Franchise médicale et retraite………

Si j’ai tout compris! et ça m’étonnerai que je sois crédule, on va encore vouloir, nous faire payer plus, vu l’état de nos finance on va surtout mourir plus, si on ne peut plus avoir accès aux soins…….

Franchises sur les soins; interview Christian Lehmann, FR 2

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Au nom du déficit, l’idée selon laquelle la sécurité sociale n’est plus viable, est répandue quotidiennement : déremboursements, franchises médicales, augmentation du risque à charge pour les patients ……..
Mais il y a plus ! C’est le principe même qu’incarne la sécurité sociale qu’il faut casser. Il est en effet inacceptable pour les rendements financiers, les fonds de pensions et autres fonds spéculatifs qui cherchent dans la privatisation des services publics de nouveaux secteurs à fort rendement, que persiste un secteur dans lequel les citoyens peuvent payer en fonction de leurs moyens et recevoir selon leurs besoins.

Les citoyens dans leur grand nombre sont les premiers à subir les conséquences d’une telle politique. La question de la santé encore une fois est la plus démonstrative. Là où les services ferment, ce sont souvent les risques vitaux qui augmentent pour une population qui n’a pas le choix. Les exemples abondent…

documentaire de Jacques Cotta journaliste à France 2
[vimeo http://vimeo.com/5834064] “Dans le secret de l’accès aux soins en danger”

” Dépendance des personnes âgées : Après les retraites, le gouvernement s’attaque à l’assurance maladie

« Il faut un contrat d’assurance privée obligatoire, car il me semble qu’envisager ce dossier via une cinquième branche de la Sécurité sociale serait tout à fait catastrophique. » C’est ce qu’a déclaré, à propos de la dépendance des personnes âgées, Laurence Parisot, la présidente du Medef, le 13 février sur Europe 1.

Trois jours plus tôt, dans sa prestation de soirée sur TF1, Sarkozy en avait appelé à la création d’une « cinquième protection », dont il avait immédiatement précisé qu’elle ne pourrait être assurée par la Sécurité sociale mais par la souscription d’une assurance obligatoire.

Cinquième « protection », cinquième « risque », cinquième² « branche »… Quelle que soit l’appellation choisie, il s’agit de faire passer l’idée que la dépendance ne peut justement pas être couverte par la Sécurité sociale, et notamment l’une de ses quatre branches, la branche maladie. Pourtant, si des personnes âgées en sont réduites à ne plus pouvoir assurer seules les gestes essentiels de la vie quotidienne, c’est bel et bien parce qu’elles souffrent d’une maladie, qu’elle soit cardiaque, respiratoire, neurologique ou autre. En fait, derrière les discours de ces serviteurs du patronat, l’objectif est de réduire un peu plus encore l’étendue de l’assurance maladie et de la Sécurité sociale.

Il y a peu, pour tenter de justifier la « réforme » des retraites, gouvernement et patronat mettaient en avant l’allongement de l’espérance de vie au cours des dernières décennies. Ils affirmaient que puisqu’on vit plus vieux, il faut nécessairement travailler plus longtemps avant d’avoir droit à sa pension. Et ils passaient complètement sous silence l’augmentation de la productivité du travail au cours des mêmes décennies, qui pourrait largement permettre de financer des années supplémentaires de retraite.

Ils reprennent désormais le même discours, les mêmes faux arguments, prétextant que, puisqu’on vit plus vieux et que donc le nombre de personnes âgées dépendantes augmente, la Caisse d’assurance maladie ne peut plus payer. Ils passent cette fois sous silence l’énorme augmentation de la richesse de la société dans le même temps. Car cette richesse s’est concentrée à un pôle de la société, sous forme d’îles paradisiaques, de demeures et de yachts somptueux, de toutes sortes de produits de luxe qui font que l’industrie productrice de ces produits n’a jamais été aussi florissante.

Et plutôt que de consacrer cette richesse à améliorer les conditions de vie des plus pauvres, il est question de les faire payer encore un peu plus pour financer eux-mêmes, par une assurance obligatoire supplémentaire, leur risque maladie, leur risque d’éventuelle dépendance de leurs vieux jours.

Sophie GARGAN”
source de l’article lutte-ouvrière-journal merci à strank

Volti

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