Nuage radioactif, Communiqué de la CRIIRAD!

La CRIIRAD communique les informations disponibles sur son réseau, et explique sa manière de procéder concernant les taux de radioactivité ambiants en France!

ARRIVEE DE LA CONTAMINATION EN FRANCE METROPOLITAINE
L’air restera anormalement radioactif aussi longtemps que les rejets massifs de radioactivité se poursuivront à la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI (avec bien sûr un décalage d’une dizaine de jours du fait du déplacement de la contamination sur quelques 15 000 km).
D’après les modélisations, les masses d’air contaminé seraient parvenues hier 23 mars en France métropolitaine. Les analyses du laboratoire de la CRIIRAD pour ce même jour démontrent que, si c’est le cas, la contamination est pour le moment très faible, inférieure aux capacités de détection de son laboratoire de spectrométrie gamma.
La CRIIRAD sera particulièrement attentive aux dépôts de radioactivité sur les sols car ils vont progressivement s’accumuler, en particulier dans les zones où les précipitations seront abondantes et augmenteront les retombées radioactives en lessivant les masses d’air.

Premiers résultats du contrôle de la radioactivité de l’air

D’après les modélisations des trajectoires des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, les masses d’air contaminé seraient arrivées hier sur le territoire français. Les comptages effectués cette nuit sur l’air prélevé hier dans la Drôme n’ont pas révélé de contamination.
Sur la vallée du Rhône, où le laboratoire de la CRIIRAD gère un réseau de 5 balises d’air, les analyses effectuées sur les dispositifs de filtration montrent que, dans l’hypothèse où la contamination de l’air aurait augmenté, elle
n’est pas encore détectable. Les résultats sont valables pour l’air respiré par les habitants du sud-est de la France les lundi 21 mars, mardi 22 mars et mercredi 23 mars (jusqu’à 15h).

Les analyses ont été effectuées sur deux types de filtres :

1. les filtres papier : ils retiennent les poussières, les aérosols,
en suspension dans l’air. Ils sont adaptés à la mesure des
formes radioactives (radio-isotopes) du césium (césium 137
et césium 134), mais aussi de l’iode présent dans l’air sous
forme particulaire. L’air est forcé par une pompe de 25 m3/h
au travers du filtre qui retient les dépôts : ce sont les trainées
noires sur l’image ci-contre. L’effet de bande s’explique par
l’avancée séquentielle du filtre de 1 cm par heure ;

2. les cartouches à charbon actif qui piègent les gaz et sont nécessaires pour quantifier l’activité des radioisotopes
de l’iode : iode 131 notamment, mais aussi iode 132 et 133
Le principe est le même que pour les filtres papier : l’air est
forcé par une pompe de 5 m3/h à travers la cartouche et
l’iode gazeux (forme généralement la plus abondante) se
fixe sur le charbon actif qu’elle contient.

Plus d’information : http://balisescriirad.free.fr/aide.htm

Lorsqu’aucune activité n’est détectée, il est indispensable de mentionner la limite de détection. Elle indique la précision et donc le niveau de garantie de la mesure. Si la limite de détection du césium 137 est de 77 μBq/m3 cela signifie que le laboratoire est certain à 95% que l’activité du césium 137 dans l’air est inférieure à cette valeur, sans pouvoir indiquer si elle est de l’ordre de 1 μBq/m3 – ce qui voudrait dire que les masses d’air contaminé n’ont pas encore atteint le sud-est de la France – ou de 50 μBq/m3 ce qui attesterait au contraire de l’arrivée des particules radioactives rejetées par les installations de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI.

