Dette américaine: un accord de principe aurait été trouvé

On se doutait bien qu’ils nous enfumeraient une fois de plus, après le feuilleton à rallonge, sur une solution **introuvable** entre les partis, ils ont *enfin* pu se mettre d’accord…. Voilà qui va faire encore des *heureux*, il va encore y avoir des restrictions pour le peuple. C’est reculer pour mieux sauter ! Il veulent peut être que ce soit l’Europe qui plonge avant, ils pourront nous rejeter la faute. :mrgreen:

 

Barack Obama lors d'un discours à la Nation le 26 juillet 2011 à Washington. Jim Watson/NEWSCOM/SIPA

Selon ABC News, les négociations ont aboutis à temps…

In extremis. Les négociations sur la dette américaine ont abouti ce dimanche à un accord de principe sur un plan cadre visant à relever le plafond d’endettement et à réduire le déficit budgétaire, selon la chaîne américaine ABC News. La chaîne, qui cite des sources anonymes du Congrès, précise que le plafond d’endettement serait relevé jusqu’aux élections de 2012.

Le plan prévoit en outre une réduction des dépenses de plus de 1.000 milliards de dollars sur 10 ans et la mise en place d’un nouveau panel de membres du Congrès, qui émettront des recommandations sur des mesures supplémentaires de réduction du déficit de plus de 1.000 milliards de dollars. L’accord de principe sera exposé dans les heures à venir aux membres du Congrès, ajoute enfin ABC.

Reuters
Source 20minutes

Dette américaine: impasse dénouée

 

New York) Barack Obama et les dirigeants du Congrès sont parvenus dimanche soir à un accord de dernière minute pour relever le plafond de la dette et éviter aux États-Unis un défaut de paiement aux conséquences potentiellement désastreuses pour l’économie mondiale.Les dirigeants démocrates et républicains au Sénat et à la Chambre des représentants présenteront lundi à leurs membres le projet d’accord, qui prévoit un relèvement du plafond de la dette, actuellement fixé à 14 300 milliards, de 900 milliards, assorti de coupes budgétaires de 917 milliards sur 10 ans.

Une commission bipartite serait chargée de faire des recommandations d’ici la Thanksgiving sur au moins 1200 milliards de nouvelles réductions pour permettre un second relèvement de la dette. En cas de blocage au sein de cette commission, un mécanisme contraignant imposerait automatiquement certaines réductions dans les dépenses militaires et intérieures.

«Je veux annoncer que les responsables des deux partis dans les deux chambres ont trouvé un accord qui va réduire le déficit et éviter le défaut (de paiement), un défaut qui aurait eu un effet dévastateur sur notre économie», a déclaré Barack Obama dimanche soir à la Maison-Blanche.

«Ce processus a été chaotique. Il a été long. Néanmoins, en fin de compte, les dirigeants des deux partis ont cheminé vers un compromis, et je veux les en remercier.»

L’accord risque cependant de susciter la déception de plusieurs alliés et partisans progressistes de Barack Obama. Il ne contient pas de hausses d’impôts, sur lesquelles le président démocrate avait pourtant insisté à plusieurs reprises depuis le début des négociations.

Le chef de la Maison-Blanche a obtenu gain de cause sur au moins une de ses demandes: il n’y aura pas de nouvelles négociations sur le relèvement du plafond de la dette avant 2013.

De leur côté, les républicains ont arraché des coupes budgétaires importantes à la faveur d’un processus habituellement routinier – le relèvement du plafond de la dette. Ils ont cependant dû accepter un mécanisme qui ouvre la voie à des réductions dans les dépenses militaires à propos desquelles plusieurs d’entre eux rechigneront.

La suite

Le Congrès a jusqu’à minuit mardi pour adopter le projet d’accord, faute de quoi les États-Unis ne pourront plus emprunter pour rembourser les intérêts de leur dette pharaonique, qui a atteint récemment son plafond de 14 300 milliards.

La crise de la dette pourrait se dénouer en deux temps. Le Sénat pourrait d’abord tenir aujourd’hui un vote sur le projet d’accord, lui donnant un appui bipartite. La Chambre des représentants pourrait lui emboîter le pas, le même jour ou le lendemain.

Mais l’incertitude planait hier sur l’issue du vote à la Chambre, où les républicains les plus conservateurs et les démocrates les plus progressistes pourraient se rebeller contre les dirigeants de leur parti respectif.

