Mobiles : les vrais dangers et les fausses peurs

Hello, les enragés 🙂

Je lis vos articles tous les jours depuis environ 1an, et je me lance aujourd’hui et vous propose de parler de ce sujet. Une lectrice parmi tant d’autres 😉

++ laet

Mobiles : les vrais dangers et les fausses peurs
©REA
Prenez vos précautions, car les doutes sur la nocivité des ondes des téléphones portables se confirment. Mais tous les modèles n’émettent pas aussi fort !

Début juin, l’Organisation mondiale de la santé a classé les ondes émises par les portables parmi 267 agents «peut-être cancérigènes», au même titre que les vapeurs d’essence ou le plomb. Ce «peut-être» signifie que la science n’a pas établi une relation de cause à effet entre l’exposition aux ondes et la survenue de certains cancers, mais que cette association est jugée «crédible», sur la base d’études montrant une hausse de 40% des risques de tumeur au cerveau chez les gros utilisateurs (une demi-heure par jour pendant dix ans en moyenne). Pour appliquer le principe de précaution, voici les recommandations à prendre au sérieux… et celles qui ne servent à rien.

Combien d’appels par jour pour limiter les risques ?
Lorsqu’on tient le portable à l’oreille, le champ électromagnétique émis par son antenne pénètre dans le cerveau et peut provoquer des dégâts à long terme. Comme le mécanisme est mal connu, difficile de fixer un seuil d’utilisation dangereuse. Dans le doute, les agences sanitaires et les associations recommandent de téléphoner le moins possible : «Des coups de fil de trois minutes au maximum espacés de deux heures si possible», conseille Etienne Cendrier, chez Robin des toits. Mais, attention, c’est au début de l’appel, quand l’appareil «cherche» l’antenne-relais pour accrocher le réseau, que les émissions sont les plus fortes. «Ainsi, dix coups de fil d’une minute sont probablement plus nocifs qu’une conversation de dix minutes», estime Robert Baan, du Centre international de recherche sur le cancer. Même chose lorsqu’on reçoit mal (moins de 4 barres de réception sur l’écran). Evitez l’ascenseur ou le sous-sol !

Les téléphones émettent-ils tous de la même façon ?
Non. Chacun a son propre «débit d’absorption spécifique» (DAS), l’indicateur qui mesure le niveau maximal de radiofréquences absorbées par le corps lors d’un appel portable à l’oreille. Légalement, il doit être ¬inférieur à 2 watts par kilogramme (W/kg). Comme il varie fortement d’un modèle à l’autre (lire ci-contre), choisir un téléphone affichant moins de 0,5 W/kg limite les risques. Mais ne les annule pas, car l’exposition aux ondes dépend aussi de la «sensibilité» de l’appareil (certains «perdent» le réseau plus facilement que d’autres et sont donc plus souvent au top de leurs émissions), ou encore des conditions réelles d’utilisation. Enfin, ne croyez pas vous en tirer avec un accessoire «anti-ondes» (housses, patchs, étuis d’antenne…) comme il s’en vend sur le Net : tous gênent la communication entre le portable et l’antenne-relais, ce qui accroît la puissance d’émission pour maintenir sa liaison. L’inverse de l’effet recherché !

Les smartphones sont-ils plus dangereux ?
A priori, oui : ils comportent deux antennes pour capter trois types de fréquences (GSM, 3G et Wi-Fi), ils ne sont jamais vraiment en veille (pour rafraîchir les données) et leurs fans passent beaucoup de temps à jouer avec. «Mais, tant que l’appareil n’est pas près de la tête, l’exposition reste très réduite», assure Elisabeth Cardis, chercheuse au Centre de recherche en épidémiologie environnementale de Barcelone. Lire ses mails, envoyer un SMS ou consulter le Web n’accroît donc guère la quantité d’ondes absorbées.

Le kit mains libres est-il vraiment utile ?
Seuls 10% des utilisateurs de portable l’emploient régulièrement. Pourtant, son efficacité est prouvée. «Eloigner le téléphone de sa tête, même d’une dizaine de centimètres, réduit considérablement l’énergie absorbée par le cerveau», confirme Gérard Lasfargues, directeur général adjoint à l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’environnement : une oreillette filaire divise par dix l’exposition aux ondes.