A titre d’illustration, les limites de détection1 pour le dernier comptage effectué sont les suivantes :
– césium 137 : 77 μBq/m3
– césium 134 : 64 μBq/m3
– américium 241 : 86 μBq/m3
– iode 131 : 300 μBq/m3
Pour rappel : le becquerel est l’unité de mesure de la radioactivité (ou activité).
1 Bq = 1 désintégration par seconde. 1 Bq = 1 000 mBq = 1 000 000 μBq.
NB : l’analyse a également montré la présence attendue de radionucléides naturels comme le béryllium 7 ainsi que les descendants à vie courte du radon (plomb 214 et bismuth 214 notamment) et du thoron (plomb 212 et thallium 208 notamment).
Dans un précédent communiqué, la CRIIRAD avait essayé d’anticiper les niveaux de risques en effectuant diverses hypothèses pour pallier le manque de données utilisables. Elle pourra désormais donner des évaluations plus fiables sur la base des résultats de son laboratoire.
Concernant l’iode 131, radionucléide pilote pour le risque de contamination par inhalation, les premiers résultats (lundi à mercredi) permettent de garantir une activité inférieure à 300 μBq/m3 (soit 0,3 mBq/m3).
Sur cette base, la CRIIRAD confirme que le risque associé à l’inhalation de l’air contaminé est très faible et ne justifie pas la mise en oeuvre de mesures de protection, que ce soit le confinement ou la prise d’iode stable (même en projetant le calcul sur 3 semaines aux mêmes niveaux d’activité).
En revanche, ainsi qu’elle l’écrivait dans son précédent communiqué, la CRIIRAD suivra attentivement l’évolution des dépôts au sol (voir ci-dessous) en particulier dans les zones soumises à des précipitations.
(Le laboratoire de la CRIIRAD vérifie également l’absence de niveaux détectables de dizaines d’autres éléments radioactifs artificiels émetteurs gamma, qu’il s’agisse de produits d’activation (par exemple le cobalt 58) ou de produits
de fission (par exemple le tellure 132).

L’évolution de la contamination dans le temps

L’augmentation de la radioactivité de l’air va concerner la France aussi longtemps que d’importantes quantités de produits radioactifs s’échapperont des réacteurs et des piscines de stockage du combustible irradié de la centrale nucléaire de Fukushima.
Ce jour 24 mars, la question critique du refroidissement n’est résolue ni pour les réacteurs n°1, n°2 et n°3, ni pour les piscines de stockage des combustibles irradiés. Sur la base des informations disponibles, il paraît peu probable que les rejets soient stoppés dans les prochains jours.
L’augmentation de la radioactivité de l’air se poursuivra donc sur, au minimum, une quinzaine de jours. Les niveaux devraient fluctuer en fonction des variations des rejets (rejets intenses lors des incendies, par exemple, ou lors des dégazages destinés à abaisser la pression dans les enceintes de confinement).
Sur la base des éléments qu’elle a collectés et analysés, la CRIIRAD considère que les niveaux d’exposition externe
seront négligeables. Si les analyses à venir confirment des activités inférieures, ou légèrement supérieures,
aux seuils de détection, les risques associés à l’inhalation de l’air resteront très faibles.
Reste la question des dépôts de radioactivité sur les sols : dépôts secs du fait de la gravitation et dépôts dits humides, plus importants, liés à la pluie qui lessive l’air et précipite au sol les produits radioactifs. Sur quelques jours les dépôts seront probablement très faibles mais il faudra suivre l’accumulation progressive
des retombées radioactives et contrôler en priorité les zones les plus affectées par les précipitations.

Précisions sur les réseaux d’alerte

Au cours des derniers jours, la CRIIRAD a entendu un certain nombre de déclarations sur le fait qu’il n’y a aucun risque puisque le passage des masses d’air radioactives ne sera même pas détecté par les balises de contrôle. Certains responsables ont déclaré hier que le passage des masses d’air contaminé sur la France était totalement sans danger puisque les réseaux d’alerte n’avaient détecté aucune augmentation de la radioactivité.
Il faut tout d’abord savoir de quelles balises il est question.

