Gaz de schiste: la colère internationale monte..

Vous êtes comme moi contre le gaz de schiste? pour le député UMP François-Michel Gonnot, nous sommes des terroristes, habiterait il près des derricks? donnerait il à boire l’eau contaminée à sa famille? Monsieur le député, je vous suggère d’être le premier à loger avec votre famille, auprès d’une exploitation de gaz de schiste, sans oublier de consommer l’eau de la nappe phréatique et de manger les légumes de votre jardin, puisque les élus dont vous faite parti, DEVRAIENT donner l’exemple, mais ne rêvons pas, nous n’avons pas les mêmes valeurs….

Royaume-Uni, Etats-Unis, France, l’utilisation de la fracturation hydraulique fait toujours débat.

Eldorado énergétique pour les compagnies gazières, l’exploitation des gaz non conventionnels suscite une angoisse certaine chez ceux qui sont appelés à vivre —volontairement ou non— à proximité des forages. En début de semaine, une réunion d’information avec les dirigeants Cuadrilla a failli virer au pugilat avec les habitants de Balcombe. Dans ce paisible village du Sussex, personne ne veut vivre à l’ombre des derricks, dans la hantise de la terre qui tremble (c’est arrivé à Blackpool à quelque 400 kilomètres de là) ou d’une nappe phréatique devenue impropre à tout usage.
Sur l’autre rive de l’Atlantique, la contestation de l’omnipotence des foreurs se fait jour. Après trois ans de moratoire, l’Etat de New York envisage d’autoriser à nouveau l’utilisation de la fracturation hydraulique dans les forages d’exploration de gaz de schiste. Albany a donc élaboré une nouvelle réglementation qui a été soumise à la concertation. Avec raison. Pas moins de 20.000 commentaires ont été adressés au ministère local de la protection de l’environnement (DEC). Un chiffre rarement vu dans une consultation publique de ce genre. S’ils craignent essentiellement de voir se dégrader la qualité de leur eau, les habitants du State Empire ne veulent pas non plus que leur région ressemble à la Pennsylvanie, où l’on recense près de 200.000 forages.
Chez les médecins aussi, des voix commencent à s’élever. Lors d’une récente conférence sur cette technique controversée, Jerome Paulson (école de médecine de l’université George Washington de Washington) a appelé les compagnies gazières à financer une fondation pour étudier les conséquences sanitaires de la fracturation hydraulique. Adam Law, un endocrinologue de l’école de médecine Weill Cornell de New York estime, lui, qu’il faut imposer un moratoire sur l’hydrofracturation dans les zones habitées, le temps que la question des effets sur la santé soit tranchée. Une proposition soutenue par Jerome Paulson, dont les études sont financées par l’agence fédérale de protection de l’environnement (EPA) et par les centres fédéraux pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)
Cette demande s’appuie notamment sur le fait que l’EPA a confirmé, il y a quelques semaines, que des nappes phréatiques du Wyoming avaient très probablement été contaminées par des glycols, du benzène et du méthane des forages de gaz de schiste situé à proximité[JDLE]. Dans l’Ohio, des géologues des CDC ont aussi détecté du méthane dans des nappes phréatiques à des concentrations proches de la limite d’explosivité.
Les inquiétudes se renforcent alors que la presse spécialisée américaine se fait régulièrement l’écho de nouvelles techniques de fracturation hydraulique. Les géants du parapétrolier, Schlumberger, Halliburton, Baker Hugues testent depuis quelques mois des dispositifs permettant de faire éclater des roches plus dures ou d’extraire davantage d’hydrocarbures qu’avec les techniques classiques de fracturation.
En France, comme souvent en matière énergétique, le débat risque de voler bien bas. Le 17 janvier, pour protester contre le colloque annuel sur l’énergie du député François-Michel Gonnot (au cours de laquelle une table ronde sera consacrée à l’exploration en Europe des gaz de schiste), diverses organisations écologistes et anti-gaz de schiste organisent un «contre-colloque», à quelques centaines de mètres de là. En réponse, le député UMP, par ailleurs président du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, assimile, sur son blog, ses contradicteurs à des «terroristes».

Valéry Laramée de Tannenberg
Source le journal de l’environnement partagé avec TerreSacree

Sur le blog du député

Des écolos, plus ou moins organisés mais surtout très extrémistes, se déchaînent sur internet depuis des semaines pour saboter mon colloque annuel sur l’énergie qui se tiendra à la Maison de la Chimie, à Paris, le mardi 17 janvier.

Je les remercie bien sûr de cette publicité nationale et gratuite qui va permettre à cette manifestation de remporter, cette année, son plus grand succès médiatique mais aussi de fréquentation.

Alors, qu’est-ce qui gêne les écolos dans mon colloque ? Pensez, j’ose vouloir mettre sur la table, avec les meilleurs professionnels et les meilleurs experts du secteur, les vraies conséquences de l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires voulu par la gauche d’ici à 2020.

Pensez encore, j’ose demander, dans une autre table ronde, au gouvernement et aux professionnels de faire le point sur l’exploration en France et en Europe des gaz et huiles de schiste, six mois après l’interdiction de la fracturation hydraulique.

Ces extrémistes ont donc décidé d’empêcher mon colloque d’avoir lieu. Je les préviens que cela ne va pas être si facile que cela…

Ils ont aussi décidé, avec la complicité des socialistes du Conseil régional d’Ile-de-France, de tenir un contre colloque ! Qu’ils fassent ! La démocratie, c’est le débat ! Moi, je ne suis pas un terroriste comme tous ceux qui, actuellement, me menacent sur internet !

Volti

4 Commentaires

  1. Militer contre les gaz de schiste, c’est un bon plan pour les célibataires de genre masculin.

    A voir toutes ces militantes, c’est mieux que sur meetic!!!

  2. ce député est une honte pour la france, allez voir sont blog!
    Vive l’ump :pissedoff:

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