Cela dit, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, faisait partie hier soir des responsables qui ont exprimé leur satisfaction.

«Je suis soulagé de dire que les dirigeants des deux partis se sont unis pour le bien de notre économie afin de parvenir à un compromis bipartite et historique qui met fin cette impasse dangereuse», a déclaré le sénateur du Nevada.

Auteur Richard Hétu

Source lapresseaffaires.cyberpresse.ca

Volti

5 Commentaires

  1. Ils s’arrêteront quand la dette aura quelle valeur? C’est un puits sans fond, cette histoire!

  2. Les dirigeants américains le savent : quoi qu’ils fassent ou qu’ils disent, la partie est perdue.
    Mais, s’ils arrivent à faire chuter l’euros avant le dollar, ils pourront une dernière fois s’en mettre plein les fouilles.
    Deplus, ils auront beau jeu de dire : “C’est la faute à l’europe si l’économie mondiale a chuté ”
    N’oublions pas, que c’est le passé qui conditionne le futur.
    Alors au présent, il est primordial ou plus éxactement, il est VITAL que les états-unis ne reste pas dans l’histoire comme la nation qui a fait chuté le monde.
    Ne nous y trompons pas, ceci ne relève pas de l’orgueil , mais bien plus d’un froid calcul machiavélique…

  3. Ayé ils ont fini leur mascarade ! le plus drôle c’est qu’Oblabla a annoncé la nouvelle avant qu’elle soit votée… quand on sait que le résultat ne tenait qu’a un vote, y’en a un qui due se faire chouchouter à mort, ou alors se faire secouer les pruneaux. C’est selon l’humeur du jour !
    Mais comment les prendre au sérieux ? …c’est pas possible. 

    Ca me ferait rire tout ça si les conséquences n’étaient pas si dramatiques pour la population. 

    A bien y réfléchir je trouve que tous les plus riches et les plus puissants sont entrain de pillier la planète et ce qu’il reste au moins riches en se fichant complètement des conséquences. Il se ne se comporterai pas autrement s’ils étaient au courant d’une cata imminente.

  4. Assez d’accord avec toi Doctor X sur le fait que tous ces gens ne se comporteraient pas comme ça, en connaissance d’une cata imminente.. Et c’est bien là que TOUTES les histoire autour de 2012 m’inquiète.. : Mettre le peuple dans la peur, dans l’attente, et pendant ce temps profiter pour faire passer toutes sortes de lois, toutes sortes de pillages envers le peuple.. Censurer ces sujets, le laisser accessible sur internet, ne fait que crédibiliser alors tout ça, jetant un doute immense sur chacun d’entre nous.

    oui des signes sont là.. oui il y a quand même de quoi se poser beaucoup de question, mais sans perdre de vue que le phenomen 2012 peut être un avantage pour eux aussi. 

    Par rapport au US, je me demande si ce n’est pas une guerre, tout simplement, et le gagnant sera le dernier à plonger. Les Agences de notations qui bombardent sans cesse l’europe etc, alors qu’elles jugent encore les US en AAA…

  5. frederic World Citizen

    Bonjour, certains médias se mettraient ils a dire des vérités….. ❓ .
    lien
    http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_plafond-de-la-dette-americaine-obama-capitule?id=6538293