Les balises de contrôle du rayonnement gamma ambiant

Plusieurs intervenants et/ou journalistes se référaient explicitement aux 170 balises du réseau de l’IRSN qui n’auraient pas enregistré d’augmentation, prouvant ainsi l’absence de risque. Il s’agit en fait du réseau dit Téléray qui mesure le débit de dose gamma ambiant. Ces résultats sont exprimés en microSievert par heure, notés μSv/h (ou en millième de μSv/h : nSv/h). Dans le cas des rejets de la centrale de Fukushima, ces stations de mesure n’ont pratiquement aucun intérêt, si ce n’est évidemment de pouvoir affirmer qu’il ne se
passe rien de grave. Elles ne doivent pas être utilisées pour conclure à l’absence de tout risque sanitaire.
(cf. critiques de la CRIIRAD sur la publication de résultats en débit de dose d’intérêt limité alors que les mesures de l’activité de l’air existent mais sont confisquées par les Etats).

Les balises de contrôle de la radioactivité de l’air

Il s’agit d’instruments de mesure équipés de pompes qui aspirent l’air extérieur et le dirigent au travers de dispositifs de filtration en face desquels sont positionnés des détecteurs de radioactivité (plusieurs types existent : détecteurs de rayonnement alpha, bêta, détecteurs calés sur les raies d’émission de l’iode 131,
etc.). Ces détecteurs mesurent en temps réel et en continu les rayonnements émis par les particules qui se déposent sur les filtres (plus le débit des pompes est élevé meilleure est la précision de l’analyse). Les balises sont équipées de toute une électronique de comptage et de transmission à distance des données qui leur permet également d’appeler des téléphones d’astreinte en cas de dépassement des seuils d’alerte.
L’IRSN dispose de balises un peu équivalentes à celle de la CRIIRAD : il ne s’agit pas des 170 sondes du réseau Téléray mais des 13 balises du réseau SARA – surveillance automatisée de la radioactivité des aérosols.
Comme leur nom l’indique, ces balises ne disposent pas de filtres spécifiques permettant de piéger l’iode radioactif et de renseigner sur son activité. Les détecteurs donnent des résultats en activité bêta et en activité alpha.
Les mesures effectuées en temps réel par les systèmes de détection des balises TELERAY et SARA ne peuvent alerter que sur des niveaux de contamination relativement élevés de l’air : de l’ordre du Bq/m3 pour les balises de la CRIIRAD. Elles sont destinées à donner immédiatement l’alerte pour des niveaux de
contamination demandant une intervention rapide.

Si ces dispositifs ne détectent rien, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de risque mais seulement qu’il n’y a pas de risque élevé. Des niveaux inférieurs peuvent tout à fait nécessiter la mise en oeuvre de mesures de protection, en particulier si la contamination dure dans le temps).
Rappel : En 1988, afin de mettre fin au monopole de l’Etat sur le contrôle de la radioactivité de l’air (à l’origine de graves dysfonctionnements au moment de Tchernobyl), la CRIIRAD avait défini les caractéristiques
techniques des balises à mettre en place en partenariat avec les collectivités territoriales L’un des critères clefs était la présence de filtres permettant de conserver la mémoire de la contamination et de lancer des investigations complémentaires en laboratoire : identification et quantification des radionucléides
présents. Le dispositif devait permettre de déterminer qui est à l’origine de la pollution et d’évaluer les risques pour les populations. A cette époque, en effet, les balises de contrôle des services officiels étaient de simples stations de mesure du débit de dose gamma. A plusieurs reprises, elles avaient détecté des
augmentations du niveau de rayonnement mais impossible d’en connaître l’origine : une contamination réelle (dissimulée par l’Etat) ou, comme l’affirmait la version officielle, une panne du matériel ?

