Les dernières nouvelles du Japon en bref…(mis à jour)

Cela va de plus en plus mal mais c’était à prévoir:

L’économie s’effondre avec le Nikkei qui dévisse de -634,26 point, cela implique un effondrement complet du système japonais. Le pays déjà endetté à 200% risque de ne pas pouvoir affronter les conséquences du séisme et donc de ne pas pouvoir reconstruire le pays. Le Nikkei n’est pas aidé avec l’économie mondiale au plus mal, l’once d’argent ayant atteint les 50$, bien pire que toutes les prévisions (hormis celles de Pierre Jovanovic…), je vous conseille d’ailleurs la lecture d’un très bon article sur le sujet disponible ici.
Un second réacteur de la centrale de Fukushima vient d’exploser, les images étant bien pires que pour le premier réacteur. Nous sommes réellement face à un second Tchernobyl, quand aux premières mesures de radio-activité qui ont été réalisées, elles sont alarmantes

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle que six journalistes indépendants de l’association JVJA (Japan Visual Journalist Association), dont le directeur du magazine Days Japan, Ryuichi HIROKAWA, se sont rendus près de la mairie de Futaba, à 2 km de la centrale de Fukushima Daiichi, pour mesurer la radioactivité avec trois compteurs Geiger, ce dimanche 13 mars à 10h20. Il s’agit à notre connaissance de la première mesure faite de façon indépendante des autorités, par des journalistes japonais que nous saluons pour leur courage et les risques qu’ils ont pris pour faire leur métier. Photo de mesure de radioactivité par des journalistes indépendants japonais

À la mairie de Futaba, située à 2km de la centrale de Fukushima Daiichi, la radioactivité dépasse la capacité de mesure de certains des compteurs Geiger (BEIGER COUNTR DZX2, VICTOREEN 209-SI, et MYRate PRD-10) employés par les journalistes japonais.

À l’aide d’un compteur VICTOREEN 209-SI, le débit de dose a été mesuré à 10 milli-Röntgen/h (soit 0,1 mSv/h, ce qui signifie qu’un citoyen japonais reçoit la dose annuelle tolérée en France en l’espace de 10 heures). Le journaliste ayant effectué la mesure, Ryuichi Hirokawa, déclare : « Quand j’ai fait un reportage fin février 2011 à Tchernobyl, le taux de radioactivité était de 4 milli-Röntgen/h (0,04 mSv/h) à 200 m du réacteur accidenté. Dans la ville de Pripyat, à 4 km du réacteur de Tchernobyl, le niveau était de 0,4 milli-Röntgen/h. » (1)

Les mesures relevées avec les 2 autres appareils varient dans une fourchette de 20 à 1000 micro-sievert par heure (0,02 à 1 mSv/h). Explication : 1 mSv représente le niveau de la limite annuelle autorisée en France pour l’exposition de la population aux rayonnements radioactifs artificiels en France. En seulement 1 heure, un citoyen japonais reçoit la dose annuelle.

De telles informations accréditent un niveau de radioactivité dramatiquement élevé dans un périmètre étendu autour de la centrale, dont les conséquences sanitaires ne pourront être que très graves.

Rappelons que la radioactivité atteignait ce matin un niveau 400 fois supérieur à la normale à la préfecture de Miyagi, distante de 80 km de la centrale de Fukushima Daiishi (2).

Les autorités japonaises sont en train de perdre tout contrôle sur la situation. Le Réseau « Sortir du nucléaire » alerte les citoyens : le gouvernement japonais cherche à minimiser autant que possible la gravité de la catastrophe nucléaire en cours et du relâchement de radioactivité dans l’environnement. Avec la réunion ministérielle de ce samedi 12 mars et la tentative de désinformation du ministre de l’industrie Éric Besson, la machine à étouffer l’information s’est déjà mise en marche, en France aussi.

La catastrophe nucléaire japonaise démontre s’il en était encore besoin la gravité du danger que le nucléaire fait courir aux populations. La seule décision politique responsable, pour le Japon comme pour la France, est de sortir du nucléaire.

Source: Noxmail.us

L’ile principale s’est quand à elle déplacée de 2,4 mètres:

Carte du japon

L’île principal c’est la grosse tache en jaune…

« Avec un séisme de cette ampleur, des modifications énormes interviennent. Sur la faille, vous pouvez assister à des mouvements d’une amplitude de 20 mètres à partir de chaque bord » affirme un expert.