    Un accord pour relever le plafond de la dette fédérale (américaine, ndt) est en cours. S’il aboutit, de nombreux commentateurs déclareront qu’on a évité la catastrophe. Mais ils auront tort.
    Car l’accord en lui-même, au vu des informations dont on dispose, est une catastrophe, et pas seulement pour Obama et son parti : il abîmera une économie déjà mal en point, loin de l’améliorer, il aggravera sans doute le problème du déficit américain à long terme, et surtout, en démontrant que l’extorsion pure et simple fonctionne et ce sans aucun coût politique, l’Amérique sera en bonne voie de devenir une république bananière.
    Commençons par l’économie. Notre économie est actuellement très mal en point, et elle le sera certainement toute l’année prochaine. Et elle le sera probablement encore en 2013, voire au-delà.
    La pire chose à faire dans ces circonstances est de réduire les dépenses publiques, vu que cela aggravera encore l’état de l’économie. N’écoutez pas ceux qui invoquent la fée de la confiance, affirmant que des mesures budgétaires dures rassureront les entreprises et les consommateurs, et les pousseront à dépenser davantage. Ça ne fonctionne pas comme ça, c’est un fait confirmé par de nombreuses études des données historiques.
    En effet, la réduction des dépenses lorsque l’économie est mal en point ne fera pas grand chose pour améliorer la situation budgétaire, et pourrait même l’aggraver. D’abord, les taux d’intérêt sur l’emprunt fédéral sont actuellement très bas, donc réduire les dépenses maintenant ne fera pas grand chose pour faire baisser les futurs taux d’intérêts. Ensuite, affaiblir l’économie maintenant endommagera aussi ses perspectives à long terme, ce qui à son tour réduira les recettes futures. Les coupes drastiques actuelles dans les dépenses sont comme ces docteurs médiévaux qui soignaient les malades en les saignant : ça les rend encore plus malades.
    Et puis il y a les termes de l’accord tels qu’on nous les a présentés, qui signifient une capitulation abjecte de la part du président Barack Obama. D’abord, il y aura d’importantes réductions de dépenses, sans augmentation des recettes. Puis un comité fera des recommandations pour de nouvelles réductions de déficit – et si ces recommandations ne sont pas acceptées, il y aura d’autres réductions de dépenses.
    L’accord incitera soi-disant les républicains à faire des concessions au prochain tour, parce que les réductions envisagées incluent les dépenses militaires. Mais le GOP (Grand Old Party, le parti républicain, ndlr) vient de démontrer sa volonté de risquer l’effondrement financier s’il n’obtient pas tout ce que souhaitent ses membres les plus extrémistes. Pourquoi s’attendre à davantage de raison au prochain tour ?
    En fait, la manière dont Obama ne cesse de plier devant leurs menaces enhardira certainement les républicains. Il a cédé en décembre, en prolongeant toutes les réductions d’impôts de Bush, il a cédé au printemps quand ils ont menacé de suspendre les activités gouvernementales, et il cède maintenant très largement à une grossière extorsion sur le plafond de la dette. Je me trompe peut-être, mais je vois là une tendance.
    Le président avait-il le choix cette fois-ci ? Oui.
    D’abord, il aurait pu et aurait dû exiger un relèvement du plafond de la dette en décembre dernier. Quand on lui demandait pourquoi il ne le faisait pas, il répondait qu’il n’était pas certain que les républicains agiraient de manière responsable. Belle prédiction.
    Et même maintenant, l’administration Obama aurait pu recourir à une manœuvre juridique pour contourner le plafond de la dette, avec le choix entre plusieurs options. Dans des circonstances normales, cela aurait pu être une mesure extrême. Mais face à la réalité de ce qui se passe actuellement, c’est-à-dire de l’extorsion pure et simple de la part d’un parti qui, après tout, ne contrôle qu’une des chambres du Congrès, c’eût été totalement justifié.
    À tout le moins, Obama aurait pu utiliser la possibilité d’une sortie juridique pour renforcer sa position dans la négociation. Au lieu de cela, pourtant, il a éliminé toutes ces possibilité dès le départ.
    Mais une telle prise de position n’aurait-elle pas inquiété les marchés ? Sans doute pas. En fait, si j’étais un investisseur je serais rassuré, pas consterné, par la preuve que le président est désireux et capable de résister au chantage de la part d’extrémistes de droite. Au lieu de cela, il a choisi de prouver le contraire.
    Ne vous y méprenez pas, ce que nous voyons ici est un désastre à plusieurs niveaux.
    C’est, évidemment, un désastre politique pour les démocrates, qui semblaient il y a quelques semaines à peine avoir mis les républicains en déroute à propos de leur plan de démantèlement du Medicare. Maintenant Obama a fichu tout cela en l’air. Et ce n’est pas fini : il y aura d’autres points d’étranglement sur lesquels les républicains peuvent menacer de créer une crise si le président ne cède pas, et ils peuvent maintenant agir avec la perspective confiante qu’il cèdera.
    À long terme, cependant, les démocrates ne seront pas les seuls perdants. Ce que les républicains viennent de faire là impunément remet en question tout notre système de gouvernement. Après tout, comment la démocratie américaine peut-elle fonctionner si le parti le plus prêt à être impitoyable, à menacer la sécurité économique du pays, parvient à dicter les politiques ? La réponse est qu’elle ne le peut peut-être pas.

    Paul Krugman
    © 2011 New York Times News Service

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