne suis pas riche de bien ou d’argent, mais de temps de vivre comme j’aime le faire et je ne manque de rien. 🙂
              « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. » (Benjamin Franklin)
              Je tiens juste à te faire remarquer que tu m’as lu et juger un peu trop superficiellement et à coté de la plaque. 🙂
               

              • j’ai fait une réflexion sur ton propos qui est la première chose qu’on me répond quand je “prêche” un changement d’attitude, nullement sur toi Riddick.
                quand je vise quelqu’un je ne laisse aucun doute planer: “tu es un esclave satisfait de ta condition et ton déni est pathétique engel.” et ce n’est nullement un jugement mais un constat!!
                 

                • Je te rejoins dans l’idée que le potager n’est pas qu’un droit mais aussi un devoir pour la planète et la liberté, mais je te trouve un peu dur envers les gens qui n’ont pas la possibilité de le faire, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’en ont pas envie, ceux qui sont isolés par la contre-pensée des gens les environnant, qui veulent une sortie de secours mais qui ne savent pas où elle se trouve… Plein de gens ouvrent les yeux alors qu’ils sont piégés pour des années avec des crédits sur le dos dont ils ne peuvent se débarrasser du jour au lendemain. D’autre n’ont pas le capital de base pour s’affranchir.
                  A moins d’être vagabond, ou squatteur, ce qui n’est pas une solution Pérenne et sereine sur le temps, et bien il faut prendre en considération qu’en France il y a des impôts sur le logement, que les yourte, les mobilhome, les cabanes, ou je ne sais quoi sont voués à la destruction par les milices du pouvoir qui ne veulent pas qu’on les lache. Et pour finir sur une note d’espoir, il y a selon la situation des astuces légal pour s’amender de ca… 🙂

                • @Bibi,

                  C’est bien beau vos belles paroles !
                  Mais repondez  plutôt au gens qui vous demande comment vous faites pour ne pas dépendre du système et ne devoir rien à personne???

                  • Bien que tu es mis @Bibi, ta question est dirigée vers plusieurs personnes. Je te donnerai bien une réponse, mais sur un site publique… Il y a si peu de sortie de secours que je ne voudrais pas qu’un lecteur malveillant conduise l’état à les condamner…
                    Et puis selon la configurations des gens, les solutions ne sont pas les mêmes. Et les solutions d’aujourd’hui ne sont pas celles d’hier et peu être pas celles de demain.
                    “Ne devoir rien à personne” est une utopie, que tu sois en autarcie, ou en autonomie, tu as toujours un rapport de dépendance à l’autre car il est impossible de croire que l’on peu tout faire. La solidarité est une des réponses à ta question. Si tu ne veux pas que le système te demande quelques choses, ne lui demande rien, et malgré cela il réclamera injustement, répond lui avec malice et sagesse. Le système c’est l’argent, remet en question ta relation à lui. Je te donne des éléments de réflexion, désolé de ne pas pouvoir être plus précis.

                    • Riddick,
                      Je ne m’adresse pas à toi !
                      Mais à Bibi !… Car elle n’arrête pas de rabaisser la condition des travailleurs salariés. 
                      A moins que toi aussi, tu ne prennes les travailleurs pour des “putes de cons de blaireaux d’esclaves”?
                      Alors t’es d’accord avec ça Riddick ???

                      Chacun à le droit de suivre la route qu’il veut, mais qu’il n’enmerde pas les autres !
                      Et les leçons de morales d’une pseudo-anarchiste post pubère à deux balles et bien, à la longue ça sombre dans le pitoyable et ça fait très vulgaire.

                      NB :
                      Tes liens : déjà vu …
                      Ce charmant Mr est un véritable sage.
                      Si tu connais sa vie, tu sais qu’il connait la valeur du travail, lui !
                      Et lui, au grand jamais, il ne médira sur les salariés.
                      Et lui au moins, il nous propose des réflexions/solutions….. pas des critiques méchantes et stériles.
                       