Le violent séisme japonais, l’un des plus puissants jamais enregistrés, semble avoir déplacé l’île principale de l’archipel nippon de 2,4 mètres, selon l’Institut de géophysique américain (USGS).
« C’est un chiffre raisonnable », a déclaré un sismologue de l’USGS, Paul Earle, à l’AFP samedi 12 mars. « Deux mètres quarante est certainement dans la fourchette. »
Le tremblement de terre de vendredi, de magnitude 8,9, a généré un tsunami qui a englouti plusieurs cités de la côte nord-est du pays, détruisant tout sur son passage.
Le séisme est le résultat d’un « mouvement de cisaille » le long de la faille entre les plaques terrestres du Pacifique et d’Amérique du Nord, affirme l’USGC

La plaque du Pacifique effectue une poussée contre l’extrémité ouest de la plaque nord-américaine à un rythme de 83 millimètres par an mais une secousse colossale peut déplacer brusquement ces plaques avec des conséquences considérables.
« Avec un séisme de cette ampleur, des modifications énormes interviennent. Sur la faille, vous pouvez assister à des mouvements d’une amplitude de 20 mètres à partir de chaque bord », a ajouté l’expert.

Un tremblement de terre surpuissant

Il a rappelé que ce même genre de déplacement des plaques étaient à l’oeuvre au Chili et en Indonésie. Au Chili, un tremblement de terre surpuissant de magnitude 8,8 a secoué le pays le 27 février 2010, faisant plus de 500 morts tandis qu’à Sumatra en 2004, un séisme de magnitude 9,1 avait tué 228.000 personnes.

La secousse d’Haïti, d’une magnitude de 7, le 12 janvier 2010, qui a fait plus de 220.000 victimes, ne relève pas du même mécanisme, a-t-il affirmé.
« Une magnitude de 7 est beaucoup plus basse que ce qu’il vient de se passer au Japon », a souligné l’expert. « On a eu des répliques au Japon plus puissantes que le seul tremblement de terre d’Haïti », a-t-il ajouté.

Une station GPS a bougé de 2,4 mètres

Kenneth Hudnut, un géophysicien de l’USGS, a par ailleurs indiqué que dans leur interprétation des données à propos du séisme japonais et de l’étendue du déplacement des plaques, les experts utilisaient les informations des systèmes de géolocalisation mondiale (GPS).
« Nous savons qu’une station GPS a bougé de 2,4 mètres et nous avons vu sur la carte de l’Autorité japonaise d’information géospatiale (GSI) que ce déplacement correspondait à un glissement de la masse terrestre de la même ampleur », a déclaré cet expert sur CNN.

AFP

Source: Noxmail.us

Pour finir, un nouveau tsunami est attendu avec des vagues de 3 mètres de hauteur, moindres donc par rapport à la précédente déferlante mais le chaos s’aggrave quand même de minute en minute…

10-degree map showing recent earthquakes

TOKYO – Une alerte a été lancée contre l’arrivée imminente d’un tsunami de trois mètres de haut sur les côtes du nord-est du Japon, ont annoncé lundi les médias.

La télévision publique NHK a précisé que la vague était attendue dans les 15 minutes sur les côtes de la préfecture de Fukushima.

Le niveau de la mer a baissé de cinq mètres, confirmant l’arrivée imminente du raz de marée, a indiqué NHK.

(©AFP / 14 mars 2011 03h15)

Source: Noxmail.us

Nous restons sur le fil et vous préviendrons des évolutions sur le sujet.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=pIZKlaEZMLY]

Vidéo du second réacteur explosant dans la centrale

Des experts estiment que l’explosion récente pourrait être plus meurtrière que Tchernobyl et accusent le Japon de ne pas avoir donné toutes les informations quand àla situation réelle dans le pays.

(Traduit avec google translate sans corrections):

L’explosion nucléaire au Japon pourrait être plus meurtrière que celle de Tchernobyl suivant les craintes des experts.

En Israël et à l’étranger, ils sont divisée sur la portée de la catastrophe dans les centrales nucléaires japonaises, le gouvernement japonais n’aurait pas fourni d’informations précises concernant la menace posée par des explosions à l’usine nucléaire de Fukushima.

Depuis que le gouvernement japonais n’a pas fourni d’informations précises concernant la menace que peut représenter l’explosion de l’usine nucléaire de Fukushima, experts en Israël et à l’étranger sont divisés sur l’ampleur de la catastrophe et les conséquences pour l’environnement.

Il semble que, immédiatement après les alertes sismiques ont été d’abord entendu, les autorités japonaises fermer tous les six réacteurs situés dans la région touchée, qui se trouve à 250 kilomètres au nord de la capitale Tokyo, en coupant le flux d’électricité dans les réacteurs. Mais la génératrice de secours, dont la fonction est de fournir du courant à la pompe responsable de refroidissement du réacteur, ne s’est pas déclenchée. En conséquence, coeur du réacteur a commencé à chauffer.

Dans le même temps, les matières radioactives et de gaz ont été émis dans l’air, mais les mesures prises indiquent que le montant a été relativement minime. Les éléments les plus dangereuses déversées ont été iode et le césium, deux sous-produits du processus de fission nucléaire qui a lieu dans les centrales nucléaires. Ces deux composés relativement volatils qui peuvent facilement se propager dans l’atmosphère.