DOCUMENT CRIIRAD:pdf EN TELECHARGEMENT

Volti

Un Commentaire

  1. Bon, alors, qu’en penser? Fiable ou non, suivant les experts qui fréquentent le blog?

  2. perso je penses que la CRIIRAD est l’organisme le plus fiable sur ce sujet , de part leur passe vis a vis a vis de tchernobyl , je suis persuade qu’ils n’hesiterons pas a alarmer la populaton en cas de releve anormale des taux de radioactivites , apres es ce que cela suffira j’en doute , le gouvernement ayant a sa solde des 10ene d’experts plus reputes les uns que les autres qui viendront surement faire des dementis aux JT.
    en tout cas ,si la CRIIRAD nous dit de vite avaler des comprimes d’iode je pense que je filerais direct a la pharmacie ^^

  3. Je leur fais confiance aussi, et si tu penses avoir des comprimés d’iode chez ton pharmacien!!……je viens de contrôler pour confirmer ce que je savais 😀

    Inutile d’aller en demander à votre pharmacien : l’accès aux comprimés d’iode est très réglementé et la vente en libre service n’est pas autorisée.

    De toute façon, l’iode n’est efficace dans l’organisme que pendant une durée de 24 h, il est inutile que toute la population en prenne alors qu’on ne sait pas encore si la France subira ou non un nuage radioactif.

    En France, c’est la pharmacie centrale des armées qui fabrique et redistribue les comprimés d’iode. Mais les stocks de comprimés ne sont délivrés qu’à la demande des autorités. Ainsi, des pharmacies sont désignées pour distribuer aux habitants proches des centrales françaises des comprimés préventivement en cas d’accident nucléaire, mais les boîtes sont comptées et seuls les riverains situés à moins de 20 km d’un site nucléaire sont servis.

    Si un risque avéré de nuage radioactif se présente en France, les comprimés seront donc distribués à la population. Autrement, ils sont inutiles et il ne sert à rien de chercher à s’en procurer.

    Enfin, il serait dangereux d’en acheter par internet. Non seulement vous risquez de payer très cher, mais en plus vous aurez de grandes chances de tomber sur des contrefaçons ou des médicaments qui peuvent être dangereux et inutiles en cas d’accident nucléaire.

    http://www.linternaute.com/sante/magazine/l-iode-la-thyroide-et-le-risque-nucleaire/comment-s-en-procurer.shtml

    J’habite près de la centrale de Cadarache, et c’est la pharmacie centrale de l’armée qui nous a donné un “bon de retrait” de comprimés d’iode dans les années 90! ça n’as pas changer depuis 🙁 de toute façon ça ne protège QUE pour l’iode 135, pour tout le reste ça ne sert à rien! pas de soucis tout va bien!!…..enfin presque! 😀

  4. Je rajouterais, pour que vraiment tout le monde soient informés à ce sujet, je suis un peu spécialisé sur l’alimentation (l’ayant étudié et sportif à la fois).
    Il faut savoir que le processus de notre organisme contre l’irradiation et donc de la contamination des aliments est connu à ce jour.
    Se référer aux travaux du docteur Seignalet.

    En résumé voici ce qui en découle :

    Tous les aliments transformés, industriels, ou de fabrication à grande échelle en général, sont nocifs sur la durée et peuvent être classifié dans les aliments -irradiés- .
    Car dans ces aliments viennent se greffer plusieurs résidus :

    – Les pesticides
    – Les produits chimiques (Edulcorants, antioxydant, exhausteur de gout etc…)
    – Les aliments raffinés c’est à dire ayant subi une modification partielle qui va élever le taux d’insuline, généralement on les trouves dans la familles des hydrates de carbone (sucre), mais aussi dans les huiles raffinées.
    – Et vient les métaux lourds (en abondance), très nocifs qui active le système immunitaire, à l’image des vaccins.