                    • Non, j’ai été moi même ouvrier pendant trop longtemps, et je n’ai jamais réussi à m’adapter à cette situation, trop rebel pour ca. La liberté est dans mes gênes !!!
                      Je ne connais pas Bibi, mais son commentaire me laisse penser qu’il ou elle est révolté de voir que les gens abdiquent et ne cherchent pas à changer leur condition, qu’ils baissent les bras… Donc j’essayais d’arrondir les angles au delà du coté blessant, pour rendre ce message positif en quelques mots comme détermination, dignité, espoir… 😉
                      Et comme disait un autre sage : “Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde. Les moyens peuvent être comparés à une graine et la fin à un arbre ; et il existe le même rapport intangible entre les moyens et la fin qu’entre la graine et l’arbre.” (Ghandi)
                      J’ai pris son commentaire pour de la maladresse, un cri de désespoir.
                      En ce qui me concerne j’ai du respect pour ceux qui subissent l’exploitation à cause de ceux qui la soutiennent par leur égoïsme et leur lâcheté.
                      Je tiens à te préciser qu’il ni a aucune animosité dans mon propos. Je ne suis pas solidaire de la méchanceté, de la stérilité, ou de la vulgarité. J’ai seulement de la compassion pour ceux qui subissent, qui souffrent, qui sont piégés, qui sont exploités et j’essai modestement d’aider, d’apaiser. 🙂

  3. Les produits bio bientôt accessibles à tous ?   

    c’est l’idée qui commence à se développer un peu partout en France. Treize initiatives de ce type ont été recensées dans un guide sur les circuits de proximité, publié par la Fédération nationale de l’agriculture biologique

    http://www.brujitafr.fr/article-les-produits-bio-bientot-accessibles-a-tous-97349762.html

  4. Bibi, tu n’as pas si tord. Maintenant, ne fait pas comme tous ces politiques, qui cassent du sucres sur  les choses “existantes”, mais qui n’apporte rien de plus/mieux pour ameliorer ce systeme…. 
    Que propose tu ???    Tu bosses pas, tant mieux. Soit t’es un fils à papa, soit fisl de riches , et si c’est le cas, tant mieux pour toi, mais fait en donc profiter à nous, moutons .                
    Sinon, tu “gratte ” les assedic, et la, tu es autant une “pute” que ceux qui bossent, car toi, tu dois tendre  la main, et demander l’aumone pour bouffer.., dans ce cas la, je ne la ramenerai  pas trop..
    Sinon, tu as hérité, et tu crame tout ton héritagé, ….soite…  Sinon, tu fais du “bizness”…, et la, félicitation, mais rien ne dure toujours, encore moin les meilleures choses..  Nous attendons tes conseil, ormis vivre  en “hermite” . Merci, de me dire comment on peut nourrir nos enfants, acheter essence, etc etc sans bosser. Merci pour ta reponse

    • Bonjour,
      “Sinon, tu « gratte » les assedic, et la, tu es autant une « pute » que ceux qui bossent”
      Je trouve cette propagande un peu mouton sur ce coup là… Je tiens à rappeler que les indemnités assesic sont attribuées qu’aux gens qui ont travaillé, que la personne qui en bénéficie à une immatriculation qui lui ouvre des droits proportionnellement au temps cotisé sur une période fixé, et au montant versé sur cette même période, et certainement pas calculé sur les cotisations du voisin. Je rappel que ton employeur retient une partie de ton salaire sous prétexte qu’il paye pour ta protection sociale avec les richesses que tu as fabriqué, va chercher l’erreur. Je tiens aussi à rappeler que si tu as cotisé 25 ans ou 5 ans, tu gagneras la même chose sur le même temps défini. Et je tiens aussi à dire que tu ne retrouveras jamais le montant de tes cotisations sur les indemnitées que l’on veux bien te rendre si on arrive pas à te radier. 😀

      • Je n’incrimine pas ceux qui touchent les assedic, au contraire…Je veux juste qu’ilm’explique comment il fait pour ne pas bosser, vu qu’il critique a tel point ceux qui bossent…  Je lui demande juste de partager ces methodes de vie…  En gros, de par ce système, il est forcement dependant de quelque chose, et j’aimerais savoir à quoi… Tout simplement

        • Moi aussi j’ai posé la question, à moins d’être en totale autarcie,
          je ne vois pas par quel moyen on puisse s’affranchir du système.
          Eviter d’en être esclave au minimum, en n’étant pas dépendant pour un maximum de choses.
          Mais je doute qu’il soit possible de ne dépendre que de soi-même vu comment ce système
          a été inclus, en créant des besoins toujours plus importants, et des soit disant facilités.

    • “rien de plus/mieux pour ameliorer ce systeme”
      le système doit mourir pas s’améliorer. quand vous n’aurez plus d’argent alors vous apprendrez a vivre sans ou mourez et c’est comme ca que cela doit être puisque vous refusez de renoncer pas vous même a ce fichu fric!
      ca va être l’hécatombe mais fallait y réfléchir avant, désolé mais moi les miracles je sais pas faire et j’ai pas honte de cette incapacité.

