Japon, après Fukuchima, Onagawa?

Rien ne va plus pour le Japon, de la fumée s’échappe d’une deuxième centrale… celle d’Onagawa….

crédit photo AFP

Le Japon n’est pas au bout de ses peines: tandis que les efforts se poursuivent pour stabiliser Fukushima 1, une autre centrale nucléaire inquiète des citoyens.
Située à 120 kilomètres de Fukushima, la centrale d’Onagawa a également été frappée coup sur coup par un séisme et un tsunami, dont elle s’est sortie avec des dommages mineurs et un faible incendie rapidement contrôlé. Elle est fermée depuis.

Bien que l’entreprise Tohoku Electric Power assure que les trois réacteurs de sa centrale ne posent aucun danger, les habitants du secteur sont préoccupés.
Le manque de surveillance indépendante de la radioactivité est au cœur des inquiétudes. Sur les sept dosimètres des autorités locales, quatre ne fonctionnent plus en raison du tsunami et les trois autres fonctionnent pas intermittence en raison des nombreuses pannes de courant.
«Si quelque chose arrive à la centrale nucléaire, il n’y aura aucun refuge possible, a déclaré un homme de 18 ans à l’AFP. Nous allons quitter cette ville où nous n’avons plus rien qui nous retient.»
Le jeune a perdu sa résidence et sa grand-mère dans le tsunami.

Environ 200 personnes sont réfugiées dans la centrale d’Onagawa.

Les autorités municipales ont déjà réclamé à Tohoku Electric Power de renforcer ses digues antitsunamis.
Le PDG de Tepco hospitalisé
Tepco, qui opère la centrale problématique Fukushima 1, connaît également des jours difficiles.
Son PDG, Masataka Shimizu, 66 ans, a dû être hospitalisé mardi en raison d’hypertension artérielle.

«M. Shimizu devait s’exprimer publiquement ce mercredi après-midi lors d’une conférence de presse et faire le point sur la centrale de Fukushima, mais il sera remplacé par le président honoraire, Tsunehisa Katsumata», a précisé un porte-parole de l’entreprise.
Il s’agit du deuxième arrêt de travail de M. Shimizu depuis le début de la crise. Cinq jours après le séisme, il était tombé malade et il avait dû prendre congé pendant une semaine.
Sa dernière apparition publique date du 13 mars.
En plus de l’absence de son PDG, Tepco doit composer avec une «situation très grave» sur le plan financier selon son vice-président.
L’entreprise doit payer les opérations d’urgence à Fukushima, réparer ses autres centrales et son réseau de distribution et se préparer à verser des indemnités aux victimes de cette crise nucléaire.
Depuis le 11 mars, l’entreprise a perdu 78% de sa valeur boursière.

source tvanouvelle.ca

Volti

8 Commentaires

  1. Le désastre économico-financier ne fait que commencer. Les agriculteurs autour de la centrale de Fujushima ne peuvent plus vendre leur production, les fuites continuent, on assiste à des flux migratoires, l’eau de Tokyo est contaminé et beaucoup d’usines ne tournent plus. Cela va avoir pour conséquence une rupture d’approvisionnement de certains composants dans les usines françaises.
    Le plus inquiétant est lorsqu’on regarde le poids du Japon dans l’économie mondiale. Une chute de sont économie (la troisième du monde) ne pourra qu’entraîner un effet domino à l’échelle de la planète.
    Il faut se rappeler que la catastrophe de Thernobyl avait été l’une des causes de la chutes de l’URSS en 1991.
    Mais pour le moment, les préocupations sont surtout à l’arrêt des fuites radioactives où il est envisagé de construire des bâches spéciales autour des réacteurs pour limiter les fuites.

  2. Cette situation, je la connais depuis le début, ayant fait des projections dans le temps, car ça m’a parut grave et je pense que ça se confirme.
    on va assister à la montée des prix des composants électroniques, les Japonais étant à la pointe dans le domaine, mais pas que ça, c’est comme tu le dis, l’économie mondiale qui est mal en point, tout ce qui vient du Japon sera bloqué, les gens seront évacués, et il n’y a pas que Fukushima, il est à craindre une réaction en chaine qui sera désastreuse pour tout le monde….à ce niveau l’économie est secondaire, si on se sort de cette impasse, ce sera un bon moyen de sortir du capitalisme et de la mondialisation, qui on le voit bien, quand un pays est en péril, il entraine tout les autres dans sa chute….

  3. Cela pourrait être un moyen de relocaliser nos industries? Quant à sortir du capitalisme, je crois qu’il en faudrait davantage..

  4. relocaliser .. non! les industriels sont bien trop sûr de faire des economies en délocalisant ou du moins c’est ce qu’ils veulent qu’on croit , donc on ira soit acheter des pieces de moins bonnes qualites ailleurs (style chine ou taîwan) ou alors un pays comme les US vont essayer de palier le vide laisser par l’industrie nipponne, de ce coté là je m’en fais pas trop car quand il s’agit de gagner du fric l’Homme arrive a être extrèmmement réactif…

  5. Ils ont voulu l’Europe sans harmonisation, les salaires à l’est étant ce qu’ils sont, et notre système d’imposition une vraie plaie! il y aura encore des délocalisations, en plus ces pays de l’est en pleine mutation demandent à être aidés par la communauté! résultât, nous sommes les premiers sacrifiés en tant que main d’œuvre trop chère et ponctionnés comme des vaches à lait.
    On taxe le travail qui produit la richesse, et pas les capitaux…. c’est le serpent qui se mord la queue, pas d’issue sans un minimum de protectionnisme, il ne restera plus grand chose à cette cadence….et les chômeurs à la pelle, des centaines par jour en plus! les PME plus fragiles que les TGE…
    On dirait que c’est voulu tout ça! un pays comme le notre, qui laisse partir ces cerveaux…….

  6. pour l’europe je peux pas dire , mais pour ce qui est de la délocalisation en Chine, une étude assez récente (qui doit dater de l’année dernière, et qui est passé a la télé) réalisée par un expert sur tout ce qui touche aux sociétés , a démontré en a peine 5mnt que la délocalisation en Chine revenait plus chere que de fabriquer en France, alors je me souviens plus exactement pourquoi mais il y avait une histoire de transport (ca c’est sûr et certain) et je crois qu’il y avait un délire avec une taxe du gouvernement chinois sur l’exportation des produits , en gros et pour résumer la chose une fois que tu as tout payé ,il devait y avoir une différence de quelques pourcents en faveur de la fabrication française!! et c’est en partit ce qui explique que certaines entreprises relocalisent aprés être partit en chine , mais ca tu n’en entend pas trop parler aux infos…

  7. Je trouve nico, que c’est penser bien du mal de nos industries que de dire que les USA vont s’engouffrer dans la brèche japonaise. On ne serait pas plus malins que ça? Peugeot est déjà aux taquets et utilise une béquille pour remplacer la pièce électronique japonaise qui manque pour certaines de ses voitures mais cela ne va pas durer. Valéo, Siemens and CO vont se réveiller, j’espère!

  8. je ne parlais pas seulement de l’industrie française , mais de l’industrie en générale (et oui c’est beau la mondialisation!!!) mais c’est vrai que les entreprises françaises vont aussi sauter sur l’occasion, pour ca il n’ya aucun doute à avoir!^^

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