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Téléphoner en voiture ou en train est-il plus nocif ?
Un portable en déplacement rapide ne cesse de chercher le relais le plus proche et émet donc presque en permanence à puissance maximale. C’est surtout le cas avec le GSM : «En 3G, un système de contrôle de puissance beaucoup plus performant permet de mieux gérer les changements de relais», rappelle l’Agence nationale des fréquences. Mais, dans tous les cas, gare à l’effet «cage de Faraday» : une structure métallique, ¬habitacle ou wagon, emprisonne les champs électromagnétiques au lieu de les laisser circuler librement, ce qui les porte à des niveaux record (jusqu’à quatre fois supérieurs à la normale).

Où faut-il porter son mobile ?
Hors communication, un portable signale sa position par des émissions, certes brèves (quelques secondes) et bien plus faibles que lors d’un appel, mais qu’il vaut mieux là aussi éloigner de son cerveau. Au travail, laissez l’appareil sur votre bureau plutôt que dans une poche. En déplacement, gardez-le dans un sac ou une poche de manteau plutôt que de pantalon. Et, la nuit, posez-le à plus de 50 centimètres du lit, donc pas sur la table de chevet. Le mieux est encore de l’éteindre et de se racheter un réveil…

Les enfants sont-ils plus exposés ?
Oui, pour des raisons anatomiques. A utilisation égale, leur cerveau est deux fois plus exposé aux radiofréquences que celui d’un adulte. «Leur crâne étant plus petit et plus fin, l’antenne est plus proche du cerveau, explique Elisabeth Cardis. Et leur système nerveux en développement est plus sensible aux effets des ondes.» Or, à 10 ans, près de deux enfants sur trois possèdent un portable, et neuf sur dix à 12 ans. Les plus jeunes doivent aussi éviter de garder le portable dans la poche, car la chaleur accroît les risques de stérilité.

A la maison, faut-il se rabattre sur le fixe ?
C’est indiqué, surtout si votre portable capte mal à domicile. Mais sachez que la base des appareils sans fil (norme DECT) émet aussi des ondes : selon le Criirem (Centre de recherche sur les rayonnements électromagnétiques), ce rayonnement est souvent aussi élevé celui des portables. Quant au DAS des combinés, rarement mesuré, il est bien plus faible que sur un portable, mais jamais nul.

Source: capital.fr

By: laetitia

ps: Je cherche à avoir des infos sur la situation réelle en Tunise (politique sécurité), mais je n’en trouve pas.

 

 

Un lecteur du blog

4 Commentaires

  1. Tout d’abord , merci laeticia pour cet article très complet.
    Le petit souci, actuellement, c’est que quand tu en parle à tes enfants par exemple, il te mettent par le nez que toi, tu fume et c’est mieux.
    Ce qui me révolte, c’est les enfants de 10/12 ans avec leurs portables à l’oreille.
    Et la cerise sur le cadeau, sans parler du danger, c’est la mise à nue des gens qui parlent comme si il n’y avait personne à côté

    • Je suis tout à fait d’accord avec ce qui est dit. Cependant, j’aimerais dire que c’est d’abord aux parents d’éduquer leurs enfants et pas l’inverse. Un enfant reste un enfant surtout a 10/12 ans, je parle même pas de ceux plus jeunes. A mon avis un enfant de 10/12 ans ne devrait pas à mon sens avoir de portable, POINT BARRE. Maintenant, le problème est que les parents d’aujourd’hui n’ont plus d’autorité et par peur de penser d’être méchants ou injustes avec leur progéniture, ils cèdent a leurs caprices et s’ils ne le font pas, soit c’est des insultes soit autres comportements irrespectueux etc…. PARENTS, arrêtez d’être des vrais chochottes et redevenez des PARENTS avec les droits qui vous incombent.

      Si le monde continue dans cette direction (et c’est le cas, de pire en pire), nous allons arriver au points de non retour, ou avoir un téléphone portable a 5 ans va devenir presque obligatoire et leur interdire sera une faute pénale.

    • Ben t’arrêtes de fumer puis tu leur confisques leur portable!!

  2. Merci pour cet article,Laetitia.
    Depuis que je ne mets plus jamais mes téléphones à  l’oreille que ce soit mon E-phone ou les téléphones DECT de mon domicile je n’ai plus jamais de maux d’oreille ni de picotements…
    Téléphonant beaucoup pour mon activité de bénévolat et avec de la famille aux 4 coins de la France et vivant à la campagne , le téléphone est un outil important pour ne pas perdre le contact.
    Dans mon bureau pour recevoir les appels j ai un téléphone à l’ancienne à fil…ce qui me permets aussi en cas de panne de courant d’avoir toujours le téléphone..
    petit témoignage vécu..
     

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