  5. On demande bibi à la réception!

    • oui mais j’ai déjà eu cette discussion des centaines de fois depuis dix ans avec des personnes d’horizons variés et je sais que ces gens qui attendent des réponses miraculeuses la tout de suite maintenant c’est pas pour changer qu’ils les posent ces questions mais pour trouver une faille* qui les exemptera d’agir
      * avec leur conception biaisés ils en inventeront (et avec la force du nombre ca passera):
      oui mais moi j’ai un crédit, un gosse, à m’occuper de ma grand mère, un gros chien qui ne mange que des toasts au foie gras car la pauvre bête est difficile, un beau-frère alcoolique, besoin d’argent pour vivre, pas le choix, une voiture qui consomme beaucoup, une femme qui suce mais n’avale pas alors tu comprends “c’est pas possible” niet! Et puis toi t’es un privilégié qui n’a pas la connaissance de ce qu’est le travail… (même si j’ai été égoutier (entre autre) et que j’ai pelté plus de merde que eux n’en verront jamais dans leur vie)
      je suis las et puis pour vraiment leur rendre service j’ai tous dis : voyez vous pour ce que vous êtes, dégoûtez vous et vous trouverez vos solutions en vous même car personne ici bas ne peut vous les donner… (ils ne peuvent admettre cette réponse comme en étant une donc raccourcis: je réponds pas et dis des conneries donc pas besoin d’écouter)
      « Vous riez de moi, car je suis différent. Je ris de vous, car vous êtes tous semblables. »
      allez les esclaves demain au boulot pensez bibi et payez vos impots surtout car sarkozy veut une nouvelle rolex et moi je compte sur les assedics ou le rmi ou que sais-je encore pour vivre et aller aux putes me faire déniaiser… bêêêyh
      oui je sais provoc c’est mon 2eme prénom!

  6. Il existe une tribu reculée en amérique du sud, leur système politique est le suivant :
    Le chef est choisi par la tribu, son devoir est de conseiller, d’arbitrer, et il a un devoir de don. Il doit faire des cadeaux à tout le monde. En réalité il est le plus pauvre de la tribu, être chef est avant tout un don de soi. Il parle, et on l’écoute.
    Si il a le malheur de donner un ordre à qui que ce soit, ou imposer la moindre idée, bref, à la moindre manifestation d’autorité, la tribu plie bagage, sans un seul mot ni négociation, et l’abandonne pour toujours. Après ils désignent un autre chef.
    Certainement que cette tribu a intégré depuis des génération la connaissance selon laquelle le pouvoir corrompt, et que seuls peuvent l’avoir ceux qui n’en veulent pas.
    C’est certainement ce qui se passera à une plus grande échelle dans notre super-société, demain, dans un an ou 10 ans : Tourner le dos au pouvoir, ignorer ses menaces, être juste 1 en tant que peuple : mettre le pouvoir à l’écart du pouvoir, car la vraie source de ce pouvoir est dans la richesse que Nous, le Peuple, créons.
    Agriculteurs, connaissez-vous la permaculture? Vos monocultures vous rendent dépendants des prix du marché, cette bête tentaculaire et aussi insaisissable que virtuelle qui n’a d’autre faim que la concupiscence de quelques oligarques!
    Aimez et observez votre terre, elle est bonne et riche, elle n’a pas besoin que vous vous éreintiez à labourer et amender. Avec la méthode que vous avez qui a été instiguée par l’industrie pétro-chimique au cours du siècle dernier avec la poudre aux yeux du progrès, vous vous aliénez vous-même sans le savoir.
    Je ne vais pas exposer les principes de cette “technologie indigène ancestrale” qu’est la permaculture, l’idée est plutôt que chacun se prenne par la main et se serve de sa curiosité naturelle pour avancer dans cette voie et partager le savoir.
    Le temps crée la qualité :
    -technologie indigène (savoir ancestral) : 100 000 ans d’expérience
    -technologie industrielle (savoir moderne) : … quoi?… 100 ans? ridicule!
    Produisez varié, de saison, vos plantes peuvent s’entraider, faites en sorte d’avoir de quoi vous nourrir vous et votre famille avant tout, le surplus part en commerce/troc/don autour de chez vous, les pertes en semences et compost. Entourez-vous d’animaux compagnons,des haies pour les oiseaux et hérissons, un cochon ou 2 pour désherber et ameublir une parcelle, prendre conscience qu’une mauvaise herbe comme l’amarante, qui oblige des milliers d’agriculteurs d’ogm aux usa à abandonner leurs champs, était largement consommée à la préhistoire, plus nutritive que n’importe quelle autre céréale, terriblement résistante au climat, prédateurs et maladies…
    Cette connaissance est vivante et infinie. Et quand bien même vous produiriez 2 fois moins, les coûts de production 10x inférieurs, ainsi que la qualité obtenue compensent largement.
    Ce que certains illuminés appellent “dieu” pourrait même vous apparaître par moments, et vous vous rendrez compte, étonné et soulagé, que la foi n’a rien à voir avec une quelconque religion ou culte ou secte, que c’est juste ce qui se passe en vous, alors que le vent murmure dans vos cheveux pendant que vos yeux, qu’ils regardent ou pas, voient la réalité telle qu’elle est : d’une infinie beauté.
    Bonne année et bonne libération à tous!