    Le processus qui s’en suit est le suivant, au niveau de la digestion et plus précisément vers la barrière intestinale (là ou les nutriments pénètrent le sang), nous allons voir plusieurs facteurs :

    – Ces molécules non naturels vont traversées la barrière intestinale et créer une réaction en chaine, avec notamment l’apparition de symptômes chronique, vous comprendrez que l’apparition de toutes ces maladies dites de chroniques, irréversibles ou auto-immune sont une hérésie et un moyen de faire tourner le business. (exemple : ménopause, spon ankylosante, helzeimer, cancer (cf : généralisé !!) et j’en passe et des plus belles)

    – Deuxième schéma, les molécules ’empoisonnés’ vont détruire les Villosités intestinale et/ou élargir, émane alors le même système qu’un pore exerce avec la peau, c’est à dire le passage accru de ces poisons.

    Alors le fonctionnement vitale de filtre et de redistribution pour ces villosités est obstrué.

    Nous aurons le même schéma si les pluies contamines nos matières premières, avec l’augmentation des métaux lourds dans ces derniers. Il faut aussi savoir que certains aliments sont irradiés dans le sens propre du terme, ils subissent d’énorme transformation par les industriels, vous en aviez déjà cités quelques exemples.

  5. Donc il faut commencer une alimentation naturel comme le préconisait le docteur Seignalet, on peut parler de régime, je dirais plutôt une dièt quotidienne, une hygiène de vie, qui a d’ailleurs soigné beaucoup de ces patients avec des % plus qu’évocateurs.
    Car nous restaurons notre flore intestinale, qui je souligne “Chez un humain adulte, la flore intestinale est composée de 1014 bactéries (c’est-à-dire dix fois plus que le nombre de cellules humaines dans le corps) avec un poids total d’un kilogramme et demi (1,5 kg)”

    D’où sont importance.
    Quand au régime, attention au tout cru (la viande), préférez une cuisson à la vapeur.

  6. Et pour conclure : Ne met pas notre système immunitaire en perpétuel travail (chronicité par l’empoisonnement), ce qui aussi et surtout a pour effet d’éviter de choper un virus car le système immunitaire est prêt à réagir comme il se doit dans a pleine forme.
    Testé, approuvé par plusieurs personnes, en arrêtant le régime, fragilité aux épidémies qui nous sont familières (grippe, rhino etc..)

  7. Merci Jewelton très complémentaire et à suivre 😀

  8. Les pastilles à iode (uniquement contre l’uranium) ne servent à rien CONTRE LE MOX (mélange PLUTONIUM /uranium) selon mes lectures.
    Nouvelles inquiétudes à la Centrale JAPONAISE….
    La situation reste très IMPREVISIBLE…..
    BFM TV : Un Japonais a juste parlé : ça peut EMPIRER… (de sacrés RISQUES en cours)…

    voir article du 25/03/2011 : http://www.nouvelobs.com

    voir article du 24/03/2011 : http://www.lepoint.fr

  9. C’est AREVA-FRANCE qui a innové, procédé à ce mélange de l’uranium avec du PLUTONIUM et qu’on appelle alors “MOX” et ce, le 22 AOUT 2010.
    C’était INTELLIGENT !
    Un gars a dit sur un Site que le choix du PLUTONIUM aurait pu être évité ! Il leur était possible de faire un autre choix… à la place du PLUTONIUM.
    Le JAPONAIS qui a parlé avant à BFM TV a signalé :
    Risques d’explosion… et alors propagation… du mélange appelé “MOX”.
    Si ça explosait ? (le plutonium est explosif, avais-je déjà lu) un SARCOPHAGE posé par-dessus exploserait en plus…
    Les pauvres JAPONAIS sont les premiers exposés !

