Le droit de planter s’est perdu dans la nuit…….

Quand les multinationales auront mis la main, sur tout ce qui concerne notre alimentation, santé et besoins, elles seront les maitresses du monde….Imaginons être obligés de payer pour se nourrir et ce, à n’importe quel prix? La prolifération des grandes et moyennes surfaces qui détruisent les commerces de proximité, les brevets sur les semences, l’interdiction des plantes qui soignent, l’élevage à grande échelle de pauvres steacks sur pattes, l’obligation de consommer de l’atomisé, du stérilisé, de l’aseptisé, du contrôlé, du labellisé, de l’uniformisé……avec la bénédiction du mouton con-sommateur………Nous voulons un monde meilleur et pas “Le Meilleur des Mondes“.

Suite à l’adoption par le Sénat en juillet d’une proposition de loi relative aux certificats d’obtention végétale visant entre autres à taxer les agriculteurs qui utilisent des semences produites à partir de leur récolte, l’Assemblée Nationale a adopté dans la nuit du 28 au 29 novembre 2011, sans modification, cette proposition qui du coup va être promulguée comme loi dans la foulée.

En conséquence, cette nouvelle loi contraint les agriculteurs à l’achat de graines protégées par des droits de propriété tenus par l’industrie semencière. En cette période d’offensive de Monsanto sur la question des OGM, cela ne laisse pas indifférent.

Si certains voient dans ce texte un moyen de « relancer la recherche agricole en France » et de « lui en donner les moyens » par le paiement de droits sur les semences protégées, d’autres s’interrogent sur l’augmentation de la contribution de 30 à 50 % réclamée par l’Union française des semenciers (UFS) instaurant une distorsion de concurrence et interdisant les semences de fermes. Selon que tu seras riche et puissant…

Cette loi, ainsi que la décision de Conseil d’État sur les OGM, orientent donc la politique agricole commune en se mettant sous la coupe de l’UFS qui regroupe Bayer, Limagrain, Monsanto, Pioneer, Vilmorin ou Syngenta. La dérogation octroyée pour 21 espèces végétales est assortie d’une taxe que les agriculteurs doivent payer à l’industrie semencière.

Le travail qu’ils ont donc accompli pour sélectionner leurs semences tout au long d’une vie agricole et parfois à travers plusieurs générations est capté par les entreprises de l’UFS.

Le servage est-il de retour ?

La beauté du geste réside dans le nom attribué à cette taxe : « contribution volontaire obligatoire ». C’est une dîme sur les semences qui a été instituée en France par nos élus !

Qu’on se le dise : ressemer librement ses propres semences issues de sa propre récolte, ou échanger des variétés de plantes est devenu illégal. Mais que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas la recherche qu’ils veulent rémunérer, mais les actionnaires des groupes de semenciers de l’UFS.

Depuis 1949, toute variété de semence mise sur le marché doit obligatoirement être inscrite sur le catalogue de l’Office communautaire des variétés végétales (OCVV) qui en retour accorde un droit de propriété intellectuelle d’une durée de 25 à 30 ans à l’« obtenteur », celui-ci ayant sélectionné ladite variété. Cela a, bien sûr, un coût que seuls les membres de l’UFS maîtrisent pour asservir ce secteur d’activité.

Le retour sur investissement pour l’UFS a été voté par les députés, contre les agriculteurs et les consommateurs. Car, depuis 1949, la variété des plantes semées en France, en Europe et dans le monde, est en chute libre.

Ce « brevet » sur les semences affaiblit la biodiversité. Cela coûterait trop cher d’inscrire toutes les variétés et certaines ne sont pas assez répandues pour être rentables. Le monde agricole est entré depuis longtemps déjà dans l’ère industrielle…

L’UFAL va travailler dans les années à venir avec les familles, en particulier les plus défavorisées, pour relocaliser les productions agricoles dans l’objectif d’une meilleure proximité, d’un retour à la saisonnalité des plantes et permettre que des semences qui sont en train de disparaître puissent encore se transmettre de génération en génération. Parce que le combat ne fait que commencer pour la liberté des citoyens et de leurs familles.

Auteur : UVAL

Source : www.fairelejour.org

Partagé avec Sauve-La-Terre

 

Volti

8 Commentaires

  1. Ils n’arriveront pas à leurs fin! Les agriculteurs et le monde paysan en France est très solidaire et sait montrer les dents quand le besoin s’en fait sentir.
    Ras le bol, il se passe pas un jour sans qu’une loi, une réforme n’est pondue contre le peuple……

    • Exactement, ils nous prennent tout alors qu’on a pas grand chose. De plus la plupart des semences comme monsanto nécessite les produits chimiques qui vont avec. Nocif pour la santé de celui qui le manipule et pour ceux qui vivent avec cette personne bien entendu car eux aussi sont exposées, provoque des leucémies chez les jeunes enfants, des défaillances rénales (urine rouge), des étourdissement après utilisation même équipé d’un masque/casque complet de protection.
      Un bon documentaire français sur l’agriculture biologique / chimique.

  2. 😳 trop vite…. pan-pan!! 😉 merci!

  3. j veux bien qu’ils se révoltent la car c’est passé et je n’entends rien alors que cela devrait ^^etre une révolte nationale, c’est une horreur, une infamie, je suis atterré de cette loi

  4. C’est une loi scélérate!

  5. Bonjour, Merci de partager l’info !!!!

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