L'euthanasie au sénat, une fausse bonne nouvelle…

Attention c’est une fausse bonne nouvelle que voilà, quand je parle d’euthanasie au sénat, je ne parle pas du fait de débrancher les vieux sénateurs poussiéreux qui s’y trouvent actuellement, c’est con cela aurait fait des retraites faramineuses en moins mais également moins de monde pour nous imposer des lois qui n’ont rien juste. En fait, l’euthanasie commence à faire débat au Sénat, ce qui est quand même à mes yeux une très bonne chose. Entre finir en légume et rester inerte pendant des années avec juste le cerveau qui fonctionne et partir pour un monde meilleur sans Sarkozy et consort, mon choix est vite fait!

 

La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté mardi une proposition de loi visant à légaliser l’euthanasie. Proposition qui sera débattue le 25 janvier prochain. Un premier pas limité : le passage de ce texte au Parlement semble difficile à envisager.

Jean-Luc Romero, médiatique président de l’association pour le droit à mourir dans la dignité et conseiller régional PS d’Ile-de-France, parle déjà d’un “grand succès“. Et son association, évoquant une “première victoire de la liberté face à l’obscurantisme“, a diffusé un communiqué enthousiaste : “Pour la première fois de l’histoire de notre pays, une première étape parlementaire est franchie en faveur d’une loi de légalisation d’une aide active à mourir“. Pour sa part Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la vie, s’est insurgé contre cette “partie de la classe politique” qui “se montre capable de brader les efforts indispensables faits en faveur des soins palliatifs pour prôner la solution de l’euthanasie, qui est à la fois expéditive et indigne“.Le vote qui a suscité ces communiqués aux prises de position si éloignées est intervenu mardi au Sénat, dont la commission des Affaires sociales a adopté une proposition de loi visant à légaliser l’euthanasie. L’article premier de ce texte indique que “toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable, peut demander à bénéficier (…) d’une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur”. La proposition a été adopté par 25 voix contre 19 et 2 abstentions, a précisé le rapporteur, le socialiste Jean-Pierre Godefroy.

Les sénateurs UMP protestent

La commission a décidé de fusionner en un seul texte trois propositions de loi très proches qui lui étaient soumises, avec l’accord de leurs auteurs. L’une était déposée par Jean-Pierre Godefroy, l’autre par l’UMP Alain Fouché et la troisième par les sénateurs CRC-SPG (communistes et Parti de Gauche) François Autain et Guy Fischer. La présidente de la commission, Muguette Dini (Union centriste), a voté pour, a-t-on indiqué de source parlementaire.

La proposition de loi sera discutée en séance le 25 janvier. Son passage au Parlement semble néanmoins difficile à envisager. D’ores et déjà, les membres UMP du sénat ont dit “regretter” le vote de la commission, dans la mesure où ces propositions de loi “vont à l’encontre de notre droit qui vise à protéger les plus faibles, les plus vulnérables et à porter assistance à celles et ceux qui sont en situation de danger”. Ils rappellent que la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie, “développant une politique de soins palliatifs, répond largement à la problématique posée et doit trouver son application dans l’ensemble des services médicaux concernés“. Les sénateurs UMP, ajoute le communiqué, jugent aussi que ces propositions de loi “vont à l’encontre de la mission du médecin et risquent de rompre la confiance nécessaire entre le médecin et son patient“. Ils “craignent, qu’une fois de plus, cela entraîne une judiciarisation toujours plus accrue à l’encontre du corps médical“.

Article complet avec les liens connexes sur lci.tf1.fr

Benji

Les commentaires sont clos.