  10. Pastilles d’iode uniquement contre l’iode 135 radioactif, pour tout le reste c’est inutile, et tout le reste ça fait énormément de radio éléments divers et variés! ces fous! savent ils au moins ce qu’ils font??
    Si ça explose comme je l’ai déjà dis, il risque d’y avoir une réaction en chaine des 5 autres réacteurs, pas la peine d’hypothéquer sur nos chances et ce………..pour des milliers d’années 🙁

  11. Lisez l’article du 25/03/2011 – “Actualités” – sur le DOSIFILM :

    http://www.agoravox.fr

    Le DOSIFILM :
    Nous avons tous vu des opérateurs renifler la radioactivité des gens avec des compteurs. Ils ne mesurent alors que la quantité de radiations émises par ces personnes. Et ces radiations qu’elles émettent ne peuvent provenir que de poussières qui se sont déposées sur elles et/ou ont été inhalées, ingestées.
    Ces compteurs indiquent donc à quel point une personne a été contaminée.
    Si une personne est contaminée (poussières dessus et/ou poussières dedans) et qu’elle s’en débarrasse parfaitement (ce qui est impossible) l’appareil ne détectera plus rien.
    Si une personne contaminée, donc forcément irradiée, change de chaussures, de vêtements et se douche, le compteur la considérera NON-contaminée (là, il n’y a pas de problème), mais ne se prononcera pas sur le fait qu’elle ait été OU NON irradiée (là, il y a peut-être problème).
    Quand on est contaminé, quand on porte sur soi des poussières radioactives, on peut déposer ces poussières ailleurs et sur d’autres, on peut aussi les irradier en passant à distance d’eux.
    Ce n’est pas le corps irradié par les poussières qu’il porte qui irradie les tiers mais ces poussières elles-mêmes.
    Les poussières qu’on transporte nous irradient nous (beaucoup) et nos voisins (peu puisqu’ils sont éloignés).
    Etre irradié, c’est recevoir des radiations (similaires à celles des rayons X).
    Même sans aucun contact : ni avec le réacteur, ni avec des poussières qui en proviennent, donc en restant vierge de toute contamination, on peut être irradié en passant à proximité de ces éléments.
    Une fois qu’on a été irradié(e) (il y a à considérer la puissance et la durée) aucun appareil ne peut, en nous reniflant, mesurer cette irradiation qu’on a reçue.
    Ce n’est alors plus qu’en fonction des symptômes éventuels du genre nausée, vomissement, cancer, qu’on peut considérer pifométriquement qu’on a été fortement ou faiblement irradié(e).
    Quand on passe une radio, on est irradié.
    Dès que le rayon X est coupé, on ne reçoit plus de radiation, on n’est pas contaminé, on n’irradie pas.
    (A moins qu’ils soient plombés, bétonnés, les combinaisons et masques protègent des contacts directs avec les particules et poussières mais ne protègent quasiment pas des radiations).
    Si l’on passe près du coeur ouvert de la Centrale, on sera très fortement irradié mais si l’on en sort sans transporter la moindre poussière radioactive sur soi (ce qui est possible si l’on a porté une combinaison plastique et un masque ultra-fin et qu’on se soit ensuite changé) aucun renifleur ne pourra savoir qu’on a été irradié et encore moins à quelle dose.
    Toutefois, si l’on raconte au technicien qu’on a passé 3 minutes à 5 m du coeur, et sous combinaison plastique, il peut, en plaçant son compteur au même endroit et aussi longtemps, dire par analogie ce qu’on a reçu comme radiations.
    C’est souvent, selon ce principe, qu’on dit d’une personne qu’elle a reçu telle ou telle dose de radiations.
    Mais il existe un moyen précis de savoir ce qu’une personne a reçu comme radiations.
    Et c’est ce moyen qui est tout le temps utilisé par les gens qui bossent près de radiations (soit 200’000 personnes en France).
    Tant un radiologue qu’un technicien de Centrale Nucléaire porte sur lui, par exemple dans la poche de sa blouse, un petit morceau de négatif argentique emballé sous protection opaque à la lumière. Ca ressemble beaucoup au petit négatif que notre dentiste nous demande de tenir contre notre dent pour la radiographier mais c’est caché dans un emballage.
    …/… voir la suite et les commentaires sur : http://www.agoravox.fr