Professeur Uzi Even Université de Tel Aviv, qui dans le passé travaillé pour la Commission de l’énergie atomique d’Israël, a déclaré à Haaretz que ces deux composés sont extrêmement dangereux, c’est pourquoi le gouvernement japonais hier a commencé à distribuer des comprimés d’iode, qui neutralisent la menace d’un empoisonnement radioactif touche principalement la glande thyroïde.

Même rappelé qu’il ya quelques années, Israël a distribué des comprimés de ces résidents vivant à proximité du réacteur nucléaire de Dimona dans le cas où une fuite de matières dangereuses dans l’air. Il a également noté qu’une autre source potentielle de danger est la possibilité que l’équipement de mesure utilisé pour évaluer les niveaux de chaleur dans le cœur du réacteur pourrait échapper à tout contrôle en raison d’une baisse de puissance. Dans un tel scénario, les experts japonais qui travaillent pour prévenir une catastrophe nucléaire aurait du mal à déterminer la situation du noyau.

Université hébraïque professeur Menachem Luria, un expert sur la qualité de l’air et l’empoisonnement, a déclaré à Channel 2 le samedi: «C’est très inquiétant Il ne fait aucun doute que nous n’avons pas vu ça depuis des années, peut-être depuis les essais nucléaires ont été menées dans le. atmosphère dans les années 1950. D’après ce que nous pouvons recueillir, cette catastrophe est encore plus dangereuse que celle de Tchernobyl, à la fois du point de vue de l’exposition de la population aux matières radioactives et la propagation de la contamination radioactive dans la région. ”

Luria a continué:. “Une fois qu’il ya un chauffage jusqu’à incontrôlables, le combustible nucléaire subit une métamorphose dans la phase gazeuse Puisque nous parlons des métaux et des éléments solides, ils se transforment en particules qui sont capables de parcourir de grandes distances Ils peuvent se promener des milliers de. kilomètres. ”

Si ces gaz sont en effet émis dans l’atmosphère de grandes quantités, le régime des vents pouvaient les porter tout le chemin vers la Chine, la Corée du Sud, et Est de la Russie, ou dans l’autre sens, vers Hawaii et la côte ouest des États-Unis. La probabilité que cela arrive, cependant, n’est pas élevé.

Les experts sont maintenant poser deux scénarios possibles. Ce premier scénario est un désastre à l’échelle de Tchernobyl, où les quantités du cœur du réacteur fondu et énorme de retombées radioactives ont été déversées dans l’air avant d’être propulsé par le vent et de blesser des civils qui vivent à une distance relativement grande du réacteur. Parce que le cœur fondu, la garniture en acier et de béton, qui était destiné à protéger le noyau et empêcher que des matières dangereuses d’être émis dans l’air, ne pouvait pas résister à la pression et s’est effondré. En conséquence, des milliers de personnes ont été tuées, mais le nombre exact de décès reste inconnue à ce jour.

Source: haaretz.com

Benji

Un Commentaire

  1. un E-mail qui j’ai reçu, le lien peut peut-être t’intéresser ?
    FUKUSHIMA : fil d’informations en DIRECT sur la catastrophe nucléaire au japon
    en cliquant ici :
    [url=http://sd-5.archive-host.com/membres/up/140813777357037349/fukushima_nucleaire_natures_keirn/FIL_INFO_NUCLAIRE_FUKUSHIMA.html]Japonendirect[/url]

  2. Niveau 6 sur 7 c’est plus qu’inquiétant…….

  3. je doit faire un exposer sur le japon et c’est misérérés,
    question: l’usine a-t-elle exploser ?
    merci de répondre sur se site la : http://clatiritousse-62.jeux-2-filles.com ( en com’s sur le premier article ).

  4. autre question: croyez vous que les pesticide du japon peut arriver en France car au info a tf1 il on dit oui

  5. autre question: croyez vous que les pesticide du japon peut arriver en France car au info a tf1 il on dit oui
    merci de répondre sur se site la : http://clatiritousse-62.jeux-2-filles.com ( en com’s sur le premier article ).

  6. Ben….non, désolé, je répond ici car j’ai vraiment la flemme d’aller ailleurs même si ton blog est très mignon. Déjà, il ne s’agit pas de pesticides puisque ce sont des radiations, les pesticides c’est pour les plantes et ça tu les insectes, les radiations c’est nucléaire et ça fait chauffer le café (et tue aussi accessoirement…).
    Maintenant, il faut arrêter d’écouter la télé, TF1 à osé dire pour Tchernobyl que le nuage s’était arrêté à la frontière, tout comme les autres chaines, et pourtant…
    TF1 à même dit dernièrement qu’on sortait de la crise, c’est de la désinformation la plus totale!!!
    Pour finir, lis les derniers articles du blog sur le sujet, tu sauras à peut prêt tout ensuite.