    • + 99
      Au sujet de l’amarante, il sagit d’une variété sauvage qui s’est acclimatée au Roundup de Mosanto. Je ne suis pas sur que cela fonctionne systématiquement avec toutes les variétés d’Amarantes en dehors de ce contexte. Ils luttent contre elle avec  2 autres herbicides certes moins efficaces, et qui dans le fond rendent sans intérêt l’utilisation des OGMs, et du roundup.

    • Ha oui… Bien que les anciens observaient la nature et la connaissaient bien, la permaculture tel qu’on la connait aujourd’hui a été construite par les recherches d’un Japonais du nom de Masanobu Fukuora vers 1975 (Date de son Livre “Shizen nobo wara ippon no Kakmei”). L’éditeur Guy Trédaniel l’a publié en Français sous le titre “La révolution d’un seul brin de paille. Un introduction à l’agriculture sauvage. 😉

  7. Bibi, tu n’as pas si tord. Maintenant, ne fait pas comme tous ces politiques, qui cassent du sucres sur  les choses “existantes”, mais qui n’apporte rien de plus/mieux pour ameliorer ce systeme…. 
    Que propose tu ???    Tu bosses pas, tant mieux. Soit t’es un fils à papa, soit fisl de riches , et si c’est le cas, tant mieux pour toi, mais fait en donc profiter à nous, moutons .                
    Sinon, tu “gratte ” les assedic, et la, tu es autant une “pute” que ceux qui bossent, car toi, tu dois tendre  la main, et demander l’aumone pour bouffer.., dans ce cas la, je ne la ramenerai  pas trop..
    Sinon, tu as hérité, et tu crame tout ton héritagé, ….soite…  Sinon, tu fais du “bizness”…, et la, félicitation, mais rien ne dure toujours, encore moin les meilleures choses..  Nous attendons tes conseil, ormis vivre  en “hermite” . Merci, de me dire comment on peut nourrir nos enfants, acheter essence, etc etc sans bosser. Merci pour ta reponse

  8. Pour les habitants Belge je recommande http://www.topino.be
    qui est une chouette initiative qui vas se develloper.

    • Génial pour les cousins ce site!!
      Tu veux rire? notre département est tellement étendu qu’il est impossible de
      faire des livraisons (pas rentable pour un seul pingouin).
      Va falloir que j’essaye de créer des relais, mais avec la mentalité des habitants….
      plus facile d’aller au super-marché à minimum 40 bornes… tout à disposition,
      juste à choisir :reallypissed: putain de système!! ça m’enrage!!

  9. On ne peut pas vivre de la peitite paysannerie. Pourquoi y-at-il eu un exode rural?

    Parce que la vie était plus naturelle à la campagne. Les conditions de vie étaient rudimentaires. L’argent faisait défaut. Les enfants de paysans ont préféré tenter l’aventure à la ville pour devenir salariés, ouvriers, employés et pour beaucoup fonctionnaires suite à des concours administratifs.

    Marger sur des salades compte tenu du temps qu’il faut pour les planter, les cultiver, les récolter… puis le temps pour les vendre… quand on est petit paysan, c’est du travail dans le vide. Et quand on exploite sous serres en cheville avec les grandes surfaces, le circuit production, distribution, consommation est impossible pour dégager du bénéf. Le prix de la salade devient prohibitif pour le consommateur. Puis les denrées périssent.

    Une alternative pour la petite paysannerie serait de vivre dans une société où les individus bénéfcieraient d’un revenu d’inépendance comme une sorte d’allocation universelle. Un fixe social avec la possibilité ce fixe avec les revenus du travail.