  12. The Intel Hub – SOTT.NET Signes des Temps Jeudi, 24 MARS 2011.
    Traduction : Chantalouette pour Bistro Bar Blog.

    De la PLUIE JAUNE sur TOKYO ? La même excuse du POLLEN que pour le MENSONGE de la PLUIE JAUNE de TCHERNOBYL.
    Alors que le gouvernement Japonais continue de dire que la PLUIE JAUNE observée au JAPON était tout simplement du “POLLEN”, beaucoup se sont rappelés un incident très similaire après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.
    Comme un leitmotiv, l’Agence météorologique du JAPON a confirmé que la PLUIE était du POLLEN après avoir reçu des centaines d’appels de citoyens inquiets.
    La PLUIE ”JAUNE” vue mercredi dans la région du Kanto aux environs de TOKYO a été causée par le POLLEN, pas par des matières radioactives comme de nombreux habitants s’étaient inquiétés, a déclaré jeudi l’Agence météorologique du JAPON jeudi, rapporté par le Japan Times.
    C’est vrai, selon les soi-disant experts, suffisamment de pollen pour que des centaines de personnes rendent compte de leurs constatations, est tombé sur TOKYO en même temps qu’une catastrophe nucléaire dévastatrice a “libéré” des niveaux élevés de radiations dans un rayon d’au moins 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire.
    Cette explication a rappelé à beaucoup la PLUIE JAUNE qui est tombée après la catastrophe de Tchernobyl.
    De même que pour l’explication donnée au Japon, des représentants du gouvernement avaient affirmé que la PLUIE JAUNE radioactive qui est tombé à Gomel, en Biélorussie, était simplement du POLLEN et qu’il n’y avait rien à craindre.

    Nous savons maintenant que c’était un énorme MENSONGE caractérisé.
    Les femmes et les enfants ont joué dans les flaques de PLUIE JAUNE après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.
    Souvenir de Tchernobyl – La PLUIE JAUNE :
    “Nous avons tous sauté dans les flaques avec le truc jaune. … Vous ne le voyez pas dans l’air, il ne se matérialise pas. Mais quand vous voyez la poussière jaune, vous voyez les radiations”, dit Antonina Sergief. L’accident a été causé au départ par une petite erreur de tests qui a abouti à une réaction en chaîne dans laquelle la vapeur à haute pression a littéralement fait exploser le sommet d’un réacteur nucléaire.
    Le résultat a été la libération de 100 fois plus de radiations que les bombes atomiques larguées sur HIROSHIMA et NAGASAKI, selon le Mémoire des Nations-Unies sur la question deTchernobyl.
    Parmi les éléments instables ont été libérés :
    – *de l’iode-131,
    – *du césium-137,
    – *du strontium-90 et
    – *du plutonium-239.
    Les scientifiques disent que l’exposition à ces éléments, en particulier avec de telles doses, altère les fonctions cruciales des cellules et endommage l’ADN .
    “Lorsque ces éléments ont d’abord atteint Sergieff il y a 20 ans, ils sont venus sous la forme de PLUIE JAUNE.
    C’est peu de temps après que les habitants de sa ville natale ont su que ce n’était simplement pas du “POLLEN” – comme le leur assuraient les fonctionnaires du gouvernement “, dit-elle.
    Que la PLUIE JAUNE en train de tomber sur le JAPON soit 100 % radioactive reste à voir. Cela étant dit, l’histoire se répète et la façon dont le JAPON a caché cette catastrophe et a utilisé exactement les mêmes excuses que celles utilisées à Tchernobyl indique que nous pourrions être confrontés à un désastre beaucoup plus important que ce que les fonctionnaires Japonais sont prêts à admettre.
    La chute du présumé POLLEN rend les gens nerveux dans le Kanto.

