De la réhabilitation de Louis Renault à l’indemnisation de ses héritiers

Comment effacer de l’histoire et des mémoires des faits qui dérangent comme ce fut le cas pour Charles Martel qui n’est plus enseigné, les nazis du Maghreb, le fait que les américains et principalement les usines Ford fournirent en masse des véhicules pour l’armée nazi, entre autres exemples qui me viennent à l’esprit. Cette fois-ci c’est Louis Renault qui a travaillé pour Hitler, mais comme cela dérange, on “efface les preuves”, tout simplement! Merci à sheeldon pour l’info.

Après avoir fait retirer d’Oradour-sur-Glane une photo de Louis Renault en compagnie d’Hitler et Göring, ses héritiers ont entrepris de contester la confiscation des usines, qui serait une «voie de fait» appelant réparation. «Ce serait proclamer que les vainqueurs de juin 1940 l’ont définitivement emporté sur ceux de la Libération», démontre Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII.

puceinvite.jpgLe 13 juillet 2010, la Cour d’appel de Limoges, saisie par les sept petits-enfants de Louis Renault, a condamné le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) à retirer de son exposition permanente (depuis 1999) une photo de l’industriel auprès d’Hitler et Göring, au salon de l’auto de Berlin de février 1939, leur montrant une Juvaquatre, accompagnée cette légende: «Louis Renault présente un prototype à Hitler et Göring à Berlin en 1938 (sic) […] Louis Renault fabriqua des chars pour la Wehrmacht. Renault sera nationalisé à la Libération»; et à payer 2.000 euros aux plaignants.

Les plaignants certifièrent, avec leurs deux principaux porte-parole, Hélène Renault-Dingli, et son mari «Laurent Dingli, historien», avoir agi pour des raisons strictement morales et grand-filiales. La première (née en 1962), plaignante, a décrit dans Le Monde Magazine du 8 janvier 2011 la longue souffrance impuissante des petits-enfants du grand industriel, tous nés après sa mort, entre 1944 et 1976: «Au lycée, j’apprenais que j’étais la petite-fille d’un collabo. Cela m’était insupportable, mais je n’avais pas de preuves du contraire». Son demi-frère Louis (né en 1964) a rappelé la première tentative, avortée, en 2009, de faire condamner le centre d’Oradour-sur-Glane: «“C’était comme si le mal s’attaquait au bien. On passait pour des révisionnistes”, se souvient[-il]. Leur demande est rejetée», commentent Pascale Robert-Diard et Thomas Wieder, «au motif que “la vérité historique contemporaine considère que les usines Louis Renault collaborèrent à l’effort de guerre du Reich”».

Source et article complet: blogs.mediapart.fr

Benji

3 Commentaires

  1. c’est une carte du jeu “Illuminati ” de steve jackson ‘five” de plus,,re ecriture de l’histoire,,tout va bien dormons tranquille…

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