    L’allocation universelle :
     
    une idée simple et forte pour le XXI
    ème siècle

    http://www.inegalites.fr/IMG/pdf/Van_Parijs-2.pdf

    • la possibilité de cumuler ce fixe avec les revenus du travail

    • Est ce que ça n’a pas été voulu?

      • Je ne peux que te répondre par un extrait de film.
        À Nous la Liberté – Les temps modernes 

        http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=9iSmkTQ7FoE

      • Mais bien sur que ça a été voulu !
        Avant la révolution Fçaise, la terre c’etait la richesse.
        Après ce fut la “banque”.
        Et elle se mit au service du progrés téchnique et de la consommation de masse. Mais pour cela il fallut détruire progréssivement tout comparatif avec les  anciennes valeurs concretes de richesses tel que la terre , le travail, l’or etc…

        Une exeption notable : l’immobilier. 

        • A la fin du XIX siècle, plus de 80% des français vivaient de la terre.
          A ce même moment en Angleterre c’était moins de 20%. Le droit de la propriété foncière n’étant pas le même qu’en France, les propriétaires anglais (l’aristocratie) avaient abandonné l’agriculture au profit de l’élevage qui nécessitait moins de bras, en vidant leurs terres des paysans qui y vivaient depuis des lustres. “Ils” faisaient rentrer en Angleterre des colonies leurs besoins agricoles (moins cher).
          “Ils” ont envoyé ces paysans travailler dans les manufactures textiles le coton volé à l’Inde.
          Nous avons fait de même, fin XIXème, pour essayer de les rattraper.

  10. Bonjour à tous,
    Voici qq liens avec différents angles d’approche (plus sur les méthodes de culture & le lien à la Terre que sur la distribution & commercialisation) que je trouve intéressants:
    le témoignage de Claude Bourguignon, un ingénieur agronome “hors-système”
    http://www.dailymotion.com/video/xgihf2_claude-bourguignon-colloque-ou-va-le-monde_news#from=embediframe
    l’expérience &cheminement de vie réalisée par Yacouba au Burkine Faso:
    http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=2639#NAVIGATION
    Et en France, l’approche de Dominique Soltner:

    http://www.youtube.com/watch?v=kg50ljsV8Xo

    http://www.soltner.fr/pdf/prospectus-gudejardin09.pdf
    Bien à vous

     

  11. Burkina Faso…Sorry

  12. Au faite,
    Les coopératives agricoles existent depuis longtemps.
    Mais ces coops ont été dévoyées. Elles se sont mises au service des “industriels de la terre” en délaissant les petits paysans (les vrais et les seuls jardiniers du pays!).

    Paysans, faite votre révolution !…Faites le ménage dans vos rangs !
    Si non, la concurrence mondiale va vous pulvériser.

    En espérant que le mot “paysan” reste longtemps dans notre vocabulaire et retrouve toute sa noblesse…

  13. Une autre désolation à mon avis : il y a 2 ou 3 ans je pouvais encore ramasser des poireaux sauvages, il n’y en a presque plus tellement ils traitent les terres. Dans toutes les vignes il y avait des fruitiers, tous rasés pour plus de production, en bordure des chemins il  y avait de quoi faire de la confiture figues, arbouses figues de barbaries, avec leur machines, ils déchiquettent les arbres en bordure de chemin pour que leur monstres de machines viticoles puissent passer, c’est une honte !! des oliviers complètement ratatinés et maintenant au lieu de charuer il tuent les vignes avec des produits chimiques en disant ” de toutes façons la terre est morte”. Donc comment voulez-vous que les choses évoluent avec ce genre d’énergumènes!! en plus ils sont chasseurs et tires à gauche tires à droite et si tu n’as rien tué, tire sur les poules……………

  14. @GATSU, zn passant une petite idée qui pourrait rapporter en faisant une étude de marché au préalable évidemment. C’est tout con, hein.

    Pourquoi ne pas vendre des pousses de salades mises en pot et passer par des réseaux de distribution comme jardiland, truffaut… pour les bobos. Dans le genre faites votre salade vous-même… allez courage!!!

    A réfléchir, cela pourrait déboucher sur un gros businness.  :island:

    • Ca se fait déjà Obio! tu achètes les plans en barquettes de 10 et tu les replantes chez toi!
      c’est une façon d’être plus sur de la réussite, pour les semis c’est plus difficiles,
      trop d’eau et c’est la fonte, pas assez ça pousse pas et faut éclaircir etc..!
      On achète beaucoup de plans de légumes…….. 😉

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