Japon: l’horreur au quotidien…

L’horreur continue, et la situation ne peut plus vraiment s’arranger, tout s’est tellement aggravé, tout a tant empiré, avec le silence complice des médias en général… Une petite compilation d’articles qui fait une petit mise au point de l’actu du moment au Japon. Au programme, un nouveau séisme d’une magnitude 6, une vague de chaleur qui multiplie les morts et les hospitalisations, une capitale de secours pour remplacer Tokyo en cas de nouvelle crise majeure, et la pèche (précuite? 😯 ) avec des taux de radioactivités alarmants!

Japon: un séisme de magnitude 6 au large de Fukushima:

La secousse, qui n’a fait ni victime ni dégât, n’a pas été suivie d’alerte au tsunami mais les autorités ont évoqué la possibilité d’éventuelles répliques.

Le tsunami déferle sur la centrale de Fukushima, le 11 mars 2011 (AFP)

Le tsunami déferle sur la centrale de Fukushima, le 11 mars 2011 (AFP)

Un séisme de magnitude 6,O s’est produit dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord-est du Japon, dans la préfecture de Fukushima, mais aucune alerte au tsunami n’a été déclenchée et aucune anomalie détectée dans les minutes suivantes à la centrale accidentée de Fukushima.

Les secousses ont nettement été ressenties dans la capitale Tokyo où les immeubles ont tangué.

Risques de répliques

Selon l’agence de météorologie nippone, le tremblement de terre s’est produit vendredi à 03h22 heure locale. Son épicentre était situé sur la côte de Fukushima et son hypocentre à 50 km de profondeur.

Les autorités n’ont pas signalé de victime ou dégât immédiatement après le séisme mais ont mis en garde la population contre des risques de répliques.

Pas de problème à Fukushima

La compagnie d’électricité Tokyo Electric Power (Tepco), exploitante de la centrale Fukushima, a indiqué ne pas avoir observé de problèmes particuliers découlant de ce nouveau séisme dans ses installations.

Le Japon, situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, subit chaque année plus de 20% des tremblements de terre les plus violents recensés sur la planète. Ces derniers mois, l’activité sismique y est particulièrement forte.

Le Japon a été meurtri le 11 mars par le plus violent séisme enregistré sur son territoire, une secousse tellurique de magnitude 9 au large des côtes nord-est. Suivie d’un tsunami géant, cette catastrophe a fait plus de 20.000 morts et disparus, selon le plus récent bilan.

Ce séisme sans précédent a en outre entraîné un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et conduit à l’arrêt de plusieurs autres réacteurs nucléaires dans la région nord-est du pays.

Le Nouvel Observateur – AFP

Mais comme à l’habitude, USGS l’a rétrogradé à 5,9 pour ne pas gonfler les statistiques des 6+

Source: leveil2011

 

Japon, vague de chaleur, 36 morts, 22.000 hospitalisations

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Une vague de chaleur persistante sur la majeure partie du Japon a fait au moins 36 morts depuis juillet et entraîné l’hospitalisation de près de 22.000 personnes, selon des statistiques officielles et les médias. Cette semaine, le mercure a grimpé au-dessus des 35 degrés Celsius pendant trois jours consécutifs, alors que les autorités demandent de limiter l’usage des climatiseurs par mesure d’économies d’électricité, en raison de l’accident nucléaire de Fukushima.

Près des trois quarts des 54 réacteurs nucléaires du Japon sont à l’arrêt, cinq mois après le séisme et le tsunami géants qui ont provoqué la plus grave catastrophe nucléaire depuis 25 ans à la centrale Fukushima Daiichi (nord-est).

Dans la seule journée de jeudi, quatre personnes sont décédées d’un coup de chaleur, deux agriculteurs, un garde de sécurité et un ouvrier du bâtiment, a rapporté vendredi le journal Asahi.

Plus de 900 personnes ont été hospitalisées avec des symptômes d’hyperthermie, dont une vingtaine dans un état grave, selon l’agence de presse Kyodo.

Entre le début de juillet et la première semaine d’août, la vague de chaleur avait déjà fait 32 morts et causé l’hospitalisation de plus de 21.000 personnes au Japon, selon les statistiques de l’Agence chargée des incendies et des désastres naturels.

Source: ©AFP / 12 août 2011

Nature alerte

Après un séisme, un tsunami, une catastrophe nucléaire qui se poursuit toujours, et des inondations, voilà que la chaleur se met de la partie. Avec les masques et les vêtements qu’ils doivent porter pour se protéger des radiations, ça ne doit pas être vivable. Une chance que l’école est terminé!

Source: leveil2011

 

Le Japon envisage de créer une capitale de secours et de quitter Tokyo
Tokyo

© inconnu
Tokyo

Le gouvernement japonais envisage de quitter la capitale et de créer une capitale de secours si un autre désastre naturel, comme celui du 11 Mars, venait à frapper Tokyo.

Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et subit un cinquième des plus forts tremblements de terre de la planète. Tokyo est particulièrement vulnérable, selon les géologues japonais.

Le gouvernement japonais, qui envisage de doubler une partie des fonctions de la capitale à Osaka, craint que si un tremblement de terre d’un niveau 9.0 comme celui du 11 Mars venait à frapper Tokyo, les fondations économiques, politiques et administratives du pays seraient entièrement détruites.

Source: fr.sott.net

Japon : les fruits de mer pêchés présentent des taux élevés de radioactivité

© flickr – Scjody / Tula 7755
Au Japon, la sortie de crise est encore loin. Alors qu’un séisme de magnitude 6 sur l’échelle de Richter a de nouveau secoué la préfecture de Fukushima la nuit dernière, et que l’exploitant TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany) peine à mener son opération de décontamination des eaux radioactives, Tokyo doit faire face à une crise alimentaire sans précédent. Outre la viande bovine et le riz contaminés, l’ONG Greenpeace pointe du doigt les niveaux de radioactivité relevés dans les fruits de mer pêchés au large des côtes nippones.

On le craignait et il semblerait que cela soit avéré : une équipe d’experts de Greenpeace envoyée sur le terrain le mois dernier, a fait part de nouvelles constatations alarmantes. Après avoir, avec les pêcheurs locaux, effectué des prélèvements sur des fruits de mer, des laboratoires français – l’ACRO (Association pour le Contrôle Radioactivité dans l’Ouest) et la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) – ont détecté des niveaux de radioactivité particulièrement élevés dans un certain nombre d’échantillons. Greenpeace a donc réclamé au gouvernement un étiquetage immédiat des produits de la mer précisant pour chacun, les taux de radioactivité afin d’informer la population des risques encourus. Une urgence selon l’ONG qui signale que la saison de pêche au chalut est sur le point de débuter sur les côtes de Fukushima et d’Ibaraki. D’autant que pour l’heure, contrairement à la viande bovine, aucune loi n’est en vigueur pour tracer l’origine des crustacés pêchés. Un vide légal qui pourrait bien être responsable, dans les mois à venir, d’une véritable panique sur les marchés nationaux. Mais pour l’heure Tokyo a gardé le silence…

Mais si le gouvernement nippon, qui a été récemment accusé de désinformation, reste encore discret quant aux risques encourus par la population, une carte un peu particulière pourrait bien changer la donne. L’organisme bénévole SafeCast qui aide les personnes touchées par le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, a publié une carte du Japon sur laquelle figure plus de 500 000 mesures de rayonnement prises sur tout le territoire. Par exemple, à la centrale de Fukushima, le taux de radioactivité dans l’air s’établit, à l’heure où nous écrivons ces lignes, à 5,188 microsieverts par heure, un chiffre a priori très faible. Là-bas, l’heure est d’ailleurs toujours à la décontamination des eaux hautement radioactives. Si les opérations ont connu quelques ralentissements d’ordre techniques, l’équipement fonctionnerait actuellement à 77,4% de ses capacités. TEPCO a également annoncé la construction d’une chape de protection au-dessus du réacteur n°1 de la centrale de Fukushima. Fabriquée en polyéther et haute de cinquante quatre mètres, elle devrait permettre d’empêcher toute substance radioactive de se propager dans l’air.

Le Premier ministre nippon, Naoto Kan, devrait quant à lui quitter son poste d’ici la fin du mois. Son successeur devra alors à son tour faire face à l’urgence de la situation. En effet, cinq mois après la catastrophe, le Japon peine à faire face aux dramatiques conséquences de la catastrophe.

Source: Sott.net
Benji

3 Commentaires

  1. ya plus rien à craindre ….à fukushima …la centrale ne peut pas être detruite doeuf oie …

  2. Ouais du grands n’importe quoi, on va pas leur expliquer comme faut faire pour décontaminé tout ça sinon il vont continué.
    il continue leur connerie alors que le rendement extraction/énergie et plus faible que le pétrole. Avait qu’à les enterre, elle aurais péter tout seul dans le coin, on aurais couler tout ça dans du béton et reconstruit les villages.
    Avec tout ces accidents nuclaire. Dans 3 siècles la terre serra inhabitable et nos enfants habiterons sur la lune.

  3. Le gouvernement nippon protège ces chefs, qu’ils soient institutionnels ou industriels.
    Rien ne peut les arrêter, rien n’est trop beau pour eux, quitte à massacrer sa propre population pour arriver à leur fin.
    Rappelez-vous leurs comportements durant la 2° GM , rappelez-vous du scandale de l’empoisonnement des pêcheurs par les rejets de mercure.
    Ouais,…..rien ne change,…il fait bien sombre au “pays du soleil levant.

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