Une salariée d’Ed à Nieppe licenciée parce qu’elle avait dans son coffre des légumes destinés à son lapin

Affligeant, tout simplement! Allez, on inonde la boite e-mail de l’entreprise pour empêcher le renvoi de cette femme? Vous n’aurez qu’à choisir votre interlocuteur ici!

 Peggy Gérard devant le magasin qui l'a licenciée. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE Peggy Gérard devant le magasin qui l’a licenciée. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE

Peggy Gérard, 35 ans, a été licenciée du magasin Ed de Nieppe le 15 juillet, pour faute grave. Quelle faute ? Avoir laissé dans son coffre des légumes destinés à son lapin. Un chef de secteur les a découverts suite à un contrôle, et en a déduit qu’ils provenaient du magasin. …

Tout s’est passé le 1er juin. Peggy Gérard venait de terminer sa matinée. Il est 12 h 30 et elle se dirige vers son véhicule quand un chef de secteur de l’enseigne l’interpelle et lui demande d’ouvrir son coffre. Elle refuse par trois fois, mais ce dernier insiste et, finalement, la salariée obtempère.

Le chef de secteur fouille les marchandises et trouve un sac poubelle contenant des salades défraîchies, du persil et des poireaux. Aussitôt, il rapporte le sac dans le magasin et le vide sur un tapis de caisse. D’emblée, il accuse Peggy Gérard d’avoir sorti ces légumes du magasin. « Je suis quand même rentrée chez moi et quand je suis revenue à 14 heures pour reprendre le travail, c’est là qu’il m’a simplement dit que j’étais mise à pied. Je n’ai pas eu le temps de m’expliquer ! »

Employée depuis 2005 dans le magasin nieppois, Peggy Gérard était adjointe et n’avait jamais eu de soucis auparavant. Le 23 juin, elle a reçu une lettre de convocation pour sanction. Elle a alors demandé l’appui d’un représentant syndical, trouvé en la personne de Nathalie Lerouge, déléguée régionale Ed pour Force ouvrière. Pour l’entretien de convocation, son interlocuteur est un autre chef de secteur qui n’a pas l’air au courant de l’affaire. Mais le 15 juillet, le couperet tombe : Peggy Gérard est licenciée pour faute grave, donc sans préavis ni indemnités.

Une attestation

L’explication qu’elle aurait aimé fournir au chef de secteur, c’est que les légumes qui étaient dans son coffre lui avaient été offerts par un primeur d’Armentières chez qui elle se rend régulièrement. Ce dernier a d’ailleurs accepté d’attester par écrit que les légumes provenaient de chez lui.

Ils étaient destinés au lapin de l’employée… Aujourd’hui, l’ex-salariée d’Ed est appuyée par FO qui compte déposer plainte pour violation de biens privés. Selon les syndicalistes, le chef de secteur n’avait pas le droit de fouiller dans les sacs se trouvant dans le coffre de la salariée. Si la plainte n’est pas acceptée, ils iront jusqu’aux prud’hommes pour que Peggy Gérard réintègre son emploi.

Le service communication du siège d’Ed à Paris, que nous avons contacté mais qui ignorait les faits, n’a pas su répondre à nos questions. •

Source: lavoixdunord.fr via realinfos

Benji

4 Commentaires

  1. Que Peggy en profite maintenant !! Et qu’elle s’entoure d’un bon avocat pour se venger avec leur propre arme !

    L’attestation du maraîcher + la violation de propriété privée la mèneront à la victoire !

    Courage

  2. la voiture est une propriété privé, alors direct un avocat et le faire condamner pour atteinte a la vie privée, cela va lui couter tres cher a ce nul de patron

  3. J’ai envoyé un mail au magasin ! a quand la fin de ces pratiques débiles et combien même cela venait du magasin, il serait temps également qu’on arrête le gaspillage !

  4. les pissenlits c’est gratuit pour les lapins !!! inutile de ce faire virer pour une salade , un vol reste un vol même si la c’est grotesque voila dans quelle monde on vie !!! ce qui devrait être gratuit : salade , fruit ect est payant !!! même l’eau faut la payer c’est du délire  :ou sont les champs d’arbre fruitier gratuit pour tous ? de bon fruit gratos que la nature nous offre réponse des propriétaires (des rats) voleur de ce que dieu nous a offert ! résultat bientôt la taule pour une salade pourrie !!! heureusement elle a pas voler la vinaigrette la s’était la perpétuité  :mrgreen:   

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