  13. Les faibles, voire très faibles doses sont-elles absolument inoffensives, selon les nucléides disséminés? Je pense à ce qui risque de se passer après le 25 Mars…
    JMM ” Le Triptyque Economique” http://jmmasson.wordpress.com

  14. Une faible dose en tant que telle, n’est pas dangereuse, je pense plutôt à une accumulation de doses de “X” sur le long terme, qu’est ce que ça va donner?? en plus s’il pleut, ce sera retrouver les éléments radioactifs au sol, dans les jardins etc…La centrale continue de lâcher de la fumée empoisonnée et le nuage continue sa course………
    En souhaitant qu’ils arrivent à stopper cet enfer, sinon….il y a 6 réacteurs dans cette centrale, il ne faudrait pas qu’il y en ait un qui foire, les autres suivront et à mon avis, on aura nulle part où aller! un désert pour des milliers d’années.
    Ca c’est pour le pire! le meilleur ce serait que cette centrale soit engloutie! quand je pense à ces pauvres Japonais qui sont coincés là bas, sans pouvoir rien faire!!!!
    L’iode radioactif dans l’eau de mer est 1250 fois supérieure à la normale! ça va se mélanger et se déposer partout 🙁

  15. Merci pour cette réponse, “Voltigeur”!
    Des milliers et des milliers de manifestants contre le nucléaire en Allemagne. Idem contre les réformes ultra-libérales en Angleterre. Et ici? Taux d’abstention énorme, votes pour les populistes …qui volent les “mots” des autres, comme le mot “laïcité” pour détourner leur sens et qui précisément ne disent rien sur la catastrophe nucléaire au Japon! Nos concitoyens sont-ils victimes plus ou moins dociles de la zombification ambiante?

  16. Je crois qu’ils sont anesthésiés par les discours propagandistes, de tout ces rapaces qui ne voient que le moyen de mondialiser un peu plus les profits faramineux, que seuls quelques uns se partagent sur le dos des peuples.
    Il n’y a qu’à voir les promesses et le résultât, c’est pire que tout! tout le monde attend le sauveur, car trop habitués à laisser les autres décider à leur place! quitte pour cela à écouter ceux qui leur disent ce qu’ils veulent entendre, mais il y a loin de la coupe aux lèvres, la suite va être difficile, très difficile et c’est bien engagé déjà! on a payer pour les banques, on les a empêcher de couler, et on nous supprime de plus en plus de droits, on nous américanise, ou anglicise vu ce qui se passe chez eux!!
    Mais quel système de merde !!

  17. Bonjour a tous. Je parcours les forum car depuis jeudi soir je suis tombé dans les nausées et les vomissements… ma question est la suivante : est il possible que les faibles risques de la presence du nuage radioactif peuvent finalement etre plus ou moins grave selon la fragilitè de chacun?

  18. Un irradiation est grave, proportionnellement aux doses reçues! mais les radio éléments présents sont plus ou moins actifs, même à faible doses, on ne sait pas ce que donnera l’accumulation à long terme, et c’est la question qui inquiète car ce nuage fait le tour de la planète avec le Jet Stream, si il pleut tout retombe au sol et contamine tout.

    Les comprimés d’iode ne sont efficaces que pour l’iode 131 pas pour le reste, et ce qui n’est pas capté par les balises Téléray se sont les aérosols, tout les éléments gazeux, donc personne n’est capables de nous dire la valeur exacte de TOUT les éléments radioactifs!

    Ils nous disent que tout va bien, mais pour ce que j’ai expliqué ci dessus, je n’en crois pas un mot.
    Ils ont les mesures, mais ne veulent pas les donner, c’est pourquoi la CRIIRAD a poussé son coup de gueule.

    Je crois que tes malaises viennent soit du stress, soit d’une gastro, reste calme parce que ça ne sert à rien de t’énerver. surveilles le blog, nous nous efforçons de poster tout les jours, les nouvelles que nous recevons bonnes ou mauvaises, on ne va pas retenir les infos comme les merdias officiels.
    Courage Totof 😀