Fukushima : rejets record d’éléments radioactifs en mer..

Malgré le chiffre faramineux des rejets contaminés, on nous rassure. Pas de soucis l’Océan est immense.. ça se dilue…. :no:

Les rejets de césium 137 dans le milieu marin, après l'accident nucléaire japonais, ont été estimés à 27 millions de milliards de becquerels.REUTERS/SUKREE SUKPLANG

Une très forte contamination radioactive du milieu marin s’est produite après l’accident dans la centrale japonaise de Fukushima, avec des rejets de césium 137 estimés à 27 millions de milliards de becquerels, a indiqué jeudi 27 octobre l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

“Ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé”, relève l’IRSN. “Ce résultat est environ deux fois plus élevé que celui estimé par l’IRSN en juillet et vingt fois plus important que l’estimation faite par l’opérateur japonais Tepco, publiée en juin”, précise l’institut français dans une note d’information.

Il estime que sur la quantité totale de césium 137 rejeté directement en mer du 21 mars jusqu’à mi-juillet, de 27 millions de milliards de becquerels, l’essentiel (82 %) a été rejeté avant le 8 avril.

EAUX CONTAMINÉES ÉLOIGNÉES VERS LE LARGE

Grâce à un des courants marins les plus forts du globe, les eaux contaminées ont toutefois été rapidement éloignées vers le large. “La localisation de Fukushima a permis une dispersion des radionucléides exceptionnelle”, souligne l’IRSN.

Diluée dans l’ensemble du Pacifique, l’importante quantité de césium 137 déversée ne devrait au final conduire qu’à des concentrations de 0,004 becquerel par litre, deux fois plus que les retombées des essais nucléaires atmosphériques des années 1960.

SURVEILLANCE DES ESPÈCES MARINES PÊCHÉES

D’après les mesures dans les sédiments côtiers et l’eau de mer, “les concentrations ne devraient pas avoir d’impact en termes de radioprotection”, sur les poissons vivant en haute mer. Cependant, ajoute l’IRSN, une “pollution significative de l’eau de mer sur le littoral proche de la centrale accidentée pourrait persister dans le temps”, à cause notamment du ruissellement des eaux de surface sur les sols contaminés.

“Les organismes benthiques [vivant près des fonds marins] ainsi que les poissons au sommet de la chaîne alimentaire”, sont, dans la durée, les plus sensibles à la pollution au césium, relève l’IRSN, invitant à poursuivre une surveillance des espèces marines pêchées dans les eaux côtières. La radioactivité du césium 137 diminue de moitié tous les trente ans.

Source LEMONDE.FR avec AFP

Volti

7 Commentaires

  1. À défaut de pouvoir pleurer, j’ai rigoler avec le commentaire “l’océan est immense, ça se dilue !” lol

  2. merci  de tenter de nous tenir informé

  3. C’est effrayant , flippant au possible.

  4. Ayez un stock de cachets d´iode, on ne sait jamais.

  5. D’après les mesures dans les sédiments côtiers et l’eau de mer, « les concentrations ne devraient pas avoir d’impact en termes de radioprotection », sur les poissons vivant en haute mer. Cependant, ajoute l’IRSN…

    pfff, encore une affirmation totalement gratuite qui assure un effet minimaliste des merdes rejetées par les compères mox debenedetti-Areva. Pourquoi ne travaillent ils pas le Thorium on se le demande?

  6. Ils sont marrants à l’UMP !
    Ils nous disent sans cesse que les 35 h sont nocives !
    Il faut les abroger ou bien la fermer !
    Ils oublient de dire que les grands bénéficiaires sont les entreprises.
    Beaucoup de salariés se sont retrouvé à devoir faire en 35h ce qu’ils faisaient en 39h.
    L’entreprise ne paie ses salariés que pour 35h ce qui constitue une belle économie.
    La différence est payée par l